
origine inconnue, veuillez nous excuser de cet emprunt
C' est le message qu'ont voulu faire passer nombre d'ONG, vendredi, en manifestant devant le Palais des congrès à Paris où se tenait l'assemblée générale des actionnaires de Suez.
Cette multinationale française est l'une des cibles privilégiées des ONG. Autour de France Libertés (la fondation de Danielle Mitterrand), de l'ACME (Association pour le contrat mondial de l'eau), d'ONG comme les Amis de la terre ou Anticor (l'association de l'ex-juge Eric Halphen) et d'élus socialistes ou verts (Henri Emmanuelli, Martine Billard...), elles ont dénoncé les ratés des concessions de services publics dans les pays du Sud.
Ainsi, Valéria Vaccaro, présidente de l'Union des usagers argentins, s'est insurgée contre « la mise en danger de la santé publique et de la vie des gens par la politique de Suez" . Pour elle, « Suez agit de manière illégale. Dans les contrats, elle s'engage à ne pas augmenter le prix de l'eau et à faire des investissements pour améliorer le service. En fait, les prix augmentent et les investissements sont repoussés ».
Miriam Guiuo, des Philippines, surenchérit : « Dans mon pays, depuis l'arrivée de Suez en 1997, le prix de l'eau a augmenté de 450 %. »
En Bolivie, des mouvements sociaux ont éclaté en mars pour réclamer le départ de Suez et la création d'une entreprise publique mixte. Le leader du mouvement, Abel Mamani, explique : « Dans mon pays, les gens boivent de l'eau contaminée car le retraitement n'est pas assuré par Suez .» Pis, environ 200 000 Boliviens n'ont pas accès à l'eau. Et il conclut, dépité : « Suez privilégie les profits aux dépens des hommes et de leur droit à l'eau.»
La multinationale, elle, accuse les altermondialistes de « se tromper de combat», estimant que «la question n'est pas de savoir si les services de l'eau doivent être publics ou privés, mais de voir si tout le monde y a accès». A cela, Jean-Luc Touly, président de l'ACME, répond, cinglant : « L'eau appartient à tout le monde, pas à une entreprise privée. Un point c'est tout. »
Cette multinationale française est l'une des cibles privilégiées des ONG. Autour de France Libertés (la fondation de Danielle Mitterrand), de l'ACME (Association pour le contrat mondial de l'eau), d'ONG comme les Amis de la terre ou Anticor (l'association de l'ex-juge Eric Halphen) et d'élus socialistes ou verts (Henri Emmanuelli, Martine Billard...), elles ont dénoncé les ratés des concessions de services publics dans les pays du Sud.
Ainsi, Valéria Vaccaro, présidente de l'Union des usagers argentins, s'est insurgée contre « la mise en danger de la santé publique et de la vie des gens par la politique de Suez" . Pour elle, « Suez agit de manière illégale. Dans les contrats, elle s'engage à ne pas augmenter le prix de l'eau et à faire des investissements pour améliorer le service. En fait, les prix augmentent et les investissements sont repoussés ».
Miriam Guiuo, des Philippines, surenchérit : « Dans mon pays, depuis l'arrivée de Suez en 1997, le prix de l'eau a augmenté de 450 %. »
En Bolivie, des mouvements sociaux ont éclaté en mars pour réclamer le départ de Suez et la création d'une entreprise publique mixte. Le leader du mouvement, Abel Mamani, explique : « Dans mon pays, les gens boivent de l'eau contaminée car le retraitement n'est pas assuré par Suez .» Pis, environ 200 000 Boliviens n'ont pas accès à l'eau. Et il conclut, dépité : « Suez privilégie les profits aux dépens des hommes et de leur droit à l'eau.»
La multinationale, elle, accuse les altermondialistes de « se tromper de combat», estimant que «la question n'est pas de savoir si les services de l'eau doivent être publics ou privés, mais de voir si tout le monde y a accès». A cela, Jean-Luc Touly, président de l'ACME, répond, cinglant : « L'eau appartient à tout le monde, pas à une entreprise privée. Un point c'est tout. »