Uranium: mission d'enquête sur la radioactivité dans le nord du Niger

"Nous avons entamé dans le nord des investigations approfondies sur les
dangers potentiels de radioactivité que représenteraient les usines
d'uranium pour les populations", a affirmé M. Lompo joint au téléphone à
Arlit (nord) qui abrite une des deux mines d'uranium.
Depuis plus d'un an, une controverse oppose le groupe français Areva, numéro
un mondial du nucléaire civil, qui exploite dans cette région deux gisements
de minerai d'uranium, à plusieurs petites ONG nigériennes, appuyées par des
associations anti-nucléaires françaises.
dangers potentiels de radioactivité que représenteraient les usines
d'uranium pour les populations", a affirmé M. Lompo joint au téléphone à
Arlit (nord) qui abrite une des deux mines d'uranium.
Depuis plus d'un an, une controverse oppose le groupe français Areva, numéro
un mondial du nucléaire civil, qui exploite dans cette région deux gisements
de minerai d'uranium, à plusieurs petites ONG nigériennes, appuyées par des
associations anti-nucléaires françaises.

"C'est vrai que les risques de radioactivité existent, mais il nous faut enquêter pour en savoir plus, car cela fait 38 ans que ces sociétés exploitent l'uranium dans la zone", a estimé M. Lompo.
"A travers les documents qui nous ont été fournis par les responsables des
compagnies concernées et élaborés après des enquêtes du groupe Areva, on peut dire qu'elles sont dans les normes requises" , a souligné M. Lompo.
L'enquête qui va durer jusqu'au 2 juin est menée par une équipe composée d'experts de l'Autorité nigérienne de radioactivité, des experts de l'environnement et des services de santé.
Sur le terrain, les enquêteurs ont déjà visité les deux mines d'uranium, l'une à ciel ouvert à Arlit et l'autre souterraine à Akokan (près d'Arlit).
"Ils ont effectué des prélèvements en divers endroits notamment sur l'eau potable distribuée aux populations par les deux compagnies et qui seront analysés pour déterminer la teneur radioactive" , selon M. Lompo.
"A travers les documents qui nous ont été fournis par les responsables des
compagnies concernées et élaborés après des enquêtes du groupe Areva, on peut dire qu'elles sont dans les normes requises" , a souligné M. Lompo.
L'enquête qui va durer jusqu'au 2 juin est menée par une équipe composée d'experts de l'Autorité nigérienne de radioactivité, des experts de l'environnement et des services de santé.
Sur le terrain, les enquêteurs ont déjà visité les deux mines d'uranium, l'une à ciel ouvert à Arlit et l'autre souterraine à Akokan (près d'Arlit).
"Ils ont effectué des prélèvements en divers endroits notamment sur l'eau potable distribuée aux populations par les deux compagnies et qui seront analysés pour déterminer la teneur radioactive" , selon M. Lompo.

La populations de deux localités situées au coeur du désert est estimée à environ 70.000 habitants, qui comptent parmi les plus déshérités du Niger.
"Les populations constatent des maladies, des morts inexpliquées et comme on ne leur fournit pas des explications, elles pensent qu'elles sont d'origine radioactive" , a indiqué à l'AFP Ahmed Raliou un journaliste nigérien.
"Ici tout est suspecté: les ferrailles issues des usines sont récupérées et réutilisées en ville, des millions de tonnes de résidus miniers sont stockés près de la ville et à l'air libre alors que les maladies professionnelles n'ont jamais été dépistées" , relève le journaliste.
Des milliers de personnes ont manifesté le 3 mai dernier à Arlit à l'appel de l'Ong nigérienne, Aghir In'Man ("bouclier de l'âme" en langue touareg), pour réclamer "une enquête sérieuse" sur les risques de radioactivité dans la zone.
Le Niger est le troisième producteur mondial d'uranium avec 9% de parts de marché (chiffres 2003), derrière Canada (29%) et l'Australie (22%).
"l’Environnement et les mécanismes moléculaires à l’origine des cancers" : Une conférence de Robert Bellé Par Gérard Borvon, le 30 mai 2006
Site en anglais
"Les populations constatent des maladies, des morts inexpliquées et comme on ne leur fournit pas des explications, elles pensent qu'elles sont d'origine radioactive" , a indiqué à l'AFP Ahmed Raliou un journaliste nigérien.
"Ici tout est suspecté: les ferrailles issues des usines sont récupérées et réutilisées en ville, des millions de tonnes de résidus miniers sont stockés près de la ville et à l'air libre alors que les maladies professionnelles n'ont jamais été dépistées" , relève le journaliste.
Des milliers de personnes ont manifesté le 3 mai dernier à Arlit à l'appel de l'Ong nigérienne, Aghir In'Man ("bouclier de l'âme" en langue touareg), pour réclamer "une enquête sérieuse" sur les risques de radioactivité dans la zone.
Le Niger est le troisième producteur mondial d'uranium avec 9% de parts de marché (chiffres 2003), derrière Canada (29%) et l'Australie (22%).
"l’Environnement et les mécanismes moléculaires à l’origine des cancers" : Une conférence de Robert Bellé Par Gérard Borvon, le 30 mai 2006
Site en anglais