Toutes les infos concernant Mexico 2006
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Association pour un Contrat Mondial de l'eau lutte sur la planète pour l'accès libre par tous à l'eau, potable et à l'assainissement sans contrepartie marchande. Elle revendique son statut de droit et de bien commun de l'humanité.
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Pétition nationale à signer Non à un data center comme à Wissous sans garantie environnementale et de santé
05/05/2023 15:03 - JEAN-LUC TOULY -
AFFAIRE DUSSOPT : LE MARCHÉ DE L'EAU, UNE LONGUE HISTOIRE DE CORRUPTION
14/02/2023 23:00 - JEAN-LUC TOULY -
COMITÉ SEDIF DU JEUDI 13 OCTOBRE 2022 : SUIVEZ LA SÉANCE EN DIRECT SUR YOUTUBE 10 points sont à l'ordre du jour de cette séance à l'usine de Choisy-le-Roi
21/11/2022 08:46 - JEAN-LUC TOULY -
Sedif : passez à l'eau engagée
21/11/2022 08:43 - JEAN-LUC TOULY -
Le Journal le Télégramme du 27 août 2022 : Privatisation de l’eau : que font les autres États ?
28/08/2022 13:40 - JEAN-LUC TOULY -
Table ronde dimanche 4 septembre 14h30-16h dans la Pagode : Tibet-Himalaya : L'eau douce, les enjeux environnementaux d'un écosystème menacé
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Le fleuve Yangtsé en Asie se dessèche sur ses rives et son lit émerge dans certaines régions. Mais ce sont les affluents du Yangtsé qui sont déjà intensément desséchés. La Chine a annoncé une alerte à la sécheresse à l'échelle nationale pour la première fois en neuf ans, et sa vague de chaleur est la plus longue en six décennies.
L'impact du séchage du Yangtsé a été énorme. Au Sichuan, une province de 84 millions d'habitants, l'hydroélectricité représente environ 80% de la capacité électrique. Une grande partie de cela provient du fleuve Yangtsé, et à mesure que son débit ralentit, la production d'électricité a diminué, laissant les autorités ordonner la fermeture de toutes ses usines pendant six jours
28/08/2022 12:09 - JEAN-LUC TOULY -
"Guadeloupe, l’île sans eau", un livre-enquête implacable
Voir l'article complet
Dans une enquête exhaustive et documentée, les auteurs Thierry Gadault et Marc Laimé effectuent une analyse impitoyable de la gestion de l’eau en Guadeloupe et de ses multiples conséquences sur les plans sanitaire, social et économique. À lire absolument si l’on veut comprendre les soubresauts qui agitent l’archipel de manière récurrente
28/08/2022 12:04 - JEAN-LUC TOULY -
Eau potable : dans quelle région de France est-elle la plus chère ?
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Le prix moyen de l'eau en France est en légère hausse par rapport à l'année précédente. Sur la base d'une consommation annuelle de 120 m³, il s’élève à 4,3 euros le mètre cube au 1er janvier 2021, contre 4,19 euros au 1er janvier 2020. Ce prix global moyen comprend l'eau potable (2,11 euros/m³) et l'assainissement collectif (2,19 euros/m³)
En Outre-mer, les écarts sont encore plus marqués avec un prix moyen de l'eau plus élevé en Guadeloupe (6,52 euros/m³) qu'à La Réunion (2,66 euros/m³)
28/08/2022 12:02 - JEAN-LUC TOULY -
RCI : La Guadeloupe championne de France du gaspillage d'eau potable
28/08/2022 11:59 - JEAN-LUC TOULY -
Guadeloupe, l’île sans eau : La faillite d'une autorité
28/01/2022 23:43 - JEAN-LUC TOULY
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MEXICO 2006 le forum officiel

Les 13 000 participants au IVe Forum de l'eau (1), issus de quelque 130 pays, se sont séparés hier, le 22 mars, journée mondiale de l'eau, à Mexico après sept jours de travaux, sur un double constat : l'objectif des Nations unies de diviser par deux d'ici 2015 le nombre de personnes n'ayant pas accès à l'eau potable dans le monde (1,3 milliard d'individus) ne sera pas atteint si tous les acteurs ne se retroussent pas les manches. Pour y parvenir, il faut s'appuyer plus sur les collectivités locales, trouver les financements adéquats, faire preuve de pragmatisme et, surtout, surmonter les postures idéologiques. «Il faut arrêter de dogmatiser», dit Patrice Fonlladosa, patron de Veolia Eau pour l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Inde, selon qui le débat public-privé est dépassé.
Chantage.
Abel Mamani Pourtant, c'est bien cette question qui a animé le Forum. L'exemple tout récent de l'Argentine, qui a décidé de rompre son contrat avec Suez ou celui de l'Uruguay, qui a inscrit dans sa Constitution un droit à l'eau et renationalise les concessions confiées à des entreprises privées, ont servi de base à nombre de discussions. Le ministre bolivien de l'Eau, Abel Mamani, a dénoncé «la pression, le chantage» du secteur privé.
«On a perdu vingt ans sur la question de l'eau, on n'en perdra pas vingt de plus», assure son conseiller, Pablo Salon, qui regrette les signaux envoyés par les institutions financières : «Attendez pendant deux ans de voir si votre nouvelle entreprise publique fonctionne bien et on verra si on vous finance, nous dit la Banque mondiale.» Pour lui, il vaudrait mieux «réfléchir à la manière dont on peut améliorer les entreprises publiques plutôt que de faire pression via les privées».
La Banque mondiale, présente en observateur, et qui a financé de nombreux projets de privatisation, s'est défendue de vouloir influer sur le Forum mondial. «Le sujet provoque beaucoup d'émotion parce que l'eau est intimement liée à la vie, la santé», avoue Jamal Saghir, directeur de l'eau et de l'assainissement de l'institution internationale. La réalité est que l'on ne peut pas trouver une solution unique. L'objectif est d'offrir un service de l'eau efficace au coût le plus bas possible pour les classes défavorisées. Nous devons surmonter le débat public-privé. Mais il n'y a pas de miracle, il faut que quelqu'un paie : ce sont les consommateurs ou les Etats.»
Minimum.
manifestants à mexico réclamant l'accès à l'eau Le pragmatisme devrait prévaloir : public, privé, partenariat, toutes les solutions doivent être examinées. Ce n'est pas l'avis de Danielle Mitterrand. «
L'eau n'est pas une marchandise, enrage la présidente de France Libertés, son prix n'existe pas. Le service de l'eau ne peut pas être l'affaire de marchands.»
Elle réclame, comme de nombreuses organisations non gouvernementales, un droit à 40 litres d'eau gratuite par personne et par jour. Selon l'Organisation mondiale de la santé, 20 litres par jour et par personne représentent le minimum pour assurer la survie, et 50, le minimum pour maintenir une hygiène corporelle décente.
(1) ONG, représentants des collectivités locales, industriels, délégations ministérielles...
Chantage.
Abel Mamani Pourtant, c'est bien cette question qui a animé le Forum. L'exemple tout récent de l'Argentine, qui a décidé de rompre son contrat avec Suez ou celui de l'Uruguay, qui a inscrit dans sa Constitution un droit à l'eau et renationalise les concessions confiées à des entreprises privées, ont servi de base à nombre de discussions. Le ministre bolivien de l'Eau, Abel Mamani, a dénoncé «la pression, le chantage» du secteur privé.
«On a perdu vingt ans sur la question de l'eau, on n'en perdra pas vingt de plus», assure son conseiller, Pablo Salon, qui regrette les signaux envoyés par les institutions financières : «Attendez pendant deux ans de voir si votre nouvelle entreprise publique fonctionne bien et on verra si on vous finance, nous dit la Banque mondiale.» Pour lui, il vaudrait mieux «réfléchir à la manière dont on peut améliorer les entreprises publiques plutôt que de faire pression via les privées».
La Banque mondiale, présente en observateur, et qui a financé de nombreux projets de privatisation, s'est défendue de vouloir influer sur le Forum mondial. «Le sujet provoque beaucoup d'émotion parce que l'eau est intimement liée à la vie, la santé», avoue Jamal Saghir, directeur de l'eau et de l'assainissement de l'institution internationale. La réalité est que l'on ne peut pas trouver une solution unique. L'objectif est d'offrir un service de l'eau efficace au coût le plus bas possible pour les classes défavorisées. Nous devons surmonter le débat public-privé. Mais il n'y a pas de miracle, il faut que quelqu'un paie : ce sont les consommateurs ou les Etats.»
Minimum.
manifestants à mexico réclamant l'accès à l'eau Le pragmatisme devrait prévaloir : public, privé, partenariat, toutes les solutions doivent être examinées. Ce n'est pas l'avis de Danielle Mitterrand. «
L'eau n'est pas une marchandise, enrage la présidente de France Libertés, son prix n'existe pas. Le service de l'eau ne peut pas être l'affaire de marchands.»
Elle réclame, comme de nombreuses organisations non gouvernementales, un droit à 40 litres d'eau gratuite par personne et par jour. Selon l'Organisation mondiale de la santé, 20 litres par jour et par personne représentent le minimum pour assurer la survie, et 50, le minimum pour maintenir une hygiène corporelle décente.
(1) ONG, représentants des collectivités locales, industriels, délégations ministérielles...
JEAN-LUC TOULY
Rédigé par JEAN-LUC TOULY le Samedi 25 Mars 2006 à 21:34