VEOLIA

"Si on vous dit environnement, vous voyez quoi ? Vous voyez un arbre. Mais paradoxalement, il faut y voir un défit industriel. Parce qu'il faut savoir concilier activité humaine et environnement. L'augmentation de la consommation d'eau et d'énergie, de la production des déchets et l'encombrement des villes nécessite une solution industrielle. Une grande entreprise en a fait son métier. C'est le métier de Véolia environnement".
Grâce à Véolia, "l'environnement" devient "un défi industriel" . Il s'agit bien ici de faire passer l'activité industrielle de la firme pour une activité écologique. Mais cette vision de l'environnement par Véolia est très personnelle.
En effet, Véolia élimine une bonne part de ses déchets dans l'un de ses 70 incinérateurs. De plus, pour 8,6 millions de tonnes de déchets collectés, 4 sont éliminées dans l'un de ses 130 centres d'enfouissement technique (décharges). Heureusement, Véolia possède aussi 157 centres de tri et recyclage et 62 centres de compostage. Allez, encore un effort !
Concernant le traitement des déchets, la France possède le plus grand parc d'incinérateurs d'Europe (130 et 16 projets en cours), alors qu'une récente étude vient encore de confirmer le risque accru de développer un cancer à proximité d'un incinérateur(Floret et al., Environnement, Sciences et Technologies, 2006).
Pour ces raisons, ce message contrevient à l'article 2-1 de la recommandation "arguments écologiques" du BVP: "La publicité doit proscrire toute déclaration de nature à tromper directement ou indirectement les consommateur sur la réalité des avantages ou propriétés écologiques des produits ainsi que sur la réalité des actions que l'annonceur conduit en faveur de l'environnement".
Pour rappel :
En 2002, une campagne Veolia clamait que " la filiale de Veolia (Onyx) a traité, en 2002, plus de 54 millions de tonnes de déchets issus de cinq continents, un poids qui ne pèsera plus sur la nature", un message alors très critiqué par le WWF. En effet, le message sous-entendait que l'énorme quantité de déchets était réduite à néant. Mais Véolia "oubliait" de dire que, pour se débarrasser des déchets, l'entreprise a recours principalement à l'incinération. Or, un incinérateur qui brûle 110 000 tonnes de déchets, émet 102 500 tonnes de gaz carbonique.Sur son site Véolia-propreté, l'entreprise indique pourtant "Nous maîtrisons les rejets et préservons l'environnement".
De plus, l'utilisation du symbole de l'arbre parfaitement intégré dans l'environnement, suggère l'absence d'impact de l'activité de l'entreprise sur la nature. Or, les infrastructures industrielles de Véolia supportent les activités industrielles d'une multinationale : incinérateurs, usines, installations de traitement de l'eau, décharges...
La beauté du paysage n'en est que rehaussée !
Pour cette raison, elle contrevient à l'article 2-12: : "Le choix des signes ou des termes utilisés dans la publicité, ainsi que des couleurs qui pourraient y être associées, ne doit pas suggérer des vertus écologiques que le produit ne posséderait pas".
le site ALLIANCE pour la planète
Grâce à Véolia, "l'environnement" devient "un défi industriel" . Il s'agit bien ici de faire passer l'activité industrielle de la firme pour une activité écologique. Mais cette vision de l'environnement par Véolia est très personnelle.
En effet, Véolia élimine une bonne part de ses déchets dans l'un de ses 70 incinérateurs. De plus, pour 8,6 millions de tonnes de déchets collectés, 4 sont éliminées dans l'un de ses 130 centres d'enfouissement technique (décharges). Heureusement, Véolia possède aussi 157 centres de tri et recyclage et 62 centres de compostage. Allez, encore un effort !
Concernant le traitement des déchets, la France possède le plus grand parc d'incinérateurs d'Europe (130 et 16 projets en cours), alors qu'une récente étude vient encore de confirmer le risque accru de développer un cancer à proximité d'un incinérateur(Floret et al., Environnement, Sciences et Technologies, 2006).
Pour ces raisons, ce message contrevient à l'article 2-1 de la recommandation "arguments écologiques" du BVP: "La publicité doit proscrire toute déclaration de nature à tromper directement ou indirectement les consommateur sur la réalité des avantages ou propriétés écologiques des produits ainsi que sur la réalité des actions que l'annonceur conduit en faveur de l'environnement".
Pour rappel :
En 2002, une campagne Veolia clamait que " la filiale de Veolia (Onyx) a traité, en 2002, plus de 54 millions de tonnes de déchets issus de cinq continents, un poids qui ne pèsera plus sur la nature", un message alors très critiqué par le WWF. En effet, le message sous-entendait que l'énorme quantité de déchets était réduite à néant. Mais Véolia "oubliait" de dire que, pour se débarrasser des déchets, l'entreprise a recours principalement à l'incinération. Or, un incinérateur qui brûle 110 000 tonnes de déchets, émet 102 500 tonnes de gaz carbonique.Sur son site Véolia-propreté, l'entreprise indique pourtant "Nous maîtrisons les rejets et préservons l'environnement".
De plus, l'utilisation du symbole de l'arbre parfaitement intégré dans l'environnement, suggère l'absence d'impact de l'activité de l'entreprise sur la nature. Or, les infrastructures industrielles de Véolia supportent les activités industrielles d'une multinationale : incinérateurs, usines, installations de traitement de l'eau, décharges...
La beauté du paysage n'en est que rehaussée !
Pour cette raison, elle contrevient à l'article 2-12: : "Le choix des signes ou des termes utilisés dans la publicité, ainsi que des couleurs qui pourraient y être associées, ne doit pas suggérer des vertus écologiques que le produit ne posséderait pas".
le site ALLIANCE pour la planète
SUEZ

« "Notre nouveau nom symbolise notre volonté de nous engager dans le développement durable". ».
Peut-on avoir une explication de texte, SVP ? Là encore, ...l'information donnée sur la réalité de l'engagement de l'entreprise dans le développement durable est... inexistante.
Or, "La publicité doit exprimer exactement l'action d'un annonceur ou les propriétés de ses produits ou services" (article 1-2.2 des recommandations développement durable, et "si l'effort ne porte que sur un produit ou service ou sur un ou des éléments limités, le publicité ne peut exprimer un engagement total" ( art. 1-2.1).
Peut-on avoir une explication de texte, SVP ? Là encore, ...l'information donnée sur la réalité de l'engagement de l'entreprise dans le développement durable est... inexistante.
Or, "La publicité doit exprimer exactement l'action d'un annonceur ou les propriétés de ses produits ou services" (article 1-2.2 des recommandations développement durable, et "si l'effort ne porte que sur un produit ou service ou sur un ou des éléments limités, le publicité ne peut exprimer un engagement total" ( art. 1-2.1).