Conséquences :

Rubrique AMERIQUE DU SUD
ARTICLE du 14 octobre : Sécheresse dramatique au Brésil
ARTICLE du 14 octobre : Au Brésil, le détournement des eaux du Sao Francisco
Toutes ces centaines de rives coupées du monde extérieur ont forcé les Forces armées brésiliennes pendant trois mois à monter la plus grande opération de secours jamais organisée, effectuée en collaboration avec des agences de défense civiles.
Presque 2000 tonnes d'alimentation et 30 tonnes de médicaments ont déjà été acheminées par pont aérien, avion et hélicoptère, aux communautés affectées juste dans l'État "d'Amazonas", la région la plus étendue. " Il y a déjà eu des années pendant lesquelles nous avions eu un déficit d'averses, mais nous n'avions jamais connu des niveaux de rivières aussi bas que ceux de 2005 ," explique Everaldo Souza, un météorologue du Système de Protection de l'Amazone, une agence brésilienne du Gouvernement à Manaus, la ville principale de la région qui compte neuf états. " Cette situation est vraiment sans précédent et il semble qu'il faille attendre encore jusqu'à fin décembre ou janvier pour que les choses reviennent à la normale."
Les scientifiques avancent l'idée que la sécheresse est probablement une des conséquences de la hausse des températures de l'Océan Atlantique tropical qui serait aussi à l'origine de l'Ouragan Katrina. Ils s'inquiètent aussi de l'incidence du réchauffement mondial de la planète et comme certains d'entre eux le suspectent, cela pourrait être le début d'une nouvelle ère de sécheresses plus sévères et plus fréquentes dans cette région du monde, qui concerne presque un quart des reserves mondiales d'eau douce.
ARTICLE du 14 octobre : Sécheresse dramatique au Brésil
ARTICLE du 14 octobre : Au Brésil, le détournement des eaux du Sao Francisco
Toutes ces centaines de rives coupées du monde extérieur ont forcé les Forces armées brésiliennes pendant trois mois à monter la plus grande opération de secours jamais organisée, effectuée en collaboration avec des agences de défense civiles.
Presque 2000 tonnes d'alimentation et 30 tonnes de médicaments ont déjà été acheminées par pont aérien, avion et hélicoptère, aux communautés affectées juste dans l'État "d'Amazonas", la région la plus étendue. " Il y a déjà eu des années pendant lesquelles nous avions eu un déficit d'averses, mais nous n'avions jamais connu des niveaux de rivières aussi bas que ceux de 2005 ," explique Everaldo Souza, un météorologue du Système de Protection de l'Amazone, une agence brésilienne du Gouvernement à Manaus, la ville principale de la région qui compte neuf états. " Cette situation est vraiment sans précédent et il semble qu'il faille attendre encore jusqu'à fin décembre ou janvier pour que les choses reviennent à la normale."
Les scientifiques avancent l'idée que la sécheresse est probablement une des conséquences de la hausse des températures de l'Océan Atlantique tropical qui serait aussi à l'origine de l'Ouragan Katrina. Ils s'inquiètent aussi de l'incidence du réchauffement mondial de la planète et comme certains d'entre eux le suspectent, cela pourrait être le début d'une nouvelle ère de sécheresses plus sévères et plus fréquentes dans cette région du monde, qui concerne presque un quart des reserves mondiales d'eau douce.
Le réchauffement climatique ou...

Pour Daniel C. Nepstad, un scientifique "senior" du Centre de recherches dans le Massachusetts et de l'Institut d'Amazone de Recherche Écologique à Belém, "l'Amazone est un peu comme " le canari dans les mines de charbon ". " Nous n'avons aucune idée des conséquences du jeu que nous avons joué au niveau mondial avec tous ces gaz à effet de serre envoyés dans l'atmosphère, ".
Même plus encore que dans d'autres parties du monde, les gens qui vivent dans la plus grande forêt tropicale humide du monde dépendent de l'eau pour le transport, l'alimentation ou le déplacement... - bref, à peu près pour tout et donc la sécheresse a touché presque chaque aspect de leurs vies.
" Je suis très effrayé," a confié Jair Souto, le maire d'une ville somnolente du marché, Manaquiri, qui a commencé à voir les signes de la sécheresse en septembre. " Une chose tourne mal et c'est le système entier qui défaille."
Dans l'État d'Acre au Brésil Occidental, tous les arbres desséchés ont favorisé les feux de forêt dont le nombre a triplé par rapport à l'année précédente. La fumée qui en a résulté, a pu avoir intensifié la sécheresse en empêchant la formation de nuages de pluie, elle était si épaisse pendant quelques jours que les résidents se sont mis à porter des masques pour sortir.
Même plus encore que dans d'autres parties du monde, les gens qui vivent dans la plus grande forêt tropicale humide du monde dépendent de l'eau pour le transport, l'alimentation ou le déplacement... - bref, à peu près pour tout et donc la sécheresse a touché presque chaque aspect de leurs vies.
" Je suis très effrayé," a confié Jair Souto, le maire d'une ville somnolente du marché, Manaquiri, qui a commencé à voir les signes de la sécheresse en septembre. " Une chose tourne mal et c'est le système entier qui défaille."
Dans l'État d'Acre au Brésil Occidental, tous les arbres desséchés ont favorisé les feux de forêt dont le nombre a triplé par rapport à l'année précédente. La fumée qui en a résulté, a pu avoir intensifié la sécheresse en empêchant la formation de nuages de pluie, elle était si épaisse pendant quelques jours que les résidents se sont mis à porter des masques pour sortir.

André Vieira/Polaris, for The New York Times
Sur la rivière Madère, une artère commerciale principale pour tous les produits incluant le soja et le gas-oil, la navigation a dû être interrompue tellement les niveaux d'eau sont tombés à un dixième de leur niveau habituel à peine.
Les fermiers n'ont pu que constater la pourriture de leurs récoltes puisqu'ils ne peuvent pas les expédier pour les commercialiser et les écoles sont maintenant fermées, les étudiants ne pouvant plus aller en classe, même en petits bateaux.
Les fermiers n'ont pu que constater la pourriture de leurs récoltes puisqu'ils ne peuvent pas les expédier pour les commercialiser et les écoles sont maintenant fermées, les étudiants ne pouvant plus aller en classe, même en petits bateaux.

André Vieira/Polaris, for The New York Times
Le niveau d'eau ne dépasse pas deux doigts et le canal est étranglé par l'herbe qui a brusquement poussé empêchant tout canoë de voguer , raconte," Rivaldo Castro Serrão , un paysan recontré dans un hameau sur la rivière Purus São Lázaro, à la fin de novembre, alors qu'un hélicoptère de l'armée livrait des provisions aux 41 familles vivant là.
" Avec le poisson mort et nos pastèques et bananes coupées et complètement pourries, nous aurions été affamés sans les paquets d'alimentation que le gouvernement nous apporte."
Comme les niveaux d'eau ont énormément baissé, des endroits, où la rivière coulait normalement, sont devenus des bassins stagnants, parfaits pour abriter les moustiques. En conséquence, la malaria, toujours persistante dans la région, s'est répandue à nouveau repoussant les résultats des services médicaux.
Une très grande majorité de communautés compte sur la rivière pour emporter les déchêts humains. Avec tous ces égoûts s'accumulant maintenant sur les rives, on s'attend au choléra et à d'autres maladies au moment de la montée des eaux à la saison des pluies, qui commence dèjà dans certaines zones du bassin.
Autour des plus grandes villes comme Manaquiri, les paysans qui ont fui la sécheresse cherchant de l'aide et ne pouvant toujours pas rentrer chez eux ont formé des taudis flottants. Horácio d'Almeida Ramos est abandonné, par exemple, à Manaquiri depuis septembre, depuis que les niveaux du fleuve ont commencé à chuter de 20 pouces par jour. En octobre, les poissons dans la lagune sont soudainement morts les uns après les autres et avant que novembre commence, la lagune entière s'était asséchée, laissant des bateaux échoués et des communautés périphériques complètement isolées.
M. Ramos vit, depuis, avec sa femme et leurs sept enfants de 2 à 15 ans, dans le canoë qui les a transportés jusqu'ici et qui reste maintenant à quai. " Nous sommes collés ici jusqu'à ce que la lagune se remplisse de nouveau, vivant de la charité et du travail que je peux trouver," dit-il avec résignation. "Nous avons dû abandonner toute notre récolte, donc je ne sais pas à quoi elle va ressembler quand nous retournons chez nous."
" Avec le poisson mort et nos pastèques et bananes coupées et complètement pourries, nous aurions été affamés sans les paquets d'alimentation que le gouvernement nous apporte."
Comme les niveaux d'eau ont énormément baissé, des endroits, où la rivière coulait normalement, sont devenus des bassins stagnants, parfaits pour abriter les moustiques. En conséquence, la malaria, toujours persistante dans la région, s'est répandue à nouveau repoussant les résultats des services médicaux.
Une très grande majorité de communautés compte sur la rivière pour emporter les déchêts humains. Avec tous ces égoûts s'accumulant maintenant sur les rives, on s'attend au choléra et à d'autres maladies au moment de la montée des eaux à la saison des pluies, qui commence dèjà dans certaines zones du bassin.
Autour des plus grandes villes comme Manaquiri, les paysans qui ont fui la sécheresse cherchant de l'aide et ne pouvant toujours pas rentrer chez eux ont formé des taudis flottants. Horácio d'Almeida Ramos est abandonné, par exemple, à Manaquiri depuis septembre, depuis que les niveaux du fleuve ont commencé à chuter de 20 pouces par jour. En octobre, les poissons dans la lagune sont soudainement morts les uns après les autres et avant que novembre commence, la lagune entière s'était asséchée, laissant des bateaux échoués et des communautés périphériques complètement isolées.
M. Ramos vit, depuis, avec sa femme et leurs sept enfants de 2 à 15 ans, dans le canoë qui les a transportés jusqu'ici et qui reste maintenant à quai. " Nous sommes collés ici jusqu'à ce que la lagune se remplisse de nouveau, vivant de la charité et du travail que je peux trouver," dit-il avec résignation. "Nous avons dû abandonner toute notre récolte, donc je ne sais pas à quoi elle va ressembler quand nous retournons chez nous."

André Vieira/Polaris, for The New York Times
Alors que la sécheresse commence à se résorber, les scientifiques débattent encore des causes possibles. L'explication, la plus largement partagée, épingle la responsabilité des températures plus élevées de l'Océan Atlantique en régions tropicales, ce même phénomène qui a été rendu responsable du nombre élevé d'ouragans qui se sont formés dans l'Hémisphère nord cette année.
" Une Atlantique plus chaude aide non seulement à donner plus d'énergie aux ouragans, mais facilite aussi l'évaporation dans l'air ,"explique Luiz Gylvan Meira, un spécialiste en climatologie à l'Institut des Études Avancées à l'Université de São Paulo. " Mais quand cet air monte au-dessus des océans dans une région, il doit finalement redescendre ailleurs autrement, des milliers de milles plus loin. Dans ce cas, il est redescendu au niveau de l'Amazone occidentale, bloquant la formation des nuages qui normalement alimentent en pluie les sources des rivières qui grossissent l'Amazone. "
Les augmentations du déboisement enregistrées en Amazone ont ces dernières années joué aussi un rôle qui semble moins clairement identifié. Le gouvernement brésilien, souvent critiqué pour son laxisme face aux déprédations des bûcherons et des propriétaires de ranch, soutient qu'il n'y a aucun rapport direct, attribuant plutôt la sécheresse à des grandes forces externes sans contrôle par le pays.
" Il y a eu beaucoups de manifestations particulières à grande échelle, comme le tsunami, les ouragans et maintenant cette sécheresse sans précédent ," plaide, en octobre, Ciro Gomes, le ministre de l'intégration nationale, lors d'un tour de la région affectée. " Nous devrions tous être concernés et lancer une alerte au monde : la gestion irresponsable des ressources naturelles doit cesser, le plus tôt sera le mieux. " En fait, certains des secteurs les plus durement frappés par la sécheresse sont ceux qui ont fait le plus pour limiter ou contrôler le déboisement.
Par exemple en "Amazonas", un Etat plus grand que la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et l'Italie réunies, les fonctionnaires disent que 98 % de la forêt est resté intact, mais à l'inverse que ces superficies souffrent davantage que ceux des états voisins où le déboisement a été effréné.
Les habitants du fleuve qui sont assez vieux pour se rappeler "l'ère d'avant le déboisement à grande échelle" disent que la diminution du nombre d'arbres le long des rivières et des lacs a facilité l'accumulation de la vase. Par conséquent, ils affirment que des canaux de navigation restés ouverts, même au plus sévère des saisons sèches précédentes, sont maintenant bloqués et bouchés.
" Une Atlantique plus chaude aide non seulement à donner plus d'énergie aux ouragans, mais facilite aussi l'évaporation dans l'air ,"explique Luiz Gylvan Meira, un spécialiste en climatologie à l'Institut des Études Avancées à l'Université de São Paulo. " Mais quand cet air monte au-dessus des océans dans une région, il doit finalement redescendre ailleurs autrement, des milliers de milles plus loin. Dans ce cas, il est redescendu au niveau de l'Amazone occidentale, bloquant la formation des nuages qui normalement alimentent en pluie les sources des rivières qui grossissent l'Amazone. "
Les augmentations du déboisement enregistrées en Amazone ont ces dernières années joué aussi un rôle qui semble moins clairement identifié. Le gouvernement brésilien, souvent critiqué pour son laxisme face aux déprédations des bûcherons et des propriétaires de ranch, soutient qu'il n'y a aucun rapport direct, attribuant plutôt la sécheresse à des grandes forces externes sans contrôle par le pays.
" Il y a eu beaucoups de manifestations particulières à grande échelle, comme le tsunami, les ouragans et maintenant cette sécheresse sans précédent ," plaide, en octobre, Ciro Gomes, le ministre de l'intégration nationale, lors d'un tour de la région affectée. " Nous devrions tous être concernés et lancer une alerte au monde : la gestion irresponsable des ressources naturelles doit cesser, le plus tôt sera le mieux. " En fait, certains des secteurs les plus durement frappés par la sécheresse sont ceux qui ont fait le plus pour limiter ou contrôler le déboisement.
Par exemple en "Amazonas", un Etat plus grand que la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et l'Italie réunies, les fonctionnaires disent que 98 % de la forêt est resté intact, mais à l'inverse que ces superficies souffrent davantage que ceux des états voisins où le déboisement a été effréné.
Les habitants du fleuve qui sont assez vieux pour se rappeler "l'ère d'avant le déboisement à grande échelle" disent que la diminution du nombre d'arbres le long des rivières et des lacs a facilité l'accumulation de la vase. Par conséquent, ils affirment que des canaux de navigation restés ouverts, même au plus sévère des saisons sèches précédentes, sont maintenant bloqués et bouchés.

La recherche suggère aussi que la forêt elle-même et par conséquent son écosystème entier, est rendue plus vulnérable par la sécheresse. Quand privés d'une ration adéquate d'averses, les arbres drainent seulement l'eau du sol, ils refrènent ainsi la croissance de leurs troncs, croissance essentielle pour remplir correctement son rôle d'absorbtion d'immenses quantités de dioxyde de carbone dans l'air. " D'après M. Nepstad, parce que les sécheresses restent "enregistrées" dans les sols pendant une période qui peut durer quatre ans et plus, la situation reste toujours très critique et précaire et le restera, ". Où il y a" des forêts en mauvaise santé, "a-t-il ajouté, la perspective" de la mortalité massive d'arbres doit être prise en compte ainsi que leur facilité à s'embraser ".
Tandis que les scientifiques reconnaissent en grande partie que des températures plus élevées en Atlantique sont responsables de la sévérité des sécheresses de cette année, ils cherchent toujours une explication à ce phénomène. Cela pourrait être juste une perturbation passagère, mais être aussi un phénomène permanent, peut-être dû aux émissions de gaz à effets de serre.
Selon le directeur de l'Institut National du Brésil de Recherche Spatiale, Carlos Nobre qui contrôle des modèles climatiques dans l'Amazone, :" Effectivement, un effet du réchauffement mondial expliquerait des augmentations de températures océaniques, mais personne ne l'affirme encore, car c'est encore trop tôt et nous n'avons pas assez de données. " Des sécheresses comme celles-ci sont très rares, mais, si elles sont la conséquence d'une planète plus chaude, cela signifierait une fréquence soutenue de ces manifestations que nous aurions tout intérêt à surveiller. "
Les administrations locales en Amazone ne peuvent pas attendre les résultats de ces recherches et craignent que la sécheresse de cette année ne soit pas qu'une simple aberration. Elles ont donc déjà commencé à prendre toutes les mesures que leurs budgets limités leur permettent afin de se de se préparer à une situation identique qui se reproduirait.
Dans une région où l'eau a toujours été abondante et considérée comme telle, des programmes commencent juste à se mettre en place afin de construire des puits et des réservoirs. Des entrepôts d'alimentation, des réserves de carburant et de médicaments commencent à être édifiés dans l'expectative d'un isolement possible de ces communautés dans un proche avenir "conclut M. Braga, le gouverneur d'Amazonas. "Ce qui arrive n'est pas de notre faute. Nous n'avons pas réchauffé l'atmosphère ou coupé nos arbres. Mais nous payons le prix avec la souffrance de nos populations."
traduction bénévole de l'article de LARRY ROHTER du New York Times
Tandis que les scientifiques reconnaissent en grande partie que des températures plus élevées en Atlantique sont responsables de la sévérité des sécheresses de cette année, ils cherchent toujours une explication à ce phénomène. Cela pourrait être juste une perturbation passagère, mais être aussi un phénomène permanent, peut-être dû aux émissions de gaz à effets de serre.
Selon le directeur de l'Institut National du Brésil de Recherche Spatiale, Carlos Nobre qui contrôle des modèles climatiques dans l'Amazone, :" Effectivement, un effet du réchauffement mondial expliquerait des augmentations de températures océaniques, mais personne ne l'affirme encore, car c'est encore trop tôt et nous n'avons pas assez de données. " Des sécheresses comme celles-ci sont très rares, mais, si elles sont la conséquence d'une planète plus chaude, cela signifierait une fréquence soutenue de ces manifestations que nous aurions tout intérêt à surveiller. "
Les administrations locales en Amazone ne peuvent pas attendre les résultats de ces recherches et craignent que la sécheresse de cette année ne soit pas qu'une simple aberration. Elles ont donc déjà commencé à prendre toutes les mesures que leurs budgets limités leur permettent afin de se de se préparer à une situation identique qui se reproduirait.
Dans une région où l'eau a toujours été abondante et considérée comme telle, des programmes commencent juste à se mettre en place afin de construire des puits et des réservoirs. Des entrepôts d'alimentation, des réserves de carburant et de médicaments commencent à être édifiés dans l'expectative d'un isolement possible de ces communautés dans un proche avenir "conclut M. Braga, le gouverneur d'Amazonas. "Ce qui arrive n'est pas de notre faute. Nous n'avons pas réchauffé l'atmosphère ou coupé nos arbres. Mais nous payons le prix avec la souffrance de nos populations."
traduction bénévole de l'article de LARRY ROHTER du New York Times