LES FAITS ET L'HISTORIQUE

L'Association PREVHE "est née de l'inquiétude de citoyens devant les dangers du projet de pompage de la source des Cent-Fonts, pour la survie des espèces rares et des équilibres de la zone, de la vallée de la Buège en amont, des gorges de l'Hérault en aval".
Face à un refus catégorique d'étude d'impact préalable, comme à l'accès empêché aux documents administratifs, à "une volonté manifeste de passage en force" du projet, l'association, en portant plainte contre le Conseil Général, a porté l'affaire en justice pour obtenir la suspension des travaux et une véritable étude d'impact.
Le projet d’exploitation de la source des Cent-Fonts avait déjà fait l’objet d’exploration par la Compagnie Générale des Eaux, puis par le Bureau de Recherche Géologique et Minière sous commande du Conseil Général de l’Hérault.
-->Voir la note de synthèse du rapport du BRGM de septembre 2002- texte intégral.
Plusieurs feuilletons juridiques ont émaillé depuis 2004 cette lutte menée par l'association PREVHE pour un usage réfléchi et écologique de la ressource en eau de cette région.
Toujours est-il que des travaux ont été effectués sur un territoire qui offrait un paysage protégé jusqu'alors,"..afin de procéder à des tests de pompage de l’eau de la source des Cent Fonts, pour l'usage des communes environnantes". Les bois ont été défoncés pour laisser accéder les énormes camions de chantier, au forage. "Pour la plate-forme elle-même, la moitié d’une colline a été pulvérisée à coups de dynamite. Et les travaux n’en sont qu’à leur première phase : de 36 centimètres de diamètre actuellement, le forage doit être prochainement élargi pour faire descendre une pompe capable de tirer de la source jusqu’à 600 litres d’eau par seconde;.
"L’association des riverains s’appuyait sur le décret n° 93-743 de la loi sur l’eau pour espérer que le préfet impose au Conseil Général la production d’une étude d’impact que les écologistes imaginent comme négative avant le démarrage des tests de pompage".
Ce qui a obligé les riverains a multiplié les actions juridiques pour annuler de telles décisions.
Face à un refus catégorique d'étude d'impact préalable, comme à l'accès empêché aux documents administratifs, à "une volonté manifeste de passage en force" du projet, l'association, en portant plainte contre le Conseil Général, a porté l'affaire en justice pour obtenir la suspension des travaux et une véritable étude d'impact.
Le projet d’exploitation de la source des Cent-Fonts avait déjà fait l’objet d’exploration par la Compagnie Générale des Eaux, puis par le Bureau de Recherche Géologique et Minière sous commande du Conseil Général de l’Hérault.
- Dans les années 1990, la Compagnie Générale des Eaux avait passé une convention avec l’ancien propriétaire du site de la source pour effectuer des essais de pompage sur le site. Il semble que les résultats de ces tests n’aient jamais été publiés, ce qui peut éventuellement se comprendre mais pose tout de même la question de la faisabilité ou de la rentabilité de cette exploitation à laquelle la CGE aurait apparemment renoncé.
- Ce projet semble né d’une inquiétude face à l’augmentation croissante de la population de la région et à l’accroissement de la demande en eau potable qui en résulte.
-->Voir la note de synthèse du rapport du BRGM de septembre 2002- texte intégral.
Plusieurs feuilletons juridiques ont émaillé depuis 2004 cette lutte menée par l'association PREVHE pour un usage réfléchi et écologique de la ressource en eau de cette région.
Toujours est-il que des travaux ont été effectués sur un territoire qui offrait un paysage protégé jusqu'alors,"..afin de procéder à des tests de pompage de l’eau de la source des Cent Fonts, pour l'usage des communes environnantes". Les bois ont été défoncés pour laisser accéder les énormes camions de chantier, au forage. "Pour la plate-forme elle-même, la moitié d’une colline a été pulvérisée à coups de dynamite. Et les travaux n’en sont qu’à leur première phase : de 36 centimètres de diamètre actuellement, le forage doit être prochainement élargi pour faire descendre une pompe capable de tirer de la source jusqu’à 600 litres d’eau par seconde;.
- Le Conseil Général n'a eu cure de l'impact écologique de cette intusion dans ce sanctuaire environnemental où plusieurs espèces protégées au niveau européen s'en trouvent directement menacées.
- Tout comme la préfecture, "qui face à un corpus de textes législatifs complexe, a considéré que de tels tests n’étaient soumis qu’à simple déclaration, assortie de prescriptions peu contraignantes".
"L’association des riverains s’appuyait sur le décret n° 93-743 de la loi sur l’eau pour espérer que le préfet impose au Conseil Général la production d’une étude d’impact que les écologistes imaginent comme négative avant le démarrage des tests de pompage".
Ce qui a obligé les riverains a multiplié les actions juridiques pour annuler de telles décisions.

Des coïncidences révélées dans un journal satirique ne sont pas faites pour rassurer la population quant à la transparence des manoeuvres administratives utilisées.
Une plainte du Conseil Général contre certains membres de l'association est venue souligner le fossé qui se creuse entre la puissance publique et les citoyens qui ne font qu'exercer leur droit de regard au travers de leurs actions très posées et légalistes. La volonté est manifeste de casser une dynamique qui "contrarie" le président du Conseil.
Parce que l’Association
- est entrée dans la "grotte de la résurgence" pendant les tests de pompage en juillet et en août 2005, sans effraction, sans forcer ni serrures ni grille,
- au vu et au su de tout le monde,
- a mesuré, en temps réel, la baisse du niveau de l’eau dans le gouffre,
- y a prélevé quelques échantillons de granite et de gneiss en provenance de l’Hérault, ainsi que quelques flacons d’eau au niveau des intrusions du fleuve dans la résurgence,
ses membres sont menacés d'une sanction pénale.
Tous les résultats ont été transmis immédiatement à la presse, au Conseil Général et même au Tribunal Administratif.
Même si le tribunal a prononcé un non-lieu le 10 octobre 06, les tracasseries judiciaires sont relancées par l'appel du conseil général....
Une plainte du Conseil Général contre certains membres de l'association est venue souligner le fossé qui se creuse entre la puissance publique et les citoyens qui ne font qu'exercer leur droit de regard au travers de leurs actions très posées et légalistes. La volonté est manifeste de casser une dynamique qui "contrarie" le président du Conseil.
Parce que l’Association
- est entrée dans la "grotte de la résurgence" pendant les tests de pompage en juillet et en août 2005, sans effraction, sans forcer ni serrures ni grille,
- au vu et au su de tout le monde,
- a mesuré, en temps réel, la baisse du niveau de l’eau dans le gouffre,
- y a prélevé quelques échantillons de granite et de gneiss en provenance de l’Hérault, ainsi que quelques flacons d’eau au niveau des intrusions du fleuve dans la résurgence,
ses membres sont menacés d'une sanction pénale.
Tous les résultats ont été transmis immédiatement à la presse, au Conseil Général et même au Tribunal Administratif.
Même si le tribunal a prononcé un non-lieu le 10 octobre 06, les tracasseries judiciaires sont relancées par l'appel du conseil général....

Nous demandons à tous ceux qui ont une autre conception de la démocratie de nous aider, selon leurs moyens, à passer ce cap vital pour la survie de l’association. Il n’y a pas de petites sommes lorsqu’elles sont nombreuses…
Vous pouvez nous envoyer votre soutien par chèque ou par timbres postes à l’adresse de la l’Association PREVHE ou par carte de crédit directement sur le site de l’Association : http://www.prev-herault.org/index.php3