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Festival du film d'Environnement au cinéma la Pagode à Paris du 22 au 28 novembre 2006  19/11/2006

Festival du film d'Environnement au cinéma la Pagode à Paris du 22 au 28 novembre 2006
Au cinéma la Pagode du 22 au 28 novembre 2006

Comprendre pourquoi et comment l'homme a rompu son immémorial dialogue avec le monde. Et chercher par quels moyens il peut le renouer " Irène Frain
Cliquez pour voir le programme

Productions biopolitiques / Biopouvoir impérial  17/11/2006

Productions biopolitiques / Biopouvoir impérial
¬ Une pandémie silencieuse : dans le monde entier l’industrie chimique est en train de détériorer le développement cérébral des enfants
Boston, MA - L’exposition du fœtus et du nouveau-né aux substances chimiques industrielles de l’environnement peut endommager le cerveau en cours de développement et peut mener à des désordres du développement neurologique (NDDs) - autisme, désordre du déficit de l’attention, et retards mentaux.


Aujourd’hui encore, il n’y a pas suffisamment d’études réalisées pour identifier les substances chimiques individuelles qui peuvent provoquer des dommages dans les cerveaux en développement des enfants.

Dans une nouvelle étude, mise en ligne dans « The Lancet » du 8 novembre 2006, et dans la version papier du « Lancet », des chercheurs de l’Ecole Harvard de Santé Publique et de l’Ecole de Médecine du Mont Sinaï ont systématiquement examiné les données publiques disponibles sur la toxicité chimique pour identifier les substances chimiques industrielles qui sont les plus susceptibles d’endommager le cerveau en cours de développement.

Les chercheurs ont découvert que 202 produits chimiques industriels peuvent endommager le cerveau humain, et ils concluent que la pollution chimique peut avoir abîmé le cerveau de millions d’enfants dans le monde.
Les auteurs concluent plus loin que les effets toxiques des produits chimiques industriels ont été souvent négligés.

Pour protéger les enfants contre les substances chimiques industrielles qui peuvent nuire au développement cérébral, les chercheurs exhortent à une approche basée sur le principe de précaution pour les essais et les contrôles chimiques.
Une telle approche commence à être appliquée dans l’Union Européenne. Elle met en place des règlementations fortes, qui pourraient être plus tard assouplies, si le nombre d’accidents se révèle inférieur à ce qui était prévu, au lieu des règlementations actuelles qui nécessitent un niveau élevé de preuves.
A l’heure actuelle, aux USA, les exigences pour les tests de toxicité de la chimie sont minimes.

« Le cerveau humain est un organe précieux et vulnérable. Et parce que le fonctionnement cérébral optimum dépend de l’intégrité de l’organe, des dommages même limités peuvent avoir de sérieuses conséquences » dit Philippe Grandjean, professeur adjoint à l’Ecole Harvard de la Santé Publique et auteur de l’étude.

Un enfant sur six a un handicap du développement, touchant généralement le système nerveux. Traiter les NDDs est difficile et coûteux tant pour les familles que pour la société. Au cours de la dernière décennie, le cumul d’évidences a lié les substances chimiques industrielles aux NDDs.

Le plomb, par exemple, était la première substance chimique identifiée comme ayant des effets toxiques sur le développement du cerveau dans les premières années, alors que sa toxicité neurologique chez l’adulte est connue depuis des siècles.
Un cerveau en cours de développement est plus sensible aux effets toxiques des produits chimiques qu’un cerveau adulte. Durant le développement, le cerveau subit une série très complexe de processus à des niveaux différents.
Une interférence - par exemple, provenant de substances toxiques - qui interrompt ces processus peut avoir des conséquences irréparables.
Cette vulnérabilité dure depuis le stade fœtal jusqu’à l’adolescence en passant par la petite enfance et l’enfance.
La recherche a démontré que les toxiques environnementaux, tels que le plomb ou le mercure, à de faibles niveaux d’exposition, peuvent avoir des effets subcliniques - non visibles cliniquement, mais cependant des effets contraires toujours importants, tels que baisse de l’intelligence ou modification du comportement.

Grandjean et le co-auteur Philip J. Landrigan, professeurs à l’Ecole de Médecine du Mont Sinaï, ont dressé une liste de 202 substances chimiques environnementales connues pour leur toxicité sur le cerveau humain en utilisant le fichier des substances dangereuses de la Librairie Nationale de médecine et d’autres sources de données. (Les auteurs notent que la liste ne devrait pas être considérée comme exhaustive ; ainsi, le nombre de substances chimiques qui ont des effets neurotoxiques lrs de tests sur les animaux en laboratoire dépasse 1 000).

Puis les auteurs ont examiné la littérature publiée sur les cinq seules substances de la liste - le plomb, le méthylmercure, l’arsenic, les PCBs et le toluène - qui avait suffisamment de documentations sur la toxicité sur le développement cérébral humain, pour analyser comment cette toxicité avait été tout d’abord reconnue, et comment elle pouvait conduire à contrôler l’exposition. Ils ont trouvé un schéma similaire sur la façon dont les risques de chaque substance ont été documentés : tout d’abord, une reconnaissance de la toxicité adulte et des épisodes d’empoisonnement parmi les enfants, suivi d’un nombre croissant d’évidences épidémiologiques que l’exposition à des niveaux plus faibles des substances entraîne des déficits de comportement neurologique chez les enfants.

« Même si on dispose d’une documentation conséquente sur leur toxicité, la plupart des produits chimiques ne sont pas régulés pour protéger le cerveau en développement », dit Philippe Grandjean. « Seules quelques substances, telles que le plomb et le mercure, sont contrôlées dans le but de protéger les enfants. Les 200 autres substances chimiques qui sont connues pour leur toxicité sur le cerveau humain ne sont pas régulées de façon à prévenir les effets contraires sur le fœtus ou le petit enfant ».

Grandjean et Landrigan concluent que les substances chimiques industrielles sont responsables de ce qu’ils appellent une pandémie silencieuse qui avait provoqué la détérioration du développement du cerveau des enfants dans le monde entier.
Elle est silencieuse parce que les effets subcliniques des substances chimiques individuellement toxiques n’apparaissent pas dans les statistiques sanitaires disponibles.

Pour montrer le risque subclinique de l’ensemble de la population, les auteurs notent que virtuellement tous les enfants nés entre 1960 et 1980 dans les pays industrialisés ont été exposés au plomb du pétrole, ce qui risque d’avoir réduit le nombre de QI au-dessus de 130 (considéré comme supérieurement intelligent) de plus de la moitié et augmenté le nombre de QI inférieurs à 70.

Aujourd’hui, on estime que le coût économique du plomb qui a empoisonné les enfants américains s’élève à 43 billions de dollars par an, pour la toxicité du méthylmercure, cela se monte à 8,7 billions de dollars par an.

« D’autres conséquences nocives à l’exposition au plomb incluent une capacité d’attention réduite, une coordination ralentie de la motricité et une agressivité accrue, ce qui peut conduire à des difficultés à l’école et réduire la productivité économique d’un adulte. Et les conséquences d’une exposition toxique neurologique de l’enfant plus tard dans la vie peut inclure un risque accru de la maladie de Parkinson et d’autres maladies neurogénératives [1] » dit Landrigan.

Les chercheurs croient que l’impact total de la pandémie est bien plus important que ce qui est actuellement reconnu. Dans la documentation supplémentaire (voir lien ci-dessous), près de la moitié des 202 substances chimiques connues pour leur toxicité sur le cerveau comptent parmi les substances chimiques les plus couramment utilisées.

Tester les substances chimiques sur le plan de la toxicité est un indicateur de santé publique très efficace.
Cependant, moins de la moitié des milliers de substances chimiques couramment employées dans le commerce ont été testées pour évaluer la toxicité exacte, et bien que de nouvelles substances subissent plus de tests, l’accès aux données peut être restreint à cause des sociétés qui craignent d’exposer les propriétaires de l’information.
Aussi, les textes actuels de toxicité incluent rarement les formations neurocomportementales.

« Les cerveaux de nos enfants sont notre ressource économique la plus précieuse, et nous n’avons pas reconnu combien ils sont vulnérables », dit Grandjean.
« Nous devons faire de la protection du jeune cerveau un objectif prioritaire de la protection de la santé publique. Vous avez seulement une chance de développer un cerveau ».

Pour voir la documentation supplémentaire sur les substances chimiques industrielles et les risques des effets toxiques sur le développement cérébral, cliquez ici

Le support de cette recherche a été fourni par le Conseil Danois de la Recherche Médicale (l’institut National des Sciences de l’environnement sanitaire (US) et l’agence de la protection de l’environnement américain. (« Toxicité neurologique développemental des substances chimiques industrielles », The Lancet, 8 novembre 2006 -volume 368).

Voir les dernières nouvelles de l’Ecole Harvard de Santé Publique (click !).

Pour plus d’informations, contacter :
Todd Datz
tdatz@hsph.harvard.edu | 617-432-3952

L’Ecole Harvard de Santé Publique est dédiée à faire avancer la santé publique par l’éducation, la découverte et la communication. Plus de 300 membres de la faculté sont engagés dans l’enseignement et l’entraînement de plus de 900 étudiants dans un large éventail de disciplines cruciales pour la santé et le bien-être des individus et des populations dans le monde entier. Les programmes et les projets vont de la biologie moléculaire des vaccins du sida à l’épidémiologie du cancer ; de l’analyse des risques à la prévention de la violence ; de la santé maternelle et infantile à la qualité des mesures de santé ; de la gestion des soins de santé à la santé internationale et des droits de l’homme.

Contact HSPH


Intempéries sur l'île de Vancouver : Sans électricité... ni eau potable  17/11/2006

Intempéries sur l'île de Vancouver :  Sans électricité... ni eau potable
Les résidents de Nanaimo, sur l'île de Vancouver, ont reçu vendredi la consigne de faire bouillir leur eau avant de la consommer. La même directive s'applique depuis jeudi à près de 2 millions de résidents de la région de Vancouver.

Les autorités du district de Vancouver (GVRD) affirment qu'en raison des fortes pluies qui se sont abattues sur la région ces derniers jours, le degré de turbidité de l'eau des réservoirs de Capilano et de Seymour, sur la rive-nord, s'est élevé à un niveau jamais atteint jusqu'ici.

Les autorités recommandent notamment aux citoyens d'utiliser de l'eau bouillie ou en bouteille pour se brosser les dents ou pour nettoyer des fruits ou des légumes. Aucune précision n'a été donnée sur la durée de cette mise en garde.

Environ 60 000 personnes sont toujours privées d'électricité en raison d'une forte tempête qui s'est abattue mercredi sur la Colombie-Britannique. Il y en avait 200 000 au plus fort de la panne.
...
Environnement Canada a enregistré des vents de 100 km/h lors de la tempête. Le service météorologique prévoit à nouveau de fortes pluies dès jeudi soir

Médecins du Monde vous invite au forum Santé et environnement Le vendredi 24 novembre 2006 à 19h au siège de Médecins du Monde 62 rue Marcadet Paris 18e  17/11/2006

Médecins du Monde vous invite au forum  Santé et environnement Le vendredi 24 novembre 2006 à 19h au siège de Médecins du Monde 62 rue Marcadet Paris 18e
métro : Marcadet-Poissonniers

Conscient des répercussions des perturbations de l'environnement sur la santé des populations, Médecins du Monde a décidé de développer, à travers le concept Santé/Environnement, des projets directement liés à cette problématique.

Pour aborder ce thème, l’association a demandé à des spécialistes de faire part de leurs expériences.

Le propos abordera également les questions de la réparation juridique des victimes et de la condamnation légale des responsables.


Introduction



Michel Brugière, directeur général de Médecins du Monde

Intervenants

  • Roland Desbordes, président de la Criirad

  • Gérard Borvon, fondateur de l’association S-Eau-S en Bretagne

  • Henri Pézerat, directeur de recherche honoraire au CNRS, toxicologue

  • Frédéric Mauny, maître de conférence des universités - praticien hospitalier, épidémiologiste au CHU de Besançon

  • Jean-Pierre Getti, magistrat et vice-président de l’association SHERPA


Modération

  • Ruth Stegassy, journaliste à France Culture


Service communication
01 44 92 14 29
nathalie.lam@medecinsdumonde.net
www.medecinsdumonde.org.medecinsdumonde.org

Une année record à Montréal : Les Montréalais n'ont pu profiter des rayons du soleil que pendant trois heures au cours des neuf derniers jours  16/11/2006

Une année record à Montréal : Les Montréalais n'ont pu profiter des rayons du soleil que pendant trois heures au cours des neuf derniers jours
La pluie et le vent se sont abattus sur la région de Montréal

Les Montréalais n'ont pu profiter des rayons du soleil que pendant trois heures au cours des neuf derniers jours, une situation qui semble avoir caractérisé l'année 2006. Elle aura été la plus humide enregistrée depuis qu'on compile ces données.

La métropole a reçu 1,117 mètre de pluie depuis le 1er janvier dernier soit 140 millimètres de plus qu'en 2005, année qui avait établi le dernier record de pluviosité. La quantité de pluie tombée sur Montréal est également 58 % plus élevée que la moyenne calculée entre 1971 et 2000.

La situation risque de perdurer pendant les trois prochains mois, selon les météorologues d'Environnement Canada, qui annoncent des précipitations « plus abondantes que la normale » pour cette période. Mais, il ne s'agirait que d'une situation ponctuelle. « Il faut comprendre que la caractéristique principale de notre climat, c'est sa variabilité. Une année est plus sèche, l'autre plus humide », explique le météorologue René Héroux.

Les changements climatiques pourraient bouleverser l'ordre établi, mais il faudrait que la courbe des précipitations conserve cette tendance au moins 10 ans. Comme la fiabilité des prévisions à long terme est discutable, il faudra attendre pour tirer des conclusions sur l'évolution climatique.

Livre que l'on nous propose : UN NOUVEAU RÔLE POUR LES AGENCES DE L'EAU ? de Bernard KACZMAREK  16/11/2006

Livre que l'on nous propose : UN NOUVEAU RÔLE POUR LES AGENCES DE L'EAU ? de Bernard KACZMAREK
Essai pour une politique franco-européenne de l'eau rénovée
Depuis leur création en 1964, les agences de l’eau ont largement contribué à la politique française de l’eau et y ont pris une place prépondérante.

Aujourd’hui, la politique française de l’eau est à la croisée des chemins. L’Europe joue un rôle grandissant et désormais incontournable. Une promesse d’étudier une directive cadre sur l’eau, a été demandée par la France, alors forte de trente années d’expérience, en 1995. Depuis l’année 2000, l’approbation de cette directive cadre impose une nouvelle approche commune à tous les Etats de l’Union Européenne, en vue d’aboutir à une amélioration générale de la qualité de l’eau, partout en Europe. Les collectivités locales doivent mettre sur pied ou améliorer leur assainissement collectif, l’industrie doit toujours mieux utiliser l’eau ; enfin, l’agriculture doit s’adapter à une nouvelle Politique Agricole Commune plus respectueuse de l’environnement en général et des ressources en eau en particulier.

En 2008, la France assurera de nouveau la présidence de l’Union Européenne. Elle pourrait préconiser des solutions complémentaires et des évolutions efficaces, basées sur sa propre expérience. Encore faut-il qu’elle soit préparée à ce débat.
Les agences de l’eau et l’ensemble de leurs partenaires –depuis l’Etat jusqu’aux particuliers- sont-ils prêts pour les nouveaux défis ? En cette année 2006, un projet de loi sur l’eau se propose de répondre à cette question et fait l’objet de discussions au Parlement. Apporte-t-il des réponses suffisantes? On peut en douter car les vraies questions ne sont pas posées : rôle des agences de l’eau, efficacité de la police de l’eau, nouveaux enjeux –eau et santé, changements climatiques-, place des acteurs dans les évolutions attendues.
Les quelques propositions présentées ne veulent être que des signaux de départ ou des pistes de réflexion. Sans débat ouvert, il ne peut y avoir que repli sur soi-même et régression. La politique française de l’eau mérite-t-elle un pareil sort ?


Table des Matières:

Introduction

Chapitre 1 : Le premier modèle des agences de l’eau (1964 -1990)
L’eau en France dans les années 60-70-80

Chapitre 2 : Les indices préparatoires à une politique européenne de l’eau
L’eau selon l’Europe ou la montée en puissance de l’intérêt de l’Europe pour l’eau

Chapitre 3 : 1990 : La consolidation des agences financières de bassin

Chapitre 4 : La politique communautaire de l’eau des années 90

Chapitre 5 : L’apport de la directive cadre sur l’eau : remède miracle ou mythe ?

Chapitre 6 : Les agences de l’eau et la mise en œuvre des SDAGE (1995-2005)

Chapitre 7 : Bruxelles supplante Paris ou la stratégie commune de mise en place de la directive cadre

Chapitre 8 : La vie contemporaine des agences de l’eau

Chapitre 9 : Application de la directive cadre sur l’eau en France

Chapitre 10 : Des voies d’évolution pour l’avenir de l’eau

Chapitre 11 : Politique de l’eau, Europe et France

Glossaire

Bibliographie

ANNEE DE PARUTION : 2006

ISBN : 2-900086-59-0

227 PAGES

FORMAT : 16 x 24 cm

PRIX : 48 Euros TTC


Bernard KACZMAREK, Polytechnicien, INSEE Civil, a été Chargé des affaires européennes auprès du Directeur de l’Eau au Ministère de l’Environnement. Affecté pendant plusieurs décennies dans les agences de l’eau, il a mis en place la délégation des agences de l’eau à Bruxelles. Il a également été conseiller du ministre de l’environnement polonais ainsi qu’expert invité de la Banque Mondiale, de l’OCDE et de la Commission Européenne. Il est co-auteur de « L’Europe de l’eau, de Bruxelles à Paris » (Editions Continent Europe, 1996).





USA : De l’eau en poudre et pluie artificielle !  16/11/2006

Aujourd’hui, par ces temps secs , "on parle même de commercialiser de l’eau en poudre. L’origine de cette trouvaille ? La nécessité de répondre aux besoins vitaux des troupes militaires américaines, fréquemment confrontées à des conditions extrêmes. Il suffit de verser quelques gouttes d’eau sur un récipient contenant des molécules d’hydrogène et d’oxygène, séparées car mises sous pression : dès que les molécules sont mises en contact avec le liquide, elles s’unissent à nouveau pour se transformer en eau.

Une autre méthode, déjà sur le marché, consiste à produire de l’eau potable à partir de l’air. On estime que 14 000 millions de m3 d’eau sont contenus dans l’air et qu’il est possible de concevoir des machines capables de produire 38 litres d’eau par jour, en l’extrayant de l’atmosphère.

Rayons de soleil et pluie artificielle : On peut aussi obtenir de l’eau à partir des rayons du soleil. Des scientifiques de l’Université libre de Bruxelles, en collaboration avec le NASA et la fac Ben Gourion d’Israël, ont ainsi dessiné un système de capteur photovoltaïque conçu pour absorber de la chaleur, au lieu de lumière, s’employant à générer des nuages artificiels, grâce à la formation de vapeur sur les déserts. Une fois dans le ciel, la vapeur doit se condenser puis tomber sous forme de pluie. "



source

Quand la responsabilité devient payante  13/11/2006

La Presse


De plus en plus, développement économique se conjugue avec respect de l'environnement, équité sociale, responsabilités sociale et écologique. Ce seront les thèmes abordés dans cette page, tous les mardis. Objectif: faire des affaires... durables.

Un virage vert. Pour un zoo, cela peut sembler une évidence, mais faire rimer responsabilité sociale et rentabilité exige bien plus qu'un simple coup de volant.

C'est en 2004 que le Zoo de Granby s'y lance, sous l'impulsion de sa nouvelle directrice générale, Joanne Lalumière. Fraîchement nommée, elle n'arrive pas sans idées ni détermination.

Agronome de formation, elle a passé plus de 23 ans chez Hydro-Québec. Et pour celle qui a été directrice Communication et Environnement de la société d'État pendant la crise du verglas de 1998, l'avenir du Zoo passe par des choix responsables. " La notion de conservation associée aux jardins zoologiques et aux espèces animales devait être un concept beaucoup plus large. Il fallait aussi inclure la conservation des ressources naturelles. "

Joanne Lalumière convainc les membres du conseil d'administration du Zoo de la rentabilité d'un tel changement avant de nommer un coordinateur en gestion environnementale. Dans un premier temps, il a pour mission de détecter les améliorations à apporter en matière d'économies d'eau potable.

Le Zoo de Granby accuse ses 53 ans d'existence: on doit changer ses systèmes de filtration, calfeutrer des fuites et remplacer un bassin par un nouveau, plus petit, alimenté désormais par des pompes installées dans le sous-sol du restaurant. " Le système pompe l'eau qui s'est infiltrée dans la terre et alimente en continu le bassin. C'est un cycle naturel ", explique la directrice.

Des urinoirs sans eau avec cartouche antiodeurs et des toilettes à débit réduit sont aussi installés. Très vite, les économies sont significatives. En 2005, la consommation d'eau potable a diminué de 70 %.

" De notre propre chef, nous avons posé des compteurs d'eau, raconte Catherine Pagé, directrice des communications du Zoo. Nos économies d'eau représentent, pour 2004-2005, l'équivalent de 10 000 piscines hors terre, soit une économie évaluée à 285 000 $ par année... si on payait l'eau. "


La géothermie, un choix payant

En 2005, l'effort porte sur les économies d'énergie. Le Zoo se dote d'un système géothermique pour quatre de ses bâtiments, dont celui destiné aux animaux africains, nécessitant une chaleur élevée.

Quarante-trois puits sont ainsi forés afin d'accéder à l'énergie emmagasinée dans le sol. Les puits serviront de chaudière en période de chauffage, ou de refroidisseur en période de climatisation.

Là encore, les résultats sont au rendez-vous. " Nous réalisons une économie d'énergie de 70 %, soit l'équivalent de 230 000 $ chaque année. La géothermie s'avère très rentable. Le retour sur investissement se situe entre moins d'un an et cinq ans. "

Un rendement plus rapide que prévu qui fait du Zoo de Granby un modèle au Québec. " La géothermie suscite beaucoup d'intérêt. Les fournisseurs nous ont demandé la permission de faire visiter nos installations à leurs clients potentiels. Si ça peut faire boule de neige, pourquoi pas? " dit Joanne Lalumière.

Elle conseille aux PME de mettre la priorité sur les actions responsables. " Dans une petite entreprise comme la nôtre, où chaque minute compte, nous n'avons pas de temps à perdre en réunion. "

À ses yeux, plus l'entreprise est petite, plus la mise en oeuvre de mesures de responsabilité sociale est facilitée. " Ici, on a une petite organisation susceptible de rejoindre la base très rapidement. Je connais tous les employés par leur nom et c'est plus facile de savoir comment procéder. "

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LE SAVIEZ-VOUS…? FAITS ET CHIFFRES SUR LA NEIGE ET LA GLACE  10/11/2006

LE SAVIEZ-VOUS…? FAITS ET CHIFFRES SUR LA NEIGE ET LA GLACE
Les glaciers terrestres et les neiges et glaces éternelles couvrent environ 680 000 km² et représentent une part capitale des ressources en eau de nombreux pays.

Le volume total des glaciers et des neiges éternelles atteint 24 064 000 km3, soit 1,74% du volume total de l’hydrosphère et 68,7% des ressources en eau douce de la planète.
La plus grande partie (près de 90%) des masses de glace de la planète se trouve en Antarctique et 10% sont figées dans la calotte glaciaire du Groenland.

Près de 75% de l’eau de source naturelle du globe est contenue dans les couches de glace et les glaciers. Toutefois, 97% de cette eau n’est pas considérée comme une ressource en eau exploitable parce qu’elle est principalement située dans les couches de glace de l’Antarctique, de l’Arctique et du Groenland et donc inaccessible.

Selon certaines estimations, les chutes de neige annuelles dans le monde atteignent un poids total de 1,7x1013 tonnes et couvrent une superficie, variable selon les années, comprise entre 100 et 126 millions de km2.

Les glaces souterraines sont présentes dans les zones de pergélisol du nord-est de l’Europe, du nord de l’Asie, des îles de l’Arctique, du nord du Canada, de la périphérie du Groenland et de l’Antarctique, et des régions les plus élevées d’Amérique du Sud. Le pergélisol couvre une superficie totale d’environ 21 millions de km2, soit 14% des terres émergées. La profondeur du pergélisol est comprise entre 400 et 650 mètres et selon certaines estimations, son volume de glace atteindrait 300 000 km3. Cependant, cette eau gelée n’apporte qu’une très faible contribution aux ressources en eau de la planète.

La neige poudreuse est plus légère que l’eau car une grande quantité d’air est présente entre les flocons. Dans les zones très sèches, 1 cm d’eau produira 20 cm de neige. Dans les régions très humides, 6 cm de neige suffiront à produire, en fondant, 1 cm d’eau. La neige ancienne ne contient pratiquement plus d’air entre ses flocons et renferme beaucoup plus d’eau car elle est tassée. Les glaciers se forment grâce à la compression des neiges sur un grand nombre d’années.

Au fil des millénaires, la calotte glaciaire du Groenland est devenue très importante (2,5 millions de km3) car les quantités de neige qui sont tombées ont toujours été supérieures aux quantités qui ont fondu. L’épaisseur a augmenté, les neiges ont été compressées et se sont transformées en glaces. L’épaisseur moyenne de la calotte glaciaire est d’environ 1 500 mètres, mais en certains endroits, elle atteint 4 300 mètres. Les glaces sont tellement lourdes que les terres se trouvant au-dessous ont pris la forme d’une cuvette.

Dans les régions tempérées et dans les régions où le climat est rigoureux, les chutes de neige peuvent contribuer pour une large part aux précipitations totales d’une région. Par exemple, dans l’ouest des Etats-Unis, au Canada et en Europe, les chutes de neige représentent entre 40 et 75% des précipitations totales.

Perturbateur endocrinien dans l'eau ...  10/11/2006

Selon un article scientifique paru dans la revue Aquatic toxicology, le triclosan serait un perturbateur endocrinien. Déjà bien connue des toxicologues, cette substance très utilisée outre-Atlantique dans les produits nettoyants (savons, pâte dentifrice, etc.) accélérerait la transformation des têtards en grenouilles adultes. Les tétards exposés au triclosan et à des hormones thyroïdiennes ont subi une perte de poids significative, et leurs pattes arrière se sont développées plus vite. Les chercheurs canadiens ont aussi observé, au sein du cerveau, une hausse de l’activité de gènes liés à la croissance incontrôlée des cellules. Or, le système hormonal des grenouilles est presque identique à celui des êtres humains.

Le triclosan a déjà un lourd passif. De précédents travaux montrent qu’il est bioaccumulatif dans les poissons et qu’on le retrouve dans le lait maternel. Une autre étude a accusé la molécule de produire, en présence d’eau chlorée, du chloroforme, classé comme cancérogène probable par l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA). Or, la norme américaine de chlore dans l’eau potable est beaucoup plus élevée (4 milligrammes par litre –mg/l) que dans l’Union européenne (0,25 mg/l).


Les Australiens de plus en plus favorables à l’utilisation d’eau recyclée...  10/11/2006

Dans un communiqué du 11 octobre, une équipe de recherche de l’université Flinders d’Adelaide (Australie) annonce que les Australiens sont de plus en plus favorables à l’utilisation d’eau recyclée, y compris comme eau de boisson. Ainsi, parmi les 2.500 personnes interrogées dans le cadre d’une enquête nationale, 96, 5% se disent prêts à l’employer pour la chasse d’eau de leurs toilettes et 96% pour irriguer les jardins. 73% l’utiliseraient dans leur machine à laver et 67% pour se nettoyer les mains.

Selon June Marks, du département de sociologie, plus l’application requiert un contact avec le corps, moins les personnes sont favorables à l’utilisation de l’eau recyclée. Ce rejet étant particulièrement lié à des conventions culturelles.

Environ 42% des personnes ont exprimé une confiance modérée ou importante à l’idée d’utiliser cette eau à partir d’un système de réutilisation indirecte (mélange d’eau recyclée et d’eau conventionnelle, destiné à être bu). «Cela correspond aux résultats obtenus à Toowoomba, et c’est le signe d’une acceptation plus forte par rapport à ce que nous avons pu constater auparavant», a indiqué June Marks. Lors d’un référendum organisé en juillet, environ 60% des habitants de cette ville du Queensland ont refusé qu’un quart de leur eau potable provienne du recyclage des eaux usées, alors que 40% avaient exprimé leur soutien au projet.


Blair pourrait rendre obligatoires les compteurs d’eau  10/11/2006

Blair pourrait rendre obligatoires les compteurs d’eau
Selon le Guardian du 17 octobre, des millions de foyers pourraient bientôt être obligés d’installer un compteur d’eau chez eux. Le gouvernement britannique consulte actuellement tous les acteurs de l’eau afin de prendre des mesures pour diminuer la consommation d’eau. Mesures qui devraient particulièrement cibler les régions les plus touchées par les sécheresses qui sévissent depuis plusieurs années. Actuellement, les particuliers ne possèdent pas de compteur d’eau, et ne paient donc pas en fonction de leur consommation. Pour le parti de Tony Blair, il s’agit d’un changement radical de position. Lorsque le Labour était dans l’opposition, il qualifiait le comptage d’eau d’une «taxe sur la vie de famille ".

Le comité d'entreprise de Suez dit 'oui' au projet de mariage avec GDF  10/11/2006

Le comité d'entreprise de Suez dit 'oui' au projet de mariage avec GDF
Le comité d'entreprise (CE) de Suez, consulté vendredi 3 novembre sur le projet industriel de fusion entre Gaz de France et Suez, a émis un "avis favorable", a-t-il indiqué dans un communiqué. "Cet avis a été voté à l'unanimité, c'est dans la continuité de notre soutien à ce projet auquel nous avons été favorables dès le début, mais cela ne nous empêchera pas de rester vigilants sur les garanties de l'emploi", a indiqué le secrétaire du CE, Patrice Merceron.

L'avis du CE, obligatoire, est nécessaire pour la poursuite du processus de rapprochement entre les deux groupes énergétiques français. Cette réponse positive est conforme au positionnement des syndicats de Suez dans le projet de fusion, le CE ayant lancé dès juillet une pétition à l'adresse des salariés en faveur de ce projet. "Le CE a parlé d'une seule voix, il a donné un avis qui va dans le sens de ce qu'il défend depuis neuf mois", a ainsi affirmé Giovanni Testa, de la CGT.

De son côté, le comité central d'entreprise (CCE) de GDF, convoqué le 10 novembre pour consultation, a saisi le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris pour obliger la direction de l'entreprise à poursuivre la procédure d'information sur le projet. Le juge des référés doit rendre sa décision le 7 novembre.



En cas de report du CCE de GDF, la fusion, déjà repoussée à fin décembre au plus tôt, risquerait de subir un retard supplémentaire, compte tenu du délai obligatoire de cinq semaines entre la transmission du projet de "traité" de fusion (texte scellant la fusion) à l'Autorité des marchés financiers et aux assemblées générales, chargées d'approuver ou non la fusion.

Ecoutez l'émission Elan avec Arnaud Jouve dimanche 12 novembre 9h40 à 10h sur RFI sur l'eau (avec la participation de JL Touly).  10/11/2006

Ecoutez l'émission Elan avec Arnaud Jouve dimanche 12 novembre 9h40 à 10h sur RFI sur l'eau (avec la participation de JL Touly).

Débats et propositions des Verts de Bretagne  10/11/2006

Les Verts Bretagne, réunis en Assemblée Générale le 11 novembre 2006, débattent des actions de coopération en matière d'eau et d'assainissement.

Ils soutiennent, bien évidemment et depuis longtemps, qu'il s'agit là d'un aspect clé de la lutte contre la pauvreté et la dépendance. Ils encouragent donc les collectivités locales françaises à multiplier, en ce domaine, les actions susceptibles de permettre aux ONG d'intervenir toujours plus efficacement, avec le souci de donner aux populations la maîtrise de leur devenir.
De plus, soucieux d'une réelle solidarité, les Verts Bretagne considèrent que l'aide au développement du sud va de pair avec, au nord, la recherche d'une meilleure économie et d'une meilleure qualité de l'eau.

Ils attirent toutefois l'attention des citoyens et des élus sur le fait que les dispositions de la loi Oudin-Santini (qui permet de mobiliser jusqu'à 1% des ressources financières affectées aux services d'eau et d'assainissement) peuvent, si l'on n'y prend garde, être utilisées plutôt pour promouvoir le "modèle français de l'eau" et les quelques entreprises qui le portent, dont rien ne dit, bien au contraire, qu'il soit porteur de qualité, d'indépendance et de démocratie, ni ici, ni ailleurs.


Les Verts Bretagne décident, en conséquence, de favoriser les initiatives d'aide à la distribution d'eau et à l'assainissement plutôt dans le cadre du budget "coopération" des collectivités locales, en n'oubliant pas de privilégier, au-delà de l’appui matériel ou technique, la réflexion sur les modes organisationnels et sur les enjeux d’avenir pour les populations concernées.

Ces actions de coopération décentralisée doivent notamment contribuer à réduire la dépendance du Sud envers le Nord et viser à :

- Refuser la conquête de "marchés" par une mise en concurrence des entreprises des pays du Sud (fragiles) avec des multinationales du Nord (puissantes) dont, de plus, les modalités de gestion ne sont pas nécessairement applicables dans d’autres contextes ; actuellement, à travers des procédures bilatérales confidentielles, les pays en développement sont insidieusement poussés à ouvrir leurs frontières aux entreprises du Nord dans le cadre de l’OMC, empêchant ainsi le développement et le renforcement de compétences publiques locales.

- Soutenir la construction d'un service public avec les acteurs locaux. Il appartient aux autorités publiques nationales en concertation avec les autorités locales (collectivités, communautés rurales, chefferie traditionnelle, associations,…) de décider de l’organisation du service public de l’eau sans être soumises aux conditionnalités des bailleurs privilégiant l’intervention des grands groupes privés du Nord (multinationales, bureaux d’études, … etc.) ou le principe de recouvrement intégral des coûts auprès des usagers sans subventions ou péréquations.
Nous souhaitons l'organisation de systèmes de gestion de l’eau aussi proches que possible des usagers.
Pour cela :
- une part significative des financements devrait systématiquement être consacrée aux renforcement de compétences techniques, sociales et économiques des acteurs publics nationaux et locaux en charge du service public de l’eau,
- les partenariats 'public-public’ entre collectivités (Sud-Sud et Nord-Sud) devraient être privilégiés,
- une aide devrait être instituée aux associations et mouvements sociaux du Sud et du Nord (de type "ONG", clairement indépendantes des pouvoirs politiques et des groupes industriels.) qui ont une aptitude à accompagner les initiatives locales plutôt que d’imposer des solutions extérieures.

- Associer, dès le départ, les citoyens aux décisions et aux choix (mode de gestion, prix, extensions, qualité, …etc). Le service public de l’eau ne pourra pas se consolider sans une véritable logique de concertation entre l’Etat, les autorités publiques locales, les associations d’usagers et les professionnels. La représentation équitable de toutes les parties prenantes dans les processus de décisions implique que les informations soient accessibles de la même façon et au même moment pour tous ces représentants.

Pour permettre l’émergence d’un véritable service public et de compétences de long terme au Sud, Les Verts Bretagne demandent :
- que les services de l’eau soient clairement exclus de l’AGCS qui n'a pas été conçu pour couvrir des services publics comme celui de l'eau potable et de l’assainissement.
- que les aides soient uniquement attribuées à des projets mettant en œuvre des entreprises locales et associant les citoyens usagers.

Proposé par :


Protection des cours d'eau - Québec autorise une bande de protection de 10 mètres  01/11/2006

La ministre des Affaires municipales et des Régions, Nathalie Normandeau, vient d'y approuver finalement la création d'une première bande riveraine de 10 mètres en milieu agricole par voie d'un règlement de contrôle intérimaire.

La mondialisation: quels enjeux de sécurité ? Atelier international universitaire à Genève les 24 et 25 novembre prochains  31/10/2006

La mondialisation: quels enjeux de sécurité ? Atelier international universitaire à Genève les 24 et 25 novembre prochains
Un atelier international co-organisé par le C3ED (Univ. de Versailles et IRD), le Centre EREIA (Univ. d'Artois), l'IUED de Genève, le laboratoire SEDET (Univ. Paris VII) et le Centre Pierre Naville (Univ. Evry) se fera sur le thème :

La mondialisation: quels enjeux de sécurité?

Cet atelier international se déroulera à l'IUED de Genève les 24 et 25 novembre prochains.
N'hésitez pas à faire circuler cette information autour de vous.

Pour le comité d'organisation de l'atelier.
Centre EREIA (EA 4026, Université d'Artois) et IFRESI-CNRS Membre du GDR Res-Eau-Ville (GDR 2524, CNRS) Maître de Conférences en Sciences Economiques

Université d'Artois
UFR d'Administration Economique et Sociale 9, rue du Temple
BP 665
62030 ARRAS CEDEX
FRANCE
Tel : 03 21 60 49 52
Visitez le site de la Revue Développement Durable et Territoires :

Transports publics : gestion directe pour 10% des réseaux  31/10/2006

L'association pour le transport public indépendant, Agir, a réalisé une étude en partenariat avec la Fédération nationale des sociétés d'économie mixte (Fedsem) et le groupement des établissements publics industriels et commerciaux (Gepic). Intitulée "la performance des réseaux publics de transport indépendant", elle présente un panorama des modes de gestion des services publics, à l'étranger et en France, ainsi qu'une analyse de la performance de ces réseaux. (...) Il s'agit de régies municipales ou départementales de transport, de sociétés d'économie mixte ou de sociétés privées n'appartenant à
aucun grand groupe.


Téléchargeable sur :
www.agir-transport.org/ImgPDF/16-rapport-agir-impression.pdf

Fim : Le Porteur d’eau  26/10/2006

Fim : Le Porteur d’eau
de Pascal Gélinas /

Description: Pendant que les bombes et les attentats font éclater la paix, ce film suit le cheminement de paysans indonésiens de l’Île de Florès, qui réinventent leur quotidien après trente-deux ans de dictature. Ce film dresse également le portrait de Gilles Raymond, un Québécois au parcours inusité, à la recherche d’une éthique où l’action coïncide avec la parole. À travers la quête de l’eau potable, catholiques et musulmans travaillent ensemble à l’instauration d’une démocratie directe et d’une autonomie durable. Un road movie où la solidarité côtoie le défaitisme et où la générosité l’emporte sur la corruption. Un retour aux sources. «L’eau, c’est plus que de l’eau, nous dit Gilles Raymond. C’est une veine qui mène jusqu’au cœur des humains.»

Filmographie: Taire des hommes (1968), Montréal Blues (1972), La Turlute des années dures (1983)

Image: Pascal Gélinas; montage: Pascal Gélinas; musique: Jean Saint-Onge

Film : Une pêche d’enfer; Première québécoise  26/10/2006

 Film : Une pêche d’enfer; Première québécoise
de Vincent Bruno

Vendredi 17 nov 2006
19h30 Musée de la civilisation, 85, rue Dalhousie — Québec


Donne un poisson à un homme, tu le nourriras un jour. Apprends-lui à pêcher, tu le nourriras toute sa vie», disait Confucius. Encore faut-il qu’il y ait quelque chose à pêcher! Il n’y a plus de poissons au nord? Pas grave. D’énormes chalutiers japonais, états-uniens et surtout européens, viennent draguer les fonds marins au sud. Et le cercle vicieux s’installe. Le poisson autrefois le plus répandu au Sénégal, le thiof, est en voie de disparition. Véritable drame national puisque c’était l’aliment de base de tout un peuple. Un film à l’esthétique BD, caustique et efficace, sur les causes et les conséquences environnementales, économiques et sociales des échanges inégaux nord-sud.

Image: Alexandre Pons; montage: Grégory Marchetti; conception sonore: Géry Franck; musique: Quentin Hanon


Université Populaire de l’Eau et du Développement Durable Mardi 31 octobre 2006 Ivry sur Seine  26/10/2006

Université Populaire de l’Eau et du Développement Durable Mardi 31 octobre 2006 Ivry sur Seine
SORTIR DE LA MALBOUFFE


Quelles alternatives agricoles et alimentaires à la production et à la consommation de masse ? Agriculture bio, AMAP, jardins partagés, commerce équitable nord-nord… Autant d'idées et d'initiatives, grandes et petites, avec leurs avantages et leurs inconvénients ?



Avec Geneviève Savigny, secrétaire générale de la Confédération paysanne, en charge du dossier Commerce équitable et re-localisation des échanges, installée avec son compagnon dans les Alpes-de-Haute-Provence (production de volailles fermières en vente directe, de céréales et de lavandin), ancienne présidente de l'association des producteurs

fermiers paysans de Haute-Provence PaïsAlp.



A l'Agence de développement du Val de Marne - 23 rue Raspail, à Ivry sur Seine (métro mairie d'Ivry)

Accueil à partir de 19 heures – début de la séance à 19 h 30

Un kilomètre du Fleuve jaune est devenu rouge  25/10/2006

Un kilomètre du Fleuve jaune est devenu rouge
Une portion d'environ un kilomètre du Fleuve jaune, le deuxième plus long cours d'eau de Chine, est devenue rouge en raison de la pollution. Cette coloration, qui a été observée dimanche dans le centre-ville de Lanzhou, capitale de la province de Gansu, dans le nord-ouest du pays, pourrait être due à des rejets accidentels d'eau utilisée dans les systèmes de chauffage.

Communiqué de l'Association de défense de l'Environnement U Levante suite à un attentat qui a frappé deux de leurs membres :  25/10/2006

Communiqué de l'Association de défense de l'Environnement U Levante suite à un attentat qui a frappé deux de leurs membres :
"Le lundi 23 octobre 2006 à 6h30, à Calvi, le véhicule de deux membres du bureau de l'association de protection U Levante a été détruit par une charge explosive.

Qui veut-on atteindre? Sûrement le Collectif pour la loi Littoral et l'association U Levante, à travers deux de ses militants actifs.

Les dossiers brûlants sur lesquels travaillent actuellement et au grand jour le Collectif et U Levante sont liés à la préservation du littoral. Y a-t-il un lien de cause à effet entre nos prises de position et cet acte ignoble.

Nous pensons que oui!

Les membres du bureau et tous les adhérents de U Levante, qui ont toujours travaillé en toute transparence, ne peuvent que:


  • condamner très fermement cet attentat
  • apporter leur total soutien à leurs deux militants
  • réaffirmer leur détermination, qui ne faiblira ni devant la lâcheté ni devant les manquements aux règles élémentaires de la démocratie.

Rassemblement à Calvi
le 28 octobre 2006
à 11 heures
au carrefour de l'aéroport

Pour une distribution de tracts en soutien à Corinne et Christian victime d’un attentat qui a détruit leur véhicule

Nous espérons que vous serez nombreux avec le COLLECTIF POUR LA « LOI LITTORAL « EN CORSE, à :

- condamner très fermement cet attentat

- apporter un total soutien à nos deux militants

- réaffirmer notre détermination, qui ne faiblira ni devant la lâcheté ni devant les manquements aux règles élémentaires de la démocratie.

SIMU FORTI PERCHÈ UNITI SIMU!


le Site de U Levante

Le rapport de l'Académie des Sciences sur la gestion de l'eau  25/10/2006

L'eau ne manquera pas, mais sa répartition obligera à des choix techniques et géopolitiques encore mal appréhendés, en l'absence cruelle de véritable volonté et de moyens pour prévoir les défis qui se poseront aux 9 milliards d'habitants de la planète dans 5O ans.

"On ne manquera jamais d'eau", s'est voulu rassurant mardi Ghislain de Marsily, membre de l'Académie des Sciences, en présentant le rapport "Les eaux continentales" de cet institut, dont il a assuré la direction.

Mais son diagnostic sur la gestion de l'eau à long terme est beaucoup plus sévère, et il dénonce aussi bien la faiblesse des données sur les richesses en eau, que l'absence de réflexion sur l'avenir des écosystèmes et, surtout, sur la disponibilité de cet élément pour
l'agriculture dans les différentes régions du monde.

Le rapport de l'Académie, qui traite de l'eau dans ses liens avec le climat, l'écologie, la santé, ou son utilisation par l'homme, se proposait de faire un état des lieux et de déterminer "quelles sont les menaces" liées à cet élément, les difficultés auxquelles le monde sera confronté dans ce domaine "dans les 50 ans qui viennent".

Le régime des précipitations sera à terme "beaucoup plus important pour la vie de l'homme que ne le seront les variations de températures", souligne M. de Marsily. "Or, selon lui, on connaît peu de choses sur leur prédiction, les modèles de spatialisation" de ces phénomènes.

L'influence des gaz à effet de serre devrait provoquer une pluviosité accrue, "mais on ne sait pas où", déplore-t-il en recommandant un effort de recherches en climatologie (modélisation, paléoclimatologie...).

Le problème, selon ce professeur émérite à l'université Pierre-et-Marie Curie, est qu'il faut des données et que "le nombre d'observations disponibles dans le monde est en baisse" pour les chercheurs : déficience des pays en développement, confidentialité et données
payantes dans les pays développés.

L'autre problème majeur qui menace la planète est l'alimentation de 9 milliards d'individus en 2050. Pour le président de l'Académie des Sciences Edouard Brézin, "on ne peut pas se contenter de solutions purement techniques" comme des barrages, l'irrigation ou le dessalement de l'eau.

Le Secrétaire permanent de l'Académie Jean Dercourt évoque le concept d'"eau virtuelle" : "Déplacer l'eau est très difficile, déplacer ce quel'eau a permis de cultiver l'est moins". Il s'agira ainsi de développer les terres exploitables en zones humides, comme en Amérique du Sud, pour nourrir les zones qui ne pourront pas être autosuffisantes.

Pour M. de Marsily, la gestion de l'eau au milieu du XXIe siècle "ne pourra plus être nationale". Et "la seule alternative" au développement des terres cultivables sera "d'aller sur des continents humides". Mais on ne connaît pas encore assez bien "la réaction de ces écosystèmes face à l'intervention humaine", regrette-t-il en souhaitant des modèles de prédiction en écologie.

En France même, a-t-il ajouté, "la réflexion n'est pas assez avancée sur les besoins futurs, sur les aménagements à mettre en place".

En conclusion de l'avant-propos de son rapport, l'Académie des Sciences affirme ainsi "la nécessité de développer de toute urgence les disciplines écologiques (pour) mieux tirer profit des eaux continentales, clef de voûte de la satisfaction des besoins alimentaires et de l'amélioration de la santé humaine sur la planète"

L'eau sur France Inter 'Là-bas si j'y suis'  24/10/2006

L'eau sur France Inter 'Là-bas si j'y suis'
Daniel MERMET consacre trois émissions, Là-bas si j'y suis, aujourd'hui, demain et après-demain à la question de l'eau et à sa gestion en France et dans le monde.

Jean-Luc Touly, syndicaliste et Président de l'ACME et Anne Le Strat ont été interrogés sur la gestion des services de l'eau en France.

Ces émissions seront donc diffusées le 24, le 25 et le 26 octobre de 15H à 16H sur France Inter.
Pour les entendre, cliquez ici

BULLETIN D’INFORMATION DU PORTAIL DE L’EAU DE L’UNESCO No. 160 : LE BASSIN DU NIL  21/10/2006

La période de 2005 à 2015 est la Décennie internationale d’action «l’eau, source de vie»
http://www.unesco.org/water/water_celebrations/decades/index_fr.shtml

  • 4 octobre : Journée des Nations Unies
  • 26-27 octobre : 10ème session de travail du Comité national chilien du PHI sur «L’eau dans les zones arides et semi-arides : anticiper la crise», Santiago, Chili
  • 25-27 Octobre : 2ème Symposium International sur la Désertification et les Migrations, Almeria, Espagne
  • Nouvelle publication : Le renforcement des capacités dans le domaine de l’assainissement écologique – Les concepts de l’assainissement écologiquement durable dans les contextes de l’éducation formelle et de la formation continue
  • 2ème Dialogue international sur la crise mondiale de l’eau: «La gestion durable des eaux urbaines»
  • Conférence Notre eau – notre futur
  • Conférence des directeurs de l’eau des pays euro-méditerranéens et de l’Europe du sud-est
  • Conférence II sur le traitement et le recyclage de l’eau
  • 6ème Symposium international sur l’écohydraulique
  • 2ème Conférence internationale de l’IASTED sur la gestion des ressources en eau (WRM 2007)

  • Le saviez-vous...? Faits et chiffres sur le bassin du Nil
Publications sur le bassin du Nil
Liens sur le bassin du Nil



ACTUALITÉS


24 octobre : Journée des Nations Unies
  • En 1945, les représentants de 50 nations participèrent à la conférence d'organisation des Nations Unies à San Francisco, États-Unis pour élaborer la Charte des Nations Unies. L’Organisation des Nations Unies (ONU) naquit officiellement le 24 octobre 1945 et, depuis lors, la Journée des Nations Unies est célébrée à cette date. Aujourd'hui, 191 Etats sont membres de l'Organisation.

Dans le cadre de son mandat, l'ONU a défini, en 2000, huit objectifs de développement, les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Par les OMD, l’ONU appelle les nations du monde à «réduire de moitié, d'ici à 2015, la proportion (...) des personnes qui n'ont pas accès à l'eau potable ou qui n'ont pas les moyens de s'en procurer» et à «mettre fin à l'exploitation irrationnelle des ressources en eau, en formulant des stratégies de gestion des ressources en eau aux niveaux régional, national et local, permettant notamment d'assurer aussi bien un accès équitable qu'un approvisionnement adéquat». Pour la première fois, l'eau est explicitement reconnue comme l'un des droits de l'homme fondamentaux dans l'Observation générale adoptée par le Pacte relatif aux droits économiques et culturels (CESCR) en novembre 2002. Les 145 états parties du CESCR sont désormais tenus de fournir, progressivement, un accès équitable à une eau de boisson potable et sûre à l’ensemble de leur population, sans discrimination.
:: Site web des Nations Unies


26-27 octobre : 10ème session de travail du Comité national chilien du PHI sur «L’eau dans les zones arides et semi-arides : anticiper la crise», Santiago, Chili ]
  • Dans certaines régions du Chili, la pénurie d’eau est telle que, selon les indicateurs établis par l’Organisation des Nations Unies, elles sont «menacées». Entre Santiago et la frontière septentrionale du Chili, les ressources en eau disponibles par habitant sont inférieures à 1 000 m³ par an, soit presque sept fois moins que la moyenne mondiale. Tous les aspects du développement humain sont affectés par la pénurie d’eau, de la qualité de la vie humaine aux améliorations potentielles de la situation socio-économique.

Le Comité national chilien (Conaphi-Chile) du PHI organise ces sessions de travail coordonnées par le Centre régional de l'eau pour les zones arides et semi-arides d'Amérique latine et des Caraïbes (CAZALAC) en collaboration avec l’Université de Talca, Chili, et la Direction générale chilienne des ressources en eau.
Les sessions ont pour objectif de sensibiliser la communauté scientifique internationale à l’importance de l’eau pour le développement des zones arides et semi-arides chiliennes, et de proposer des stratégies d’action visant à l’amélioration de la gestion des ressources en eau dans les zones arides et semi-arides.
:: En savoir plus (en espagnol)


25-27 Octobre: 2ème Symposium International sur la Désertification et les Migrations, Almeria, Espagne
  • Un tiers des terres émergées de la planète, soit plus de 4 milliards d'hectares, est menacé par la désertification. Elle affecte directement plus de 250 millions de personnes et menace la vie de près de 1 200 millions de personnes réparties dans 110 pays qui sont parmi les plus démunies de la planète et dépendent de la terre pour la satisfaction de leurs besoins élémentaires. Selon certaines estimations, les conséquences de la désertification accrue pourraient forcer environ 135 millions de personnes à se déplacer.

Dans le cadre de l'Année internationale des déserts et de la désertification (2006), le Secrétariat de la Convention des Nations Unies pour la Lutte contre la Désertification (CNULD), le Gouvernement espagnol, le Gouvernement de la communauté Autonome d’Andalousie, Espagne, l'université d'Almeria, Espagne, organisent ce symposium afin d’aborder de nouveau les liens importants qui existent entre la dégradation des terres, la pauvreté et la migration, qui sont l’une des conséquences les plus évidentes et les plus importantes de la désertification.

Ce symposium est envisagé comme une continuité et une révision du 1er Symposium International sur la Désertification et les Migrations (février 1994, Almeria, Espagne), qu’il utilisera comme référence et auquel il introduira de nouvelles approches comme le rapport entre l’aménagement du territoire et la désertification ou la problématique environnementale issue des dynamiques migratoires, non seulement aux points d’origine mais également aux points d'accueil.
:: En savoir plus


Nouvelle publication: Le renforcement des capacités dans le domaine de l’assainissement écologique
  • Les concepts de l’assainissement écologiquement durable dans les contextes de l’éducation formelle et de la formation continue

L’assainissement écologique (ecosan) repose sur le principe selon lequel les problèmes d’assainissement pourraient être résolus de façon plus durable et plus efficace si les ressources contenues dans les excrétions et les eaux usées étaient récupérées et utilisées plutôt que rejetées dans les masses d’eau et dans l’environnement. La réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) liés à l’assainissement est l’un des principaux défis du développement durable pour les 10 années à venir. Intensifier les efforts déployés dans les domaines de l’éducation et de la recherche sur l’assainissement écologique pourrait contribuer de façon significative à la réalisation de ces objectifs.

Cette publication traite des aspects éducatifs et des principes directeurs favorisant un renforcement des capacités dans le domaine de l’assainissement écologique. Elle est le fruit d’une étroite collaboration entre le PHI et l’Agence allemande pour la coopération technique (GTZ).
:: Publication intégrale PDF - 4,33 Mo, en anglais]



ÉVÉNEMENTS

2ème Dialogue international sur la crise mondiale de l’eau : «La gestion durable des eaux urbaines»

26-27 octobre 2006, Séville, Espagne
Organisateur : Green Cross Espagne; Société de gestion des eaux publiques de Séville (Emasesa), Espagne; Conseil municipal de Séville
  • Le programme du Dialogue international permet d’avoir un aperçu général de la situation mondiale en matière de gestion des eaux urbaines. Il permettra ainsi de confronter les différentes expériences et les solutions spécifiques visant à remédier au déséquilibre environnemental résultant de l’utilisation quotidienne actuelle de la ressource.

L’objectif du dialogue est de présenter la crise mondiale de l’eau et de discuter des expériences pratiques et exemplaires de gestion efficace des ressources en eau mises en œuvre dans des cas spécifiques à travers le monde.


Conférence Notre eau – notre futur
3-5 novembre 2006, Qualicum Beach, Colombie britannique, Canada
Organisateur : Coalition de la côte de l’Océan pour des collectivités fortes, Canada
  • Sachant que la menace du réchauffement climatique devient de plus en plus préoccupante, l’augmentation de la population et le développement s’intensifient sur l’île de Vancouver et les écosystèmes subissent d’importantes dégradations provoquées par les activités humaines, la possibilité de continuer de bénéficier d’un approvisionnement en eau propre continu et suffisant aux besoins de la population et de la nature est gravement remise en question.

L’eau ne peut plus être considérée comme un acquis immuable, en tant que bien commun, protégé et disponible pour tous. Cette conférence tentera d’informer et d’éduquer les citoyens afin de les aider à prendre les décisions et à faire les choix les plus adaptés à la situation actuelle et à celle des années à venir.


Conférence des directeurs de l’eau des pays euro-méditerranéens et de l’Europe du sud-est
6-7 novembre 2006, Athènes, Grèce
Organisateurs : Ministère grec de l’environnement, de la planification et des travaux publics, Grèce; Ministère grec des affaires étrangères, en coopération avec la Commission européenne (EC); Système euro-méditerranéen d’information sur les savoir-faire dans le domaine de l’eau (SEMIDE); Soutien et gestion régional (RMSU) du Programme MEDA-Eau de la Commission européenne (EC)

  • Cette conférence a pour objectif de contribuer à la mise en œuvre de la Composante méditerranéenne de l’Initiative eau de l’Union européenne (MED EUWI) et de son «Processus conjoint»; elle passera en revue les développements récents, la situation actuelle et les prochaines étapes des initiatives et processus méditerranéens les plus importants se rapportant aux questions de l’eau.


Conférence II sur le traitement et le recyclage de l’eau
1er-11 février 2007, Tomar, Portugal
Organisateur : Conférences d’ingénierie internationales
  • Le traitement et le recyclage de l’eau sont des questions extrêmement importantes, tant pour les pays riches que pour les pays en développement. Étant donné que l’approvisionnement en eau potable utilisée à des fins industrielles, agricoles et municipales est limité, l’amélioration des technologies conventionnelles et l’application des nouvelles technologies joueront un rôle fondamental en termes d’exploitation durable de la ressource.

Cette conférence permettra aux participants de discuter de la recherche et du développement dans le domaine du traitement et du recyclage de l’eau, des progrès et de l’utilisation des technologies permettant d’épurer les eaux usées industrielles et municipales en vue de leur recyclage, et des nouvelles technologies intégrées utilisées pour le traitement de l’eau. Les discussions seront également centrées sur les progrès réalisés dans le domaine des technologies du dessalement.


6ème Symposium international sur l’écohydraulique
18-23 février 2007, Christchurch, Nouvelle-Zélande
Organisateur : Institut national néo-zélandais de la recherche sur l’eau et l’atmosphère
  • Ce symposium aura pour objectif de développer le champ scientifique qui s’est créé à l’interface de l’hydraulique et de l’écologie. La compréhension du biote en tant que fonction des habitats hydrauliques et des régimes d’écoulement ainsi que de la façon dont la modélisation de ces interactions peut être améliorée sera le point focal des interventions.

La planète traverse une période marquée par de profonds changements d’ordre social, économique, scientifique ou technologique. Le symposium intégrera ces nouvelles idées et encouragera le développement constant des méthodes interdisciplinaires susceptibles de résoudre les conflits liés à l’augmentation des demandes pesant sur les ressources en eau et l’environnement, notamment au niveau des instruments de planification et des politiques de gestion des ressources en eau.



2ème Conférence internationale de l’IASTED sur la gestion des ressources en eau (WRM 2007)
20-22 août 2007, Honolulu, Hawaii, États-Unis
Organisateur : Association internationale pour le développement des sciences et des technologies (IASTED)
  • L’objectif de cette conférence est de servir d’instance interdisciplinaire aux décideurs, chercheurs et professionnels qui s’intéressent à l’élaboration et à l’application des technologies assurant une utilisation et une gestion durables des ressources en eau. La conférence couvrira les technologies dures et les techniques douces et devrait favoriser l’utilisation des technologies appropriées.

La conférence WRM 2007 sera focalisée sur les cinq thèmes suivants :

  • approvisionnement en eau et utilisation durable
  • gestion des eaux usées et des eaux de ruissellement
  • gestion intégrée des bassins versants
  • prévention et réduction de la pollution dans l’industrie
  • questions relatives à la mise en œuvre de technologies respectueuses de l’environnement.
:: Accéder a une liste complète des événements autour du monde (en anglais)



LE SAVIEZ-VOUS…? FAITS ET CHIFFRES SUR LE BASSIN DU NIL


  • Le Nil est le plus long fleuve du monde. De sa source principale, le lac Victoria, à l'est de l'Afrique centrale, le Nil Blanc s'écoule généralement en direction du nord à travers l'Ouganda. Puis, il pénètre au Soudan où il rejoint le Nil Bleu au niveau de Khartoum, qui prend sa source dans les collines d'Abyssinie, en Éthiopie. À partir de la confluence du Nil Blanc et du Nil bleu, le fleuve continue sa course en direction du nord, vers l'Égypte et la Méditerranée. Du lac Victoria à la Méditerranée, le Nil parcourt 5 584 kilomètres. Depuis sa source la plus lointaine, la rivière Luvironza au Burundi, la longueur du Nil est de 6 671 kilomètres.

Le bassin du Nil couvre une superficie totale de plus de 3 349 000 km2.
Le bassin du Nil occupe une partie des territoires des dix pays suivants : le Burundi, la République démocratique du Congo, l’Égypte, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan et la Tanzanie.
Environ 160 millions de personnes vivent dans les limites du bassin du Nil et environ 300 millions de personnes - soit prés du double - vivent dans les dix pays qui se partagent le bassin du Nil.
Si le Nil n'existait pas, un désert immense s'étendrait de la mer Rouge à l'océan Atlantique. L'Egypte n'existe que parce que le Nil existe. Ce fleuve explique la forte densité démographique de cette région et le mélange de cultures qui l'a toujours caractérisée. Les populations fuyant les régions arides ont trouvé refuge au cours des siècles le long des berges du «fleuve divin». Le Nil apportait l'eau rendant la vie possible, permettant la communication et l'irrigation des cultures. Chaque année, ses crues fertilisaient et régénéraient les terres de leur limon.
Le bassin du Nil comprend un vaste ensemble d’écosystèmes uniques et hautement productifs : des régions montagneuses, des lacs, des zones humides et, bien entendu, le fleuve proprement dit. Ces écosystèmes contribuent à la production, à la rétention et au transport des ressources en eau depuis les moyennes montagnes, où les précipitations annuelles atteignent 2 000 mm, jusqu’au nord du Soudan et à l’Égypte où les précipitations annuelles sont proches de zéro.
Aujourd’hui, la région se caractérise par la pauvreté, l’instabilité, la croissance rapide de la population et la dégradation de l’environnement. Quatre des états du bassin du Nil font partie des dix pays les pauvres du monde.
Les service fournis par les écosystèmes sont à la base des moyens de subsistance des habitants du bassin du Nil : culture sèche, élevage, agriculture irriguée, pêche et logement urbain.
Pour certaines communautés, les écosystèmes fournissent des services directs (eau, logement, remèdes, combustible, poissons, plantes et aliments pour animaux) dont la valeur peut atteindre 220 dollars US par personne et par an.
Dans certaines communautés, 80% de l’apport en calories est imputable à des biens et services directement liés aux écosystèmes du bassin du Nil.
La consommation d’eau annuelle de l’Égypte est satisfaite à 86% par le Nil bleu et à 14% par le Nil blanc. À l’heure actuelle, l’Égypte utilise la plus grande partie du débit du fleuve. Ce pays pourrait donc être gravement affecté par des réductions de l’approvisionnement en eau si d’autres pays, tels que l’Éthiopie, commençaient à utiliser leur part des eaux du Nil pour produire de l’énergie hydroélectrique. Les droits à l’eau du Nil sont maintenant une question importante pour les dix pays riverains du fleuve.
Lancée en 1999, l’Initiative du bassin du Nil est un programme d’action conjoint conclu entre les dix pays riverains du fleuve afin d’assurer le développement durable des ressources en eau, la sécurité, la coopération et l’intégration économique.
Au temps des Pharaons, le Nil était adoré comme une divinité, et il existait même un bureau chargé de mesurer le niveau des crues afin de pouvoir évaluer l'impôt à prélever auprès des paysans. En effet, plus le niveau de la crue était élevé, plus la terre serait fertile.

Informations extraites de la section «Bassin du Nil» du site web de la Banque mondialeur, du document «L’environnement, le développement durable et le bassin du Nil» du Programme des Nations Unies pour l’environnement PNUE [format PDF – 84 Ko, en anglais] et de «État de l’environnement en Afrique





PUBLICATIONS SUR LE BASSIN DU NIL


The Nile: Moving Beyond Cooperation (Le Nil : aller au-delà de la coopération)
Par Alan Nicol, © UNESCO 2003
  • Cette publication présente les principaux aspects historiques, géographiques et politiques du bassin du Nil. Elle examine également les questions touchant au développement ou à la situation socioéconomique et juridique de la région qu’il conviendra de se poser dans les années à venir. Explorant les défis inhérents au passage de la coopération au développement, le document conclut en suggérant qu’un autre défi – peut-être encore plus important – consistera à s’assurer que les processus de développement auront pour conséquence directe la réduction de la pauvreté au sein du bassin. Si tel n’était pas le cas, il y aurait discontinuité entre les objectifs de résolution des conflits, de transition entre la coopération et le développement, et de concrétisation des avantages pour l’ensemble des populations du bassin.
[Accéder à l’intégralité de la publication format PDF – 1,07 Mo, en anglais] http://unesdoc.unesco.org/images/0013/001333/133301e.pdf





From Conflict to Cooperation in the Nile Basin (Du conflit à la coopération dans le bassin du Nil)
Par Simon A. Mason, © Institut de technologie de la Confédération helvétique (ETH) et Simon A. Mason 2003
  • Ce document s’intéresse aux conflits et initiatives de coopération liés aux ressources en eau de la partie orientale du bassin du Nil, et cherche à comprendre comment de vastes groupes de populations peuvent utiliser de rares ressources en eau d’une façon coopérative et durable. La publication examine la disponibilité des ressources en eau ainsi que l’utilisation et la gestion de ces ressources en Égypte et au Soudan. Des spécialistes des relations entre les pays de la partie orientale du bassin du Nil et des ressources en eaux transfrontalières ont été interviewés afin d’établir une évaluation globale de la situation.

L’approche participative est le principe directeur de cette étude : l’analyse et la résolution des conflits exige la participation directe des parties prenantes.
:: Accéder à l’intégralité de la publication format PDF - 490 Mo, en anglais


LIENS SUR LE BASSIN DU NIL


Initiative du bassin du Nil
  • Cette Initiative est une instance permettant aux pays du bassin du Nil d’aller au-delà du processus de coopération, de parvenir à des améliorations concrètes sur le terrain et de construire de solides relations de confiance.
Ce site web contient des informations sur les programmes, des actualités, des liens, une galerie de photos et des documents.


Dialogue sur le bassin du Nil NBD
  • Le NBD est un réseau d’organisations de la société civile de dix pays riverains du Nil qui cherche à avoir une influence positive sur le développement des projets et programmes relevant de l’Initiative du bassin du Nil et d’autres programmes liés au Nil.
Le site web contient des informations sur le Nil, des donnés relatives aux ressources en eau, les programmes des pays, les réunions, les liens, les actualités et les publications.


Le bassin du Nil
  • Cette section du site de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) s’inspire très largement de la publication intitulée «Le potentiel d’irrigation en Afrique : une approche par bassin». La section contient des informations sur les cours d’eau et les débits du bassin, le potentiel d’irrigation et les demandes en eau, la disponibilité des ressources en eau, les zones irriguées, etc.



Section de la Banque mondiale sur le bassin du Nil
  • Cette section du site de la Banque mondiale contient une présentation du bassin, des informations sur les pays du bassin du Nil, des actualités et des discours, un document sur le rôle de la Banque mondiale dans la région, des vidéos et des liens.


Projet d’action environnementale transfrontalière du Nil (NTEAP)
  • Le NTEAP est un cadre stratégique visant au développement durable du bassin du Nil et au soutien des actions en faveur de l’environnement du bassin liées aux questions transfrontalières relevant du Programme d’action stratégique de l’Initiative du bassin du Nil.
Ce site web comprend des documents, cartes et informations sur le projet et les événements.



Programme de recherche du bassin du Nil PRBN
  • Ce programme établi par l’Université de Bergen (Norvège) est un programme de recherche et d’éducation multidisciplinaire et stratégique axé sur les questions liées au bassin du Nil.
Ce site web fournit des informations sur le PRBN, les événements, les liens, les actualités et les publications

Bucarest en panne attend son adhésion à l'Europe  21/10/2006

Bucarest déverserait ses eaux usées directement dans les rivières, sans traitement préalable. Pourtant la station d'épuration existe, au sud est de la capitale, dans la petite commune de Glina, mais elle ne fonctionne pas. L'entrée du pays dans l'UE devrait cependant résoudre le problème. Les travaux sont évalués à plus de 250 millions d’euros.

Et cette situation s'étendrait à l'ensemble du pays :" Les eaux polluées de la capitale sont déversées sans traitement dans la rivière de la Dambovita, puis dans le Danube et la mer Noire”, a déclaré au LPJ Ionut Apostol, président de l'association Terra Millenium. “Le pays n’est pas sufisamment impliqué dans les problèmes écologiques. La station d'épuration de Glina devrait fonctionner depuis bien longtemps”, ajoute-t-il.

Cette station constitue le plus vaste projet environnemental jamais imaginé en Roumanie. Elle aura une capacité de traitement moyenne de 18 m3 par seconde et sera l'une des plus grandes d'Europe. Les premiers travaux de la station ont certes débuté, mais elle ne marche toujours pas… Ce qui pose de vastes problèmes de santé publique.
“La Roumanie doit s'adapter aux normes européennes. C'est un problème difficile à gérer notamment parce que l'alignement a un coût considérable. Sur cette question des eaux usées, les opérateurs ne peuvent pas faire face aux investissements demandés”, a affirmé au LPJ Yann Leblay, consultant en développement durable. Un responsable d'Apa Nova, société impliquée dans la partie technique du projet, confirme ce constat : “La station ne fonctionne pas, non pas pour des raisons d'ordre technique, mais pour des raisons financières".

Le 27 septembre dernier, le gouvernement a cependant adopté un projet de loi approuvant le financement de la station des eaux usées de Bucarest-Glina. La réalisation de ce projet géant devrait ainsi réunir l'Etat, la municipalité de Bucarest, mais aussi la Banque européenne d'investissement. Grâce aux fonds débloqués, en tout 253,3 milllions d'euros, le projet devrait enfin être finalisé même si, selon les dires du responsable d'Apa Nova, aucun calendrier n'a encore été arrêté... “L'entreprise qui va s'occuper des travaux n'a pas encore été choisie, on attend toujours l'appel d'offre.”
En Roumanie, 206 villes sont équipées de stations d'épuration qui ne traitent que 77% du volume des eaux usées. 47 villes rejettent leurs eaux usées sans traitement préalable.

Florence Mottot (www.lepetitjournal.com) 20 octobre 2006

Intoxication à Partenay (Deux Sèvres)  21/10/2006

Quinze collégiens d'un établissement de Parthenay (Deux-Sèvres) ont été hospitalisés après avoir été pris de malaise et conduits dans les hôpitaux de Parthenay et de Niort pour y passer des examens. Ils sont tous rentrés à leur domicile dans la soirée. Les collégiens, qui avaient participer à un cross, s'étaient tous désaltérés avec l'eau du robinet, ce qui pourrait être la cause des malaises.

Source Reuters

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