Nous avons besoin de votre aide

Dans une zone où il peut arriver qu'il n'y ait pas de pluie pendant dix ans, une grande( très grande) compagnie veut "déplacer" les glacières qui sont l´unique source d´eau pure pour exploiter l'or qui est au-dessous.
Le gouvernement accepte et personne n'est informé.
Maintenant le projet va se concrétiser. Un projet qui veut utiliser des technologies interdites dans tous les pays du monde avec des cyanures. Bouger les glacières de la cordillere va polluer la moitié de l´eau de la zone et faire sauter les montagnes avec de la dynamite.
Essayons d´arrêter ce massacre, nous avons besoin de votre aide. 26 % de l´eau douce se trouve en Amérique du Sud.
C'est le premier projet d´une longue liste qui veut dynamiter la Cordillère .
L' irrationalité du marché oublie qu ´il faut protéger l´endroit oú nos fils vont grandir.
Le gouvernement accepte et personne n'est informé.
Maintenant le projet va se concrétiser. Un projet qui veut utiliser des technologies interdites dans tous les pays du monde avec des cyanures. Bouger les glacières de la cordillere va polluer la moitié de l´eau de la zone et faire sauter les montagnes avec de la dynamite.
Essayons d´arrêter ce massacre, nous avons besoin de votre aide. 26 % de l´eau douce se trouve en Amérique du Sud.
C'est le premier projet d´une longue liste qui veut dynamiter la Cordillère .
L' irrationalité du marché oublie qu ´il faut protéger l´endroit oú nos fils vont grandir.
liens informatifs

Cordillère et Pascua Lama, CHILI
Bulletin électronique de la Délégation régionale N°12 - Janvier 2004: http://www.ambafrance.org.br/culturel/bedr/BEDR12.pdf
SITE MINIER : http://www.infomine.com/index/properties/PASCUA_-_LAMA.html
[ Article du réseau d'Informations et de Solidarité avec l'Amérique Latine ]
url:http://http://risal.collectifs.net/article.php3?id_article=1454
Article du journal Le DEVOIR : http://www.ledevoir.com/2005/04/25/80239.html
http://www.lesaffaires.com/fr/Aujourdhui/detail.asp?id=181084&id_Section=809
Ecologie & investissements étrangers Chili : mobilisations contre des méga projets miniers
La population de plusieurs régions s’unit contre les dommages écologiques.
par Maxime Lowy
31 août 2005
article en espagnol
La vaste diversité géographique du Chili pourrait accroître les différences (culturelles) de caractère régional. Toutefois, le 9 juillet dernier, dans 20 villes de tout le pays, quelques 15.000 Chiliens se sont unis autour de la problématique environnementale, au cours d’une des premières manifestations à l’échelle nationale organisée pour dénoncer les pratiques dévastatrices qui ont un impact négatif sur l’environnement et la qualité de vie.
Bien que le modèle de développement économique du Chili soit basé à 70 pour cent sur l’exploitation des ressources naturelles, la défense de l’environnement n’a jamais été un grand motif de manifestations publiques. Depuis la chute de la dictature - il y a 15 ans (1973-1990)- les Chiliens sont descendus dans la rue pour défendre les droits de l’homme et pour des préoccupations sectorielles, mais n’ont jamais prêté la même attention aux questions environnementales. Cette fois, ils ont par contre participé à des manifestations simultanées, non seulement à Santiago, mais également à Arica, dans l’extrême nord, et à Puerto Montt, dans l’extrême Sud. Cette mobilisation témoigne d’une prise de conscience publique grandissante, chez les Chiliens, des effets de la dégradation de l’environnement sur leur vie quotidienne.
Les entreprises multinationales qui investissent dans des projets d’extraction de ressources naturelles génèrent de grandes attentes au sein des communautés où prédominent la pauvreté et le chômage. La population est divisée entre ceux qui voient ces projets comme un ballon d’oxygène immédiat à leurs privations économiques et ceux qui craignent de devoir payer, à long terme, un prix trop élevé en termes de santé et de sécurité.
Le cas de Pascua Lama
L’expérience de Pascua Lama, un projet mené dans la province septentrionale de Huasco (région III [1]) par la firme canadienne Barrick Gold (voir encadré ci-dessous), le troisième producteur aurifère au monde, en est un exemple. Barrick Gold espère pouvoir extraire une moyenne annuelle de 750.000 onces d’or et 30 millions d’onces d’argent de la mine de Pascua Lama au cours des dix premières années d’exploitation. L’entreprise exploite déjà 80% de réserves gisant sous trois glaciers qui alimentent les bassins hydrographiques de la fertile vallée du Huasco, où vivent 70 000 Chiliens.
Sur base du prix actuel de l’or, Barrick Gold estime, dans une publication de l’industrie minière, qu’elle amassera, grâce à la seule extraction aurifère, 7 milliards de dollars de bénéfices au cours des 17 années d’opération.
Pour atteindre cet impressionnant objectif financier, l’entreprise a toutefois besoin d’étendre son exploitation aux 20 % de réserves restants et prétend y arriver grâce un plan de gestion des glaciers qui implique de faire bouger les glaciers de place, chose qui n’a jamais été tenté nulle part dans le monde. Les rivières qui naissent au sommet des montagnes seront affectées par des eaux acides, ce qui représente une menace pour l’agriculture, la principale source d’alimentation de la vallée.
Peu d’emplois
Les défenseurs du projet présente la mine de Pascua Lama comme la panacée contre le chômage chronique qui affecte la Région III. Les écologistes signalent pourtant que cette promesse d’emploi se traduira par la création de 3.000 postes de travail durant la phase de construction, mais que, à terme, parmi les 1.000 emplois qui seront créés pour assurer le fonctionnement de la mine, pas plus de 40 postes reviendront aux gens de la région. Les autres offres d’emploi demandent du personnel hautement qualifié qui proviendra de zones urbaines plus importantes.
« L’agriculture, l’activité qui est la plus menacée par la construction de Pascua Lama, occupe 8.000 personnes », dit Patricio López, un des coordinateurs nationaux de la manifestation de défense de l’environnement et responsable des relations publiques de la Fondation Océana. « Il faut penser au nombre d’emplois que va créer la mine de Pascua Lama et au nombre qu’elle va supprimer. Pascua Lama est un projet qui va détruire l’environnement, qui ne va pas créer d’emplois, qui ne va pas rapporter d’impôts et qui va générer des bénéfices par millions ».
La décision de la Commission nationale de l’environnement (CONAMA) au sujet de l’expansion de Pascua Lama est attendue pour la mi-septembre.
A quelques 300 kilomètres plus au sud, la mine Los Pelambres exploite des réserves de cuivre, d’argent et d’or, près de la ville de Copiapó, dans la Région IV. En activité depuis 2000, Los Pelambres est une entreprise du groupe Luksic, responsable de graves dommages environnementaux au Pérou à cause de sa fabrique de vermicelles Luchetti.
Durant le processus d’extraction et de traitement minier, les produits de rebut, contenant des combinaisons d’arsenic, de cadmium, de plomb et de sulfure, sont séparés du minéral. Une petite partie de ces substances se répandent dans l’air sous forme de poussière, et la grosse partie est déposée dans des étangs artificiels de re-lavage. En dépit des garanties données par l’entreprise et le gouvernement sur le fait que ces dépôts ne représentaient aucun risque pour la santé, les craintes de la population ont été confirmées, en juin 2002, quand de fortes pluies ont fait déborder les étangs artificiels. Les résidus de cuivre qui y était concentrés se sont alors déversés dans les rivières.
Une gestion en rien exemplaire
En mai passé, le ministère de l’Economie a remis à Las Pelambres le Prix national de la qualité en reconnaissance de ses pratiques de gestion exemplaires. Un mois plus tard, des archéologues ont découvert que l’entreprise avait rasé des sites incas et diaguitas, vieux de 2.000 ans, durant la construction d’un nouvel étang, ajoutant de la sorte la destruction d’un site national historique à sa triste histoire environnementale.
Encore plus au sud, à Valdivia, dans la Région X, l’entreprise Celulosa Arauco y Constitución (CELCO) a débuté ses activités en février 2004. Six mois plus tard, des cygnes à col noir et d’autres espèces de la réserve naturelle Carlos Andwatter ont commencé à mourir.
Bien que chaque communauté se voit affectée par des conflits environnementaux spécifiques, elles partagent des caractéristiques similaires. Selon López, ce qui s’est passé avec CELCO et Pascual Lama est exemplatif « de la relation inappropriée qui règne entre projet d’investissement et autorités publiques, de l’autorité environnementale instituée qui ne sert strictement à rien et du travail de citoyens qui s’épuisent à dénoncer en vain la situation auprès de toutes les instances possibles ».
Alvaro Ramis représente le Centre oecuménique Diego de Medellín, un des groupements instigateurs des manifestations de défense de l’environnement et du Forum social chilien qui a eu lieu l’an passé. Ramis voit le Forum social comme le canal « qui a permis de rendre visibles des conflits environnementaux souvent cachés et de les faire vivre socialement, alors qu’il est généralement difficile de leur donner une visibilité dans la presse ».
López insiste sur le fait que « voici à peine cinq ans, on pensait habituellement que seule une sorte de tribu se préoccupait de l’environnement, que les écologistes vivaient dans leur bulle, dans leur propre microcosme. Cela faisait longtemps que nous essayions de briser cette image. Maintenant, après la marche, les gens ont compris quel lien existe entre l’environnement et l’économie. Cela nous réjouit de penser que la mobilisation a à voir avec cette façon d’envisager les choses ».
par Maxime Lowy
31 août 2005
article en espagnol
La vaste diversité géographique du Chili pourrait accroître les différences (culturelles) de caractère régional. Toutefois, le 9 juillet dernier, dans 20 villes de tout le pays, quelques 15.000 Chiliens se sont unis autour de la problématique environnementale, au cours d’une des premières manifestations à l’échelle nationale organisée pour dénoncer les pratiques dévastatrices qui ont un impact négatif sur l’environnement et la qualité de vie.
Bien que le modèle de développement économique du Chili soit basé à 70 pour cent sur l’exploitation des ressources naturelles, la défense de l’environnement n’a jamais été un grand motif de manifestations publiques. Depuis la chute de la dictature - il y a 15 ans (1973-1990)- les Chiliens sont descendus dans la rue pour défendre les droits de l’homme et pour des préoccupations sectorielles, mais n’ont jamais prêté la même attention aux questions environnementales. Cette fois, ils ont par contre participé à des manifestations simultanées, non seulement à Santiago, mais également à Arica, dans l’extrême nord, et à Puerto Montt, dans l’extrême Sud. Cette mobilisation témoigne d’une prise de conscience publique grandissante, chez les Chiliens, des effets de la dégradation de l’environnement sur leur vie quotidienne.
Les entreprises multinationales qui investissent dans des projets d’extraction de ressources naturelles génèrent de grandes attentes au sein des communautés où prédominent la pauvreté et le chômage. La population est divisée entre ceux qui voient ces projets comme un ballon d’oxygène immédiat à leurs privations économiques et ceux qui craignent de devoir payer, à long terme, un prix trop élevé en termes de santé et de sécurité.
Le cas de Pascua Lama
L’expérience de Pascua Lama, un projet mené dans la province septentrionale de Huasco (région III [1]) par la firme canadienne Barrick Gold (voir encadré ci-dessous), le troisième producteur aurifère au monde, en est un exemple. Barrick Gold espère pouvoir extraire une moyenne annuelle de 750.000 onces d’or et 30 millions d’onces d’argent de la mine de Pascua Lama au cours des dix premières années d’exploitation. L’entreprise exploite déjà 80% de réserves gisant sous trois glaciers qui alimentent les bassins hydrographiques de la fertile vallée du Huasco, où vivent 70 000 Chiliens.
Sur base du prix actuel de l’or, Barrick Gold estime, dans une publication de l’industrie minière, qu’elle amassera, grâce à la seule extraction aurifère, 7 milliards de dollars de bénéfices au cours des 17 années d’opération.
Pour atteindre cet impressionnant objectif financier, l’entreprise a toutefois besoin d’étendre son exploitation aux 20 % de réserves restants et prétend y arriver grâce un plan de gestion des glaciers qui implique de faire bouger les glaciers de place, chose qui n’a jamais été tenté nulle part dans le monde. Les rivières qui naissent au sommet des montagnes seront affectées par des eaux acides, ce qui représente une menace pour l’agriculture, la principale source d’alimentation de la vallée.
Peu d’emplois
Les défenseurs du projet présente la mine de Pascua Lama comme la panacée contre le chômage chronique qui affecte la Région III. Les écologistes signalent pourtant que cette promesse d’emploi se traduira par la création de 3.000 postes de travail durant la phase de construction, mais que, à terme, parmi les 1.000 emplois qui seront créés pour assurer le fonctionnement de la mine, pas plus de 40 postes reviendront aux gens de la région. Les autres offres d’emploi demandent du personnel hautement qualifié qui proviendra de zones urbaines plus importantes.
« L’agriculture, l’activité qui est la plus menacée par la construction de Pascua Lama, occupe 8.000 personnes », dit Patricio López, un des coordinateurs nationaux de la manifestation de défense de l’environnement et responsable des relations publiques de la Fondation Océana. « Il faut penser au nombre d’emplois que va créer la mine de Pascua Lama et au nombre qu’elle va supprimer. Pascua Lama est un projet qui va détruire l’environnement, qui ne va pas créer d’emplois, qui ne va pas rapporter d’impôts et qui va générer des bénéfices par millions ».
La décision de la Commission nationale de l’environnement (CONAMA) au sujet de l’expansion de Pascua Lama est attendue pour la mi-septembre.
A quelques 300 kilomètres plus au sud, la mine Los Pelambres exploite des réserves de cuivre, d’argent et d’or, près de la ville de Copiapó, dans la Région IV. En activité depuis 2000, Los Pelambres est une entreprise du groupe Luksic, responsable de graves dommages environnementaux au Pérou à cause de sa fabrique de vermicelles Luchetti.
Durant le processus d’extraction et de traitement minier, les produits de rebut, contenant des combinaisons d’arsenic, de cadmium, de plomb et de sulfure, sont séparés du minéral. Une petite partie de ces substances se répandent dans l’air sous forme de poussière, et la grosse partie est déposée dans des étangs artificiels de re-lavage. En dépit des garanties données par l’entreprise et le gouvernement sur le fait que ces dépôts ne représentaient aucun risque pour la santé, les craintes de la population ont été confirmées, en juin 2002, quand de fortes pluies ont fait déborder les étangs artificiels. Les résidus de cuivre qui y était concentrés se sont alors déversés dans les rivières.
Une gestion en rien exemplaire
En mai passé, le ministère de l’Economie a remis à Las Pelambres le Prix national de la qualité en reconnaissance de ses pratiques de gestion exemplaires. Un mois plus tard, des archéologues ont découvert que l’entreprise avait rasé des sites incas et diaguitas, vieux de 2.000 ans, durant la construction d’un nouvel étang, ajoutant de la sorte la destruction d’un site national historique à sa triste histoire environnementale.
Encore plus au sud, à Valdivia, dans la Région X, l’entreprise Celulosa Arauco y Constitución (CELCO) a débuté ses activités en février 2004. Six mois plus tard, des cygnes à col noir et d’autres espèces de la réserve naturelle Carlos Andwatter ont commencé à mourir.
Bien que chaque communauté se voit affectée par des conflits environnementaux spécifiques, elles partagent des caractéristiques similaires. Selon López, ce qui s’est passé avec CELCO et Pascual Lama est exemplatif « de la relation inappropriée qui règne entre projet d’investissement et autorités publiques, de l’autorité environnementale instituée qui ne sert strictement à rien et du travail de citoyens qui s’épuisent à dénoncer en vain la situation auprès de toutes les instances possibles ».
Alvaro Ramis représente le Centre oecuménique Diego de Medellín, un des groupements instigateurs des manifestations de défense de l’environnement et du Forum social chilien qui a eu lieu l’an passé. Ramis voit le Forum social comme le canal « qui a permis de rendre visibles des conflits environnementaux souvent cachés et de les faire vivre socialement, alors qu’il est généralement difficile de leur donner une visibilité dans la presse ».
López insiste sur le fait que « voici à peine cinq ans, on pensait habituellement que seule une sorte de tribu se préoccupait de l’environnement, que les écologistes vivaient dans leur bulle, dans leur propre microcosme. Cela faisait longtemps que nous essayions de briser cette image. Maintenant, après la marche, les gens ont compris quel lien existe entre l’environnement et l’économie. Cela nous réjouit de penser que la mobilisation a à voir avec cette façon d’envisager les choses ».
Barrick Gold, troisième plus importante société aurifère au monde, Article www.lesaffaires.com/fr
La troisième plus importante société aurifère au monde ira de l'avant avec son projet de gigantesque mine en Amérique du Sud, au coût de plus de 1,4 milliard $US
Barrick Gold, troisième plus importante société aurifère au monde, a confirmé à Toronto, mardi, qu'elle irait de l'avant avec son projet de gigantesque mine en Amérique du Sud, au coût de plus de 1,4 milliard $ US, la production devant y commencer d'ici à 2009.
La mine Pascua-Lama, qui sera située à la frontière entre le Chili et l'Argentine, donnera en principe lieu à la production de 750 000 à 775 000 onces d'or par an, pendant les 10 premières des 20 années durant lesquelles elle devrait être exploitée, a fait savoir le chef de la direction de l'entreprise, Greg Wilkins, lors d'une conférence téléphonique. M. Wilkins a présenté le projet Pascua-Lama comme "un actif très important pour Barrick".
"Il s'agit d'un élément clé de nos réserves. Il représente quelque 20 pour cent de nos réserves, alors nous n'avons pas besoin d'en faire l'acquisition", a-t-il affirmé. "De toute évidence, cela va être un projet à long terme pour Barrick."
Barrick a fait part de ses intentions relativement au projet Pascua-Lama alors qu'elle annonçait avoir enregistré lors du deuxième trimestre de 2004 une diminution de 42 pour cent de son bénéfice net, qui s'est établi à 34 millions $ US, en raison de ventes en baisse.
L'or produit à la mine Pascua-Lama s'ajoutera aux quelque 6,8 millions à 7,0 millions d'onces de ce métal précieux que la société s'attend à produire annuellement d'ici à 2007. Cette année, l'entreprise a pour objectif une production de 5,5 millions d'onces d'or.
Barrick va également produire 30 millions d'onces d'argent par année, ce qui en fera, a soutenu la société torontoise, le plus important producteur d'argent au monde.
Barrick, dont les résultats sont rendus publics en devises américaines, a enregistré un bénéfice net de 34 millions $ US, soit 0,06 $ US par action, lors du trimestre clos le 30 juin 2004, comparativement à un bénéfice net de 59 millions $ US (0,11 $ US par action) un an auparavant.
Les ventes d'or de la société se sont établies à 454 millions $ US, contre 491 millions $ US précédemment.
Barrick Gold, troisième plus importante société aurifère au monde, a confirmé à Toronto, mardi, qu'elle irait de l'avant avec son projet de gigantesque mine en Amérique du Sud, au coût de plus de 1,4 milliard $ US, la production devant y commencer d'ici à 2009.
La mine Pascua-Lama, qui sera située à la frontière entre le Chili et l'Argentine, donnera en principe lieu à la production de 750 000 à 775 000 onces d'or par an, pendant les 10 premières des 20 années durant lesquelles elle devrait être exploitée, a fait savoir le chef de la direction de l'entreprise, Greg Wilkins, lors d'une conférence téléphonique. M. Wilkins a présenté le projet Pascua-Lama comme "un actif très important pour Barrick".
"Il s'agit d'un élément clé de nos réserves. Il représente quelque 20 pour cent de nos réserves, alors nous n'avons pas besoin d'en faire l'acquisition", a-t-il affirmé. "De toute évidence, cela va être un projet à long terme pour Barrick."
Barrick a fait part de ses intentions relativement au projet Pascua-Lama alors qu'elle annonçait avoir enregistré lors du deuxième trimestre de 2004 une diminution de 42 pour cent de son bénéfice net, qui s'est établi à 34 millions $ US, en raison de ventes en baisse.
L'or produit à la mine Pascua-Lama s'ajoutera aux quelque 6,8 millions à 7,0 millions d'onces de ce métal précieux que la société s'attend à produire annuellement d'ici à 2007. Cette année, l'entreprise a pour objectif une production de 5,5 millions d'onces d'or.
Barrick va également produire 30 millions d'onces d'argent par année, ce qui en fera, a soutenu la société torontoise, le plus important producteur d'argent au monde.
Barrick, dont les résultats sont rendus publics en devises américaines, a enregistré un bénéfice net de 34 millions $ US, soit 0,06 $ US par action, lors du trimestre clos le 30 juin 2004, comparativement à un bénéfice net de 59 millions $ US (0,11 $ US par action) un an auparavant.
Les ventes d'or de la société se sont établies à 454 millions $ US, contre 491 millions $ US précédemment.
Proyecto Pascua Lama

[Chile, es un país con grandes reservas de agua dulce entre ríos, lagos y glaciares.
Como todos deben saber, el agua es un recurso muy importante y por el cuál se anuncian los grandes conflictos bélicos del futuro. Existe en la 3°Región de nuestro país un lugar llamado el Valle de San Félix, comuna sin cesantía, que está formado por agricultores que aportan la 2° cantidad de dinero más grande del país (como región), este lugar se abastece de agua por 2 ríos que nacen de los "deshielos" de glaciares cordilleranos que los rodean y que tienen el agua más pura de Chile.
El lió es que como muy poca gente sabe, bajo estos milenarios glaciares se encuentra el TESORO DE AMÉRICA que consiste en DECENAS DE BILLONES DE DÓLARES en oro, plata y otros muchos metales. Para extraer estos metales es necesario romper estos glaciares, algo que nunca se ha hecho en el mundo y hacer dos agujeros como Chuquicamata, uno para extracción y otro para deshechos porque las mineras no reciclan nada.
Este proyecto ya está aprobado por nuestro gobierno y empieza a funcionar el próximo año, sólo porque los agricultores de la zona han logrado retrasarlo. El proyecto lleva el nombre de Pascua Lama y será realizado por una multinacional de la que es socio Bush padre....
Lo terrible de esto, es que ellos al destruir el glaciar no solo destruyen una reserva de agua, atrapan los 2 ríos que abastecen la zona, y devuelven el agua a la gente
convertida en agua que sólo sirve para regar, (o sea ni consumo humano ni animal)
sino que aparte de todo, HASTA EL ÚLTIMO GRAMO DE ORO SE VA DIRECTO
A LA RESERVA GRINGA, NO QUEDA NI UN GRAMO AQUÍ LO ÚNICO QUE NOS VA A QUEDAR A NOSOTROS ES AGUA SUCIA, CONTAMINACIÓN Y ENFERMEDADES. ....Esta gente lleva mucho tiempo luchando por su tierra y su fuente de trabajo,
no han aparecido en TV por orden del Ministerio del Interior, su única solución es que más gente lo sepa y poder llegar a cortes internacionales... mas info ]url:http://santiago.indymedia.org/news/2005/02/29511.php
--------------------------------------------------------------------------------
De LocOtes CreW!!
22/Mar/2005 18:57 GMT-4 IP guardada Perfil Privado
SaUnSiStEm
Demosapien
Mensajes: 60
Desde: 23/May/2003
Estado: Desconectado RE: Proyecto Pascua Lama
El viejo amigo de Pinochet se adueño de minas enteritas, como el peñon , que parece era de oro. Lo de pascua lama tb estuvo metido, las primeras aproximaciones se hicieron gracias a unas gestiones de su cuñado, que en ese tiempo se hacia cargo de ciertas inversiones. De ahi vinieron los gringos estos de la barrick gold , hicieron los estudios y comenzaron a excavar pa cachar la ley del metal, hecho que incluso inauguro Frei , y salio en la tele. Obvio, paso piola, y ahora que ya estan llegando los camiones con los explosivos pa hacer pedazos los glaciares saltan los ecologistas. COYUNTURALES LOS WEONES
Chile, hace mucho tiempo, da en concesion a grandes transnacionales sectores del pais para que puedan explotarlos, si kieren van a la subse de mineria y piden mapitas del terreno dado pa fines mineros...
El problema no es que rompan glaciares,sino kien se lleva la plata, quien pierde con , a kienes perjudica, a kienes no se consulto...El pueblo debe organizarse y rebelarse ya!
http://www.zonaminera.com/mineras/pascualama.htm
Como todos deben saber, el agua es un recurso muy importante y por el cuál se anuncian los grandes conflictos bélicos del futuro. Existe en la 3°Región de nuestro país un lugar llamado el Valle de San Félix, comuna sin cesantía, que está formado por agricultores que aportan la 2° cantidad de dinero más grande del país (como región), este lugar se abastece de agua por 2 ríos que nacen de los "deshielos" de glaciares cordilleranos que los rodean y que tienen el agua más pura de Chile.
El lió es que como muy poca gente sabe, bajo estos milenarios glaciares se encuentra el TESORO DE AMÉRICA que consiste en DECENAS DE BILLONES DE DÓLARES en oro, plata y otros muchos metales. Para extraer estos metales es necesario romper estos glaciares, algo que nunca se ha hecho en el mundo y hacer dos agujeros como Chuquicamata, uno para extracción y otro para deshechos porque las mineras no reciclan nada.
Este proyecto ya está aprobado por nuestro gobierno y empieza a funcionar el próximo año, sólo porque los agricultores de la zona han logrado retrasarlo. El proyecto lleva el nombre de Pascua Lama y será realizado por una multinacional de la que es socio Bush padre....
Lo terrible de esto, es que ellos al destruir el glaciar no solo destruyen una reserva de agua, atrapan los 2 ríos que abastecen la zona, y devuelven el agua a la gente
convertida en agua que sólo sirve para regar, (o sea ni consumo humano ni animal)
sino que aparte de todo, HASTA EL ÚLTIMO GRAMO DE ORO SE VA DIRECTO
A LA RESERVA GRINGA, NO QUEDA NI UN GRAMO AQUÍ LO ÚNICO QUE NOS VA A QUEDAR A NOSOTROS ES AGUA SUCIA, CONTAMINACIÓN Y ENFERMEDADES. ....Esta gente lleva mucho tiempo luchando por su tierra y su fuente de trabajo,
no han aparecido en TV por orden del Ministerio del Interior, su única solución es que más gente lo sepa y poder llegar a cortes internacionales... mas info ]url:http://santiago.indymedia.org/news/2005/02/29511.php
--------------------------------------------------------------------------------
De LocOtes CreW!!
22/Mar/2005 18:57 GMT-4 IP guardada Perfil Privado
SaUnSiStEm
Demosapien
Mensajes: 60
Desde: 23/May/2003
Estado: Desconectado RE: Proyecto Pascua Lama
El viejo amigo de Pinochet se adueño de minas enteritas, como el peñon , que parece era de oro. Lo de pascua lama tb estuvo metido, las primeras aproximaciones se hicieron gracias a unas gestiones de su cuñado, que en ese tiempo se hacia cargo de ciertas inversiones. De ahi vinieron los gringos estos de la barrick gold , hicieron los estudios y comenzaron a excavar pa cachar la ley del metal, hecho que incluso inauguro Frei , y salio en la tele. Obvio, paso piola, y ahora que ya estan llegando los camiones con los explosivos pa hacer pedazos los glaciares saltan los ecologistas. COYUNTURALES LOS WEONES
Chile, hace mucho tiempo, da en concesion a grandes transnacionales sectores del pais para que puedan explotarlos, si kieren van a la subse de mineria y piden mapitas del terreno dado pa fines mineros...
El problema no es que rompan glaciares,sino kien se lleva la plata, quien pierde con , a kienes perjudica, a kienes no se consulto...El pueblo debe organizarse y rebelarse ya!
http://www.zonaminera.com/mineras/pascualama.htm