
« L’eau est un liquide transparent mais les gens qui nous la fournissent sont loin de l’être » lance avec aplomb Patrick Dufau de Lamothe, un usager par ailleurs diplômé d’expertise comptable à Bordeaux. Depuis douze ans il se bat pour éclaircir ses factures, celles de l’agglomération bordelaise « tombée sous la coupe de la Lyonnaise des eaux en 1992 pour un contrat de délégation de trente ans ».
« Chaque année sans aucune justification autre qu’une révision automatique des prix nous voyons nos factures grimper de 2.5% environ. En 2004 pour 120 m³ de consommation annuelle, j’ai réglé une facture de 374.65 € TTC. En 2005 si ma consommation reste identique je sais déjà que je paierai 384.27 € TTC. Soit 10 € de plus. Une hausse une fois et demie supérieure à l’inflation…Pourquoi ? » . Lassé de cette situation « sans contrôle démocratique », Patrick, qui participe activement à l’association Trans’cub, créée au moment du projet de métro s’attaque aujourd’hui au « contrat léonin »de la Lyonnaise. Trans’cub envisage de déposer une plainte au pénal « contre l’illégalité des contrats et des tarifs ».
« Un premier audit sur les comptes de cette entreprise avait déjà révélé en 1996 la surévaluation de ses charges, augmentant ainsi ses bénéfices de 60 %. Un premier avenant en 1997 n’a rien modifié puisque les bénéfices ayant été gonflés dès la prise de contrôle de la Lyonnaise les hausses sont automatiques. En tout cas, cette surfacturation rapportera 150 millions d’euros à la Lyonnaise sur trente ans ».
Autre exemple de cette voracité selon Patrick Dufau, les compteurs d’eau : « Quand la Lyonnaise a pris la délégation, la communauté urbaine (CUB) lui a vendu les 170 000 compteurs en place autour de 16€/pièce. Cela a rapporté 2.9 millions d’euros à la CUB . Ce qui n’a pas empêché le distributeur de fixer le montant de l’abonnement comme si ces compteurs avaient été achetés neufs et posés à ses frais. La location de ces compteurs d’occasion avec la prime fixe qui rémunère la Lyonnaise, tout cela coûte par abonné près de 60€ par an. »
Reste que le principal problème pour ce buveur d’eau combatif c’est le « laisser faire des élus ». « Ils se contentent de l’opacité des opérateurs privés, et je me demande quelle est la part de l’incompétence ou de l’irresponsabilité…
« Chaque année sans aucune justification autre qu’une révision automatique des prix nous voyons nos factures grimper de 2.5% environ. En 2004 pour 120 m³ de consommation annuelle, j’ai réglé une facture de 374.65 € TTC. En 2005 si ma consommation reste identique je sais déjà que je paierai 384.27 € TTC. Soit 10 € de plus. Une hausse une fois et demie supérieure à l’inflation…Pourquoi ? » . Lassé de cette situation « sans contrôle démocratique », Patrick, qui participe activement à l’association Trans’cub, créée au moment du projet de métro s’attaque aujourd’hui au « contrat léonin »de la Lyonnaise. Trans’cub envisage de déposer une plainte au pénal « contre l’illégalité des contrats et des tarifs ».
« Un premier audit sur les comptes de cette entreprise avait déjà révélé en 1996 la surévaluation de ses charges, augmentant ainsi ses bénéfices de 60 %. Un premier avenant en 1997 n’a rien modifié puisque les bénéfices ayant été gonflés dès la prise de contrôle de la Lyonnaise les hausses sont automatiques. En tout cas, cette surfacturation rapportera 150 millions d’euros à la Lyonnaise sur trente ans ».
Autre exemple de cette voracité selon Patrick Dufau, les compteurs d’eau : « Quand la Lyonnaise a pris la délégation, la communauté urbaine (CUB) lui a vendu les 170 000 compteurs en place autour de 16€/pièce. Cela a rapporté 2.9 millions d’euros à la CUB . Ce qui n’a pas empêché le distributeur de fixer le montant de l’abonnement comme si ces compteurs avaient été achetés neufs et posés à ses frais. La location de ces compteurs d’occasion avec la prime fixe qui rémunère la Lyonnaise, tout cela coûte par abonné près de 60€ par an. »
Reste que le principal problème pour ce buveur d’eau combatif c’est le « laisser faire des élus ». « Ils se contentent de l’opacité des opérateurs privés, et je me demande quelle est la part de l’incompétence ou de l’irresponsabilité…