« Nous avons voulu faire déclarer notre eau +de source+ pour démontrer sa qualité aux habitants, pour leur prouver qu’on peut la boire sans risque. La mise en bouteilles et la gazéification constituent une opération promotionnelle ponctuelle… L’objectif, c’est bien sûr que les habitants n’hésitent pas à consommer l’eau directement du robinet », a expliqué le directeur du service des eaux de la ville.
L’appellation a été accordée par un arrêté préfectoral en avril dernier, au terme de près d’un an d’instruction du dossier par la DDASS (direction départementale des affaires sanitaires et sociales) puis du comité départemental d’hygiène du Haut-Rhin, a rappelé M. Finck. L’arrêté préfectoral autorise la ville à gazéifier l’eau et à en embouteiller 8.000 litres par an.
La version pétillante de leur eau du robinet sera distribuée dimanche prochain aux Mulhousiens. Quant aux bouteilles restantes elles seront réservées aux réceptions de la municipalité, a indiqué M. Finck.
« Nous avons voulu faire déclarer notre eau +de source+ pour démontrer sa qualité aux habitants, pour leur prouver qu’on peut la boire sans risque. La mise en bouteilles et la gazéification constituent une opération promotionnelle ponctuelle… L’objectif, c’est bien sûr que les habitants n’hésitent pas à consommer l’eau directement du robinet », a expliqué le directeur du service des eaux de la ville.
L’absence de traitement de l’eau potable mulhousienne, cas « extrêmement rare » en France, rendait possible son appellation, a exposé Bernard Finck.
Depuis trois ans, Mulhouse ne puise son eau de ville que dans la nappe phréatique de la rivière Doller. Ce cours d’eau est épargné par les pollutions d’origine agricole ou industrielle, au contraire de la rivière Hardt qui constituait une autre source d’alimentation jusqu’en 2002.
« Nous préservons cette qualité par des acquisitions foncières, qui permettent par exemple de remettre en herbe des terrains où l’on cultivait du maïs et du blé », a également indiqué M. Finck.
Fondé en 1885, alors que l’Alsace était annexée à l’Empire allemand, le service des eaux de Mulhouse fonctionne en régie directe, modèle qui continue de prévaloir en Allemagne, alors que la plupart des grandes villes françaises ont délégué leur réseau aux groupes industriels