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L’eau et la nature dans la ville »Conférence débat organisée dans le cadre de la journée Lundi 29 mai 2006  26/05/2006





« Portes ouvertes sur le développement durable »



(Voir le programme complet de la journée 11h – 19h, en pièce jointe)





De 15h à 17h30



à la Maison de l’architecture

Espace de la Chapelle

148 rue du Faubourg Saint Martin

75010 Paris

Métro gare de l’Est





Cette conférence reprendra le thème de la « nature en ville » que 4D avait commencé à explorer en 2005 au cours d’un séminaire des Mardis de 4D. L’année dernière, le dossier portait sur le développement des jardins et des espaces végétalisés en ville.

Cette année, nous aborderons plus particulièrement le thème de l’eau urbaine : c’est-à-dire de l’eau présente à ciel ouvert en milieu urbain (qui circule ou qui re-circule ou encore qui jaillit des fontaines). Cette eau est rarement une eau que l’on boit (captée en général plus en amont lorsqu’elle provient du même cours d’eau), mais elle est l’objet de multiples usages, parfois contradictoires : « outil » des urbanistes, des paysagistes, jardiniers et autres professionnels de l’« urbain », elle est aussi à la « source » de courants d’échanges entre piétons, cyclistes, touristes, mais aussi cafetiers et autres professionnels de la restauration et des loisirs. Qu’elle soit rivière ou fleuve, lac ou canal, mer ou eau douce, l’eau urbaine est aussi de plus en plus « naviguée ». Enfin elle reste le trésor ou le rêve de sanctuarisation de tous les écologistes et défenseurs de l’environnement qui y voit un milieu extraordinaire pour la protection et la valorisation de la biodiversité urbaine : elle retrouve son rôle de « porteuse » de l’animal sauvage : saumon et autres espèces qui remontent nos cours d’eau. Et les pêcheurs ? Souvent bien pacifiques, ils sont devenus un élément incontournable du « paysage » urbain : plantés le long des berges ou rives, ils attendent que ça morde, parfois ne voyant jamais le poisson, parfois le rejetant à l’eau.



C’est toujours l’eau ludique, amicale, partenaire.

Dans ce cadre, il est intéressant de voir comment le mouvement des « Jardins Partagés » prend en compte la problématique de l’eau en ville, notamment à travers les mares.



Et enfin, l’eau urbaine est aussi porteuse d’insertion socioprofessionnelle. Tout cela indique son caractère éducatif.

Mais n’est-ce pas là uniquement l’eau renaturée, « urbanisée » et … domestiquée ? Quid de l’eau sauvage : les inondations, qui proviennent soit de cours d’eau soit des débordements des canalisations –sans parler des tempêtes et autres cyclones, des tropiques à nos côtes atlantiques ou de la mer du Nord, et parfois même autour de certains de nos lacs. Et la dégradation du climat : de l’eau dans la ville … à la ville sous l’eau ?

Et le coût ? L’eau qui passe dans nos villes coûte cher : conduite de l’eau (fontaines, canalisations,…), réouverture d’anciens cours d’eau enterrés (1 9ème et 20ème siècle … tiens on redécouvre l’eau urbaine comme le tramway ?), entretien du cours du lit, des berges, éclairage, surveillance… Des nouveaux savoir-faire/ nouveaux métiers ?

Mais pourquoi si peu d’associations du cadre de vie s’intéressent-elles à cet élément essentiel de l’environnement urbain ?

Nous ne pourrons bien sûr aborder toutes ces questions ! Mais à partir de l’intervention de quelques « experts et usagers » de l’eau urbaine, nous ouvrirons le dossier et les débats.

Ce dossier, c’est aussi celui du « pouvoir de renaturer la ville » (Franck Scherrer, Professeur à l’Université Lumière Lyon 2 -Institut d’Urbanisme de Lyon – qui ne pourra pas être présent), que nous avons ouvert en 2005.



++ La conférence-débat sera aussi l’occasion de faire connaître et découvrir le jardin partagé en cours d’installation au sein du couvent des Récollets.



Intervenants

· Mme Myriam CONSTANTIN, Adjointe au Maire de Paris, chargée de l’eau et de l’assainissement, représentée par Mme Magali VERGNET, Directrice du Cabinet - qui vient notamment de lancer les actions : la Péniche de l’eau ; la Semaine pour dialoguer sur l’eau à Paris (mars 2006),…

· Laurence BAUDELET, consultante, association Graine de Jardins

· Un(e) professionnel(le) de l’urbanisme/paysage





Animation des débats

Clément Cohen, membre du conseil scientifique de 4d. Il évoquera également le cas de Montréal, Québec (Canada).





L’équipe de 4D




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Association 4D

Cité européenne des Récollets

150-154 rue du Faubourg Saint Martin - 75 010 Paris

Tél. : 01 44 64 74 94 - Fax : 01 44 64 72 76

Mail : contact@association4d.org

Site internet : www.association4d.org


Une loi sur l’eau sans ambition  21/05/2006

Sources : L’Humanité
Date : 19/05/2006

b[A l’occasion de l’inauguration aujourd’hui de la nouvelle station d’épuration Seine amont à Valenton (Val-de-Marne), Maurice Ouzoulias, président du Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap), estime dans une interview qu’avec la loi sur l’eau présentée par N. Olin, " on fait vraiment profil bas ". " Pire, en créant l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema), on va transférer le financement de la police de l’eau, du budget de l’Etat vers les agences de l’eau, elles-mêmes financées par les redevances. En clair, pour faire des économies budgétaire, l’Etat se désengage de ses missions. Tout en exigeant des élus locaux qu’ils améliorent, eux, le qualité de l’eau et répondent aux exigences de la directive européenne ! Tout cela est d’une contradiction folle. " " La seule raison de voter [cette loi], au fond, c’est de se mettre en conformité avec les directives européennes. Mais c’est vraiment tout ! "]b


L'Argentine saisit la Cour Internationale de Justice de la Haye contre l'Uruguay pour la construction d'usines à papier sur les rives du Rio Uruguay  15/05/2006



L'Argentine a porté plainte contre l'Uruguay devant la Cour Internationale de la Haye sur la construction des usines à papier de Fray Bentos sur la rive du Río Uruguay. Elle demande que l'Uruguay cesse les agissements qui pourraient occasionner un préjudice environnemental transfrontière. Agissements qui entrainent la responsabilité internationale de ce pays, à travers la "violation par l'Uruguay des obligations nées du Traité Río Uruguay, signé par l' Argentina y l' Uruguay le 26 février 1975.

Le retour à la pluie pour l'usage domestique...  13/05/2006

A Veneux-les-Sablons, en Seine-et-Marne, le maire a choisi d'alimenter en eau de pluie la buanderie de la maison de retraite. Usage ancestral, la récupération d'eau pluviale séduit un nombre croissant d'urbains dans les pays développés.

C'est une maison de retraite au fond d'une rue paisible de Veneux-les-Sablons, en Seine-et-Marne. Elle n'a pas de signe particulier sauf, peut-être, ses 1 200 mètres carrés de toiture. Ça n'a l'air de rien, mais c'est grâce à ce toit que les résidents laveront leur linge. A Veneux-les-Sablons, le maire a décidé de récupérer les pluies pour alimenter une partie des besoins du futur bâtiment. On l'avait oublié : l'eau qui tombe du ciel peut servir. Ça s'appelle réinventer la roue, ou plutôt la bassine au fond du jardin. Avec les sécheresses et les inondations à répétition, voilà bien une source antédiluvienne qui intéresse de très près collectivités, particuliers et parlementaires en plein débat de la loi sur l'eau.



«La consommation ne cesse de baisser»

Après avoir ruisselé sur les 1 200 mètres carrés de toiture, l'eau de Veneux empruntera donc l'une des seize gouttières du petit immeuble pour plonger dans la cuve de stockage. Cette larve géante en polyéthylène vient d'être installée au fond d'un trou encore béant. Plus tard, enfouie sous la terre et recouverte d'une sémillante pelouse, elle permettra de stocker 25 mètres cubes à l'abri de la lumière et de trop fortes chaleurs. «Pour choisir le bon volume de stockage, nous contactons la station météo la plus proche pour obtenir la pluviométrie annuelle moyenne de la zone», explique Patrick Lévy, l'un des 24 concessionnaires de Skywater en France, l'entreprise qui s'est spécialisée dans la fourniture de matériel pour la récupération des eaux pluviales. En l'occurrence, il pleut 764 millimètres de pluie par mètre carré et par an sur Veneux-les-Sablons. Dommage de s'en priver.

Machine à laver et arrosage

La maison de retraite a estimé sa consommation à 600 mètres cubes annuels. Au total, le toit amènera dans la cuve chaque année 716 mètres cubes. Toute cette eau alimentera la buanderie de la résidence où deux grosses machines à laver tourneront quotidiennement pour nettoyer le linge de table et de lit (30 mètres cubes par mois environ)... Elle servira aussi à l'arrosage des espaces verts (120 mètres cubes d'avril à septembre). D'après Skywater, les 13 500 euros investis devraient être amortis en quatre ans.

La résidence de Veneux n'est que l'un des nombreux projets de récupération d'eaux pluviales en cours en France. Le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) en a répertorié une centaine, dont une grande partie concerne des établissements scolaires. Gymnases, bâtiments publics, hangars agricoles, toutes les surfaces font l'affaire. L'eau récupérée alimente dans la grande majorité des cas les chasses d'eau, mais sert aussi parfois à l'arrosage et au lavage des sols. A Libourne, une cuve de 30 mètres cubes sert à stocker de l'eau pour le lavage des véhicules des services techniques. Ailleurs, ce sont des serres qui s'abreuvent à la pluie. «Mais il existe une multitude de pistes insuffisamment explorées : nettoyage des voiries, usage industriel, alimentation de bassins d'agrément, du réseau d'incendie, préparation de béton...», relève Bernard de Gouvello, animateur du pôle de l'eau du CSTB.

Récupérer les eaux pluviales présente, pour les municipalités, un premier intérêt : éviter les inondations. Saint-Malo expérimente la gestion des eaux pluviales depuis trente ans dans ce but. Un schéma directeur de lutte contre les inondations, adopté en 1978, comprend différents moyens comme les postes de crues, les bassins de retenue paysagers, les bassins tampons.

L'autre attrait de la récupération de l'eau de pluie est d'ordre économique. Alors que le prix moyen du mètre cube d'eau du robinet tourne autour des 3,5 euros, tout ce qui tombe du ciel est bienvenu. Les professionnels de la récupération d'eau, de plus en plus nombreux à vendre des systèmes clés en main à des collectivités, l'ont compris. Pour le particulier, des cuves plus modestes se vendent avec succès dans les magasins de bricolage. Pour 4 000 euros, on peut installer un récupérateur de 6,5 mètres cubes au fond du jardin, un bon complément pour une famille de 4 à 5 personnes qui, selon le Centre d'information de l'eau (www.cieau.com), prélève 200 mètres cubes par an via ses robinets. Certes, l'eau de pluie, dépourvue de sels minéraux et souvent chargée de polluants glanés au cours du ruissellement, n'est pas considérée, sous nos cieux, comme potable. Pas question donc de l'utiliser dans l'alimentation (7 % des usages des particuliers), le lavage de la vaisselle (6 %), les bains et douches (39 %). Mais elle pourrait se tailler un bel avenir dans les autres usages domestiques, qui représentent environ 40 % de la consommation des ménages : arrosage du jardin et nettoyage de la voiture (10 %) et éventuellement du linge (12 %), sanitaires (20 %).

Le climat donne un argument supplémentaire aux cueilleurs de la manne céleste. Météo France relève qu'au cours du dernier siècle, entre 1901 et 2000, il y a une augmentation significative (entre 15 et 25 %) des quantités de pluie pendant la saison hivernale. Dans le même temps, les épisodes de sécheresse se sont aggravés en été. Et les inondations, à présent, se multiplient. «Il tombe en moyenne 500 à 700 mm par mètre carré chaque année sur le territoire français et on gaspille toute cette eau !» déplore James Chéron, hydrogéologue et coauteur d'un ouvrage sur le sujet. «La France a accumulé un retard considérable dans ce domaine, notamment par rapport à l'Allemagne, où la récupération est systématique. Ces techniques sont utilisées depuis longtemps au Japon et tendent à se développer en Chine.»

A Singapour, 50% des toits sont équipés

En Allemagne, une installation nouvelle sur deux est équipée de systèmes de récupération (soit 100 000 par an). A Singapour, c'est 50 % des toits. En Thaïlande, au Bangladesh ou sur certaines îles du Pacifique Sud, on récupère l'eau du ciel, polluée ou pas, pour la boire. «En Australie, j'ai vu de l'eau en bouteille avec une étiquette indiquant que c'était de la rain water, signale James Chéron. Les Français réinventent donc la récupération toute simple de la pluie alors que, dans certains pays, se développent des sommets d'ingéniosité pour récupérer l'eau céleste sous toutes ces formes : les brouillards comme à Oman, au Chili et au Pérou, la rosée en Chine, ou la neige dans la province afghane du Takhar.

Une ruée massive sur la pluie pourrait toutefois poser quelques épineuses questions économiques (lire ci-contre). En France, l'usager de l'eau du robinet paye, dans sa facture, à la fois le volume acheté et son assainissement. Or, en collectant de l'eau pluviale, il échappe au paiement de son assainissement qui sera néanmoins nécessaire. Le poids du traitement de l'eau usée deviendra donc de plus en plus lourd à porter. Moins d'eau vendue et autant à épurer, une équation qui ne ravit pas les entreprises. Pour compenser le manque à gagner, d'aucuns proposent donc une taxe spéciale d'assainissement pour les eaux de pluie usées, tout comme en Allemagne. Le débat est en cours, dans le cadre de la discussion du projet de loi sur l'eau à l'Assemblée. Don du ciel, la pluie ne serait alors plus tout à fait gratuite.



Sauf qu'en Allemagne, le rejet des eaux pluviales au réseau est taxé lui aussi, et fortement : de 1 à 2,5 (e)/m3, ça fait toute la différence
Sauf également que les "polluants" ne sont pas présents dans l'eau distribuée quand les matériels choisis sont bons, ce qui ne signifie pas non plus que l'eau soit potable dans ce cas, mais qu'elle est au moins conforme à la norme européenne "eau de baignade"
Quant aux citernes en polyéthylène, leur solidité n'est pas évidente... Et les bons matériels de filtration, de stockage et de pompage sont encore très peu diffusés en France.

SYSTÈMES ECONOMES EN EAU CHERCHENT INVESTISSEURS  13/05/2006

A CHICAGO, la société WSSA (Water Saver Systems of America Systèmes Economes en Eau en Amérique) a lancé une campagne pour rechercher un associé qui puisse les aider à lancer leur Start-Up " Solutions de Conservation d'Eau douce " pour répondre au 10 marchés gagnés dans l'Etat de l''Illinois et dans les 6 Etats environnants.

L'objectif de l'entreprise est de fournir ces solutions économes d'eau douce pour un marché d'habitat résidentiel et d'entreprise industrielle. Les systèmes de WSSA conçus pour diminuer la consommation d'eau douce des villes à long terme économiseront des millions de m3 d'eau potable chaque mois partout aux Etats-Unis.

Il veulent sensibiliser les propriétaires américains qu'il est temps de protéger leurs ressources en eau douce. Leurs solutions bon marché sont livrés et installés sans qu'il y ait besoin de traitement ou de travail de la part du propriétaire. WSSA veut attirer les industries partout aux USA, en leur rappelant qu'elles peuvent participer à cet effort en intégrant ces systèmes directement dans leurs équipements. Elles éviteront de consommer des millions de gallons d'eau douce chaque année, devenant acteur environnemental tout en économisant des centaines de milliers de dollars chaque année.

Inondations au Kenya avec crocodiles en prime  12/05/2006

Inondations au Kenya avec crocodiles en prime
...Une trentaine de crocodiles, ont profité de la montée des eaux pour sortir des estuaires leur habitat naturel, évoluant dans les villes où les inondations ont déjà fait six morts la semaine dernière...
C'est la grande saison des pluies au Kenya, et les inondations font régulièrement des victimes à cette période de l'année. Les pluies propulsent des dizaines de milliers de personnes hors des villages.
Les inondations, qui ont également détruit des récoltes et entravé l'approvisionnement de l'aide alimentaire en coupant des axes routiers importants, font également craindre la recrudescence de maladies liées aux eaux stagnantes.

écran constitué de milliers de minuscules capsules contenant chacune de l’eau et de l’huile colorée  12/05/2006

écran constitué de milliers de minuscules capsules contenant chacune de l’eau et de l’huile colorée
L’eau et l’huile ne se mélangent pas. Liquavista a utilisé ce principe pour un écran constitué de milliers de minuscules capsules contenant chacune de l’eau et de l’huile colorée. "En faisant passer un courant dans chaque capsule, l’eau plaque l’huile teintée sur l’écran : un pixel de couleur apparaît. Ce mode est dit hydrophobe, en mode hydrophile, l’effet est inverse, le pixel est donc blanc".

Un tel système d’affichage est beaucoup moins gourmand en énergie et sa réflectivité est améliorée par rapport aux écrans existants, ce qui facilite par exemple sa lisibilité en plein soleil.



Infos 2006 sur les contrats de rivières transfrontaliers (publié : 25.04.2006)  11/05/2006

Actualités

Organisation et activités

Informations Eau

  • Les contrats de rivières transfrontaliers couvrant le bassin genevois ont tous été signés. Leur mise en oeuvre a commencé. Pour en savoir plus, consultez les informations et les documents à votre disposition en ligne :

Contrat du pays de Gex-Léman

Contrat du Genevois (entre Arve et Rhône)

Contrat du Foron

Contrat du Sud-Ouest lémanique

Contrat de l'Arve

Signature du Contrat de rivières transfrontalier du sud-ouest lémanique  11/05/2006

Sciez-sur-Léman, 19 janvier 2006,

Comme toutes les rivières de la région franco-genevoise, les cours d’eau du sud-ouest lémanique constituent des milieux perturbés par les diverses activités anthropiques qui se sont largement développées sur leurs bassins versants respectifs. Le constat général de dégradation des écosystèmes aquatiques et l’émergence de nouveaux objectifs en terme d’assainissement, de protection contre les inondations et valorisation du patrimoine naturel, ont conduit les acteurs locaux à se réunir afin d’organiser raisonnablement une gestion par bassin et non plus par secteur. Dans ce contexte, une réflexion intercommunale et transfrontalière a été initiée en engageant la procédure du Contrat de rivières.

Jeudi 19 janvier 2006, Monsieur Jean-Claude REYNAUD, Président du Syndicat Mixte des Affluents du Sud-Ouest Lémanique (SY.M.A.S.O.L.), Monsieur Mark MULLER, Conseiller d’Etat de la République et canton de Genève et les différents partenaires* ont procédé à la signature du Contrat de rivières transfrontalier du sud-ouest lémanique confirmant ainsi leur volonté de s’investir conjointement en faveur de la réhabilitation globale des cours d’eau. Après le Contrat de rivière de l’Arve en 1995, le Contrat de rivières « entre Arve et Rhône » en 2003, et ceux du Foron du Chablais et du Pays de Gex-Léman en 2004, la signature de ce dernier Contrat transfrontalier au niveau du bassin lémanique, intervient au terme de quatre années de préparation durant lesquelles l’ensemble des acteurs de l’eau s’est prononcé sur les objectifs, le contenu et le financement du programme.

A l’origine, le contrat de rivières est une procédure française à laquelle le canton de Genève s’est associé suite à la signature, en 1997, du protocole d’accord transfrontalier pour la revitalisation des rivières franco-genevoises.

Ce contrat, signé pour une durée de 6 ans, représente un budget d'environ 28 millions d'euros. Il ambitionne de restaurer la qualité des rivières, protéger la ressource en eau, maîtriser l’écoulement des crues et donc préserver la qualité du lac Léman, intérêt patrimonial majeur.

Le contrat s’étend sur 226 km², entre les Préalpes du Chablais et le lac Léman, il englobe les bassins versants de 12 cours d’eau situés de la frontière suisse (l’Hermance) à la limite ouest de la ville de Thonon-les-Bains (le Pamphiot) et concerne plus de 35’000 habitants (25 communes en France et 4 en Suisse).

Le Syndicat Mixte des Affluents du Sud-Ouest Lémanique (SY.M.A.S.O.L.) et le Département du Territoire de la République et canton de Genève, se félicitent de leur collaboration et remercient tous les partenaires qui se sont engagés dans cet important programme comprenant 110 actions.

*Liste des partenaires, signataires du contrat de rivières :

  • L’Etat français
  • La République et canton de Genève
  • Le Syndicat Mixte des Affluents du Sud-Ouest Lémanique
  • L’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse
  • La Région Rhône-Alpes
  • Le Département de la Haute-Savoie
  • Le Syndicat Mixte Départemental d’Eau et d’Assainissement
  • La Communauté de communes du Bas-Chablais
  • La Communauté de communes des Collines du Léman
  • Le Syndicat Intercommunal d’Eau et d’Assainissement de Fessy-Lully
  • La commune de Brenthonne
  • La Ville de Thonon-les-Bains
  • La Chambre d’Agriculture de Haute-Savoie
  • La Chambre de Commerce et d’Industrie de Haute-Savoie
  • La Fédération départementale de pêche et de protection des milieux aquatiques de Haute-Savoie
  • La Fédération des Chasseurs de Haute-Savoie
  • L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie
  • La Direction régionale SNCF

Pour davantage de renseignements sur le Contrat de rivières, veuillez consulter les éléments du dossier de presse ou le site Internet : www.geneve.ch/eau

Personnes en charge du dossier :
Syndicat Mixte des Affluents du Sud-Ouest Lémanique (SY.M.A.S.O.L.) :
Contrat de rivières: Marie-Pénélope GUILLET & Maxime CHATEAUVIEUX, Tél. 04.50.72.52.04

République et canton de Genève, DT, Service de renaturation des cours d’eau :
Contrat de rivières : Alexandre WISARD, Tél. 022.327.70.84
Chargée de communication : Christina MEISSNER, Tél. 079.400.15.76

» Infos 2006 sur les contrats de rivières transfrontaliers

» Le chantier de renaturation de la Haute-Seymaz a commencé.
Un projet qui s'inscrit dans un esprit de concertation et de développement durable


» La renaturation et protection contre les crues
un couple indissociable


Direction du Domaine de l'eau - Chemin de la Verseuse 17 - CP 53 - 1219 Aïre - Tél. 022 325 13

FFRANCE Pollution à l’acide acrylique dans le Jura  09/05/2006

La préfecture du Jura a dû faire face à la pollution d’une aire d’autoroute par une substance chimique dangereuse. Retour sur le déroulement des événements.


Le 18 avril, un camion-citerne a renversé 25.000 litres d’acide acrylique sur l’aire de repos, appelée la Vouivre, de l’autoroute A39, dans le sens Dijon - Bourg-en-Bresse. Le conducteur, ivre selon la préfecture, s’est mal engagé sur la voie d’accélération de l’autoroute et s’est renversé. La quasi-totalité de sa citerne s’est déversée sur le site de l’accident. «Les pompiers ont aussitôt défini un périmètre de sécurité, sans qu’il y ait eu besoin de fermer l’autoroute, explique Christian Cuchet, directeur de cabinet du préfet du Jura. Mais il était trop tard pour colmater ou pomper le produit.» L’acide acrylique est une substance inflammable, corrosive et très toxique pour les organismes marins. «Par mesure de précaution, nous avons demandé au maire de Rahon de ne plus alimenter le réseau d’eau de sa commune, le captage étant situé à 3 kilomètres en aval du lieu de l’accident», poursuit le directeur de cabinet. Un raccordement a été réalisé au réseau d’une ville voisine, Saint-Barraing, afin d’assurer l’accès à l’eau potable des habitants de Rahon.

Des tests vont être réalisés pour vérifier que le captage n’est pas pollué, mais ils sont rendus difficiles par le fait que peu de laboratoires sont capables de mesurer le taux d’acide acrylique dans l’eau. «Compte tenu des incertitudes liées à la vitesse d’écoulement du produit et à sa capacité de dilution, cette surveillance pourrait être maintenue pour une durée indéterminée», précise la préfecture dans un communiqué.

Quant au terrain souillé, «40 tonnes ont été décaissées, et transportées dans des bennes étanches. Après analyse, elles seront retraitées ou décontaminées, indique Jean-Paul Comte, chef de district de Choisey des Auroroutes Paris-Rhin-Rhône. L’usine voisine de Solvay a amené de la chaux pour la verser à l’endroit où la terre a été enlevée. Nous avons obtenu l’autorisation de remblayer la zone.» Autre mesure prise par la société d’autoroute: fermer le bassin anti-pollution (ouvert lorsqu’il n’y a pas de pollution) pour récupérer et traiter l’acide acrylique et la neige carbonique utilisée par les pompiers.

Prochaine étape: le transporteur et son assureur devraient bientôt engager des discussions concernant les préjudices de l’accident envers la société autoroutière, la commune de Rahon, et l’Etat qui ont engagé des frais pour la dépollution et les analyses. Des poursuites devraient également être engagées contre le chauffeur.

LE SAVIEZ-VOUS...? FAITS ET CHIFFRES SUR LES ESTUAIRES  30/04/2006

· Un estuaire est une masse d’eau partiellement entourée de terre, où l’eau douce d’un cours d’eau se mélange avec l’eau de mer.

· Les habitats des estuaires comprennent les marais salants, les mangroves, les herbiers, les forêts côtières et les plages.

· Les estuaires peuvent se former dans un certain nombre de circonstances : à l’embouchure submergée d’un cours d’eau, dans des fjords profonds érodés par les glaces, dans les îles-barrières ou dans une flèche littorale parallèle à la côte, ou dans des échancrures côtières dues à la formation de failles ou à un affaissement localisé.

· Ce sont les marées qui définissent les estuaires. Ils sont envahis d’eau de mer une ou deux fois par jour. À marée montante, la salinité de l’estuaire s’élève lorsque l’eau de mer (dont la teneur en sel atteint 20-35 parties par millier) pénètre dans l’estuaire et se mélange avec l’eau douce (0-0,5 partie par millier) provenant des zones situées en amont. La salinité de l’estuaire peut donc varier de 0 à 35 parties par millier selon que la marée est montante ou descendante et selon la quantité d’eau douce qui s’écoule dans le lit du fleuve ou du cours d’eau.

· L’étendue de la gamme des teneurs en sel exige des animaux qui vivent dans les estuaires qu’ils soient capables de résister à des salinités faibles et élevées. La rencontre des eaux de mer et des eaux douces peut également avoir pour conséquence des variations de température, du niveau de l’eau, des courants ou des teneurs en oxygène que les animaux doivent tolérer pour survivre.

· En général, dans les estuaires, la productivité primaire est souvent extraordinairement élevée en raison de la présence de substances nutritives, de la diversité des organismes, de l’intensité de la lumière solaire, de la protection contre les vagues et du grand nombre de biotopes écologiques lié à la complexité des types de circulation des eaux.

· Les animaux marins utilisent fréquemment les estuaires comme nourriceries, où les jeunes tirent parti des grandes quantités de nourriture présentes dans ces zones pendant les premières semaines de leur vie.

· Certaines plantes qui se développent dans les eaux tempérées et peu profondes des estuaires ont la capacité de retirer des eaux polluées qui ruissellent des berges les composés inorganiques azotés et les métaux, et rendent ainsi aux écosystèmes et aux êtres humains un autre service particulièrement précieux.

· La surexploitation des fonds de pêche, le défrichement des habitats et l’augmentation de la pollution sont les principaux problèmes auxquels sont confrontés les milieux d’estuaires qui, partout dans le monde, sont en régression rapide.

Informations extraites de l’Atlas des océans des Nations Unies

PUBLICATIONS SUR LES ESTUAIRES


An Assessment of the Status of Biodiversity in the Maduganga Mangrove Estuary (Évaluation du statut de la biodiversité de l’estuaire à mangroves de Maduganga)

Par C. N. B. Bambaradeniya, S. P. Ekanayake, L. D. C. B. Kekulandala, R. H. S. S. Fernando, V. A. P. Samarawickrama et T. G. M. Priyadharshana, © Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources (UICN) 2001.


L’estuaire à mangroves de Maduganga est une zone humide complexe située dans le Galle District, au sud du Sri Lanka. La superficie totale de l’estuaire atteint 915 ha. La nappe d’eau libre occupe 770 hectares (ha) et les îlots recouvrent 145 ha. Cherchant à préserver les fonctions écologiques, les ressources et les valeurs de l’estuaire de Maduganga et d’assurer la conservation et la subsistance de sa biodiversité, le bureau du Sri Lanka de l’UICN a procédé à une évaluation systématique de la biodiversité sur une période de six mois, entre mai et octobre 2000. Le suivi sur le terrain de la faune et de la flore a été effectué toutes les deux semaines, grâce à des techniques d’évaluation scientifiques généralement acceptées. Un exercice de zonage a été conduit à l’aide d’indicateurs appropriés, en tenant compte de la signification écologique et des menaces pour la biodiversité.


: Accéder à l’intégralité de la publication format PDF - 318 Ko, en anglais


LIENS SUR LES ESTUAIRES

Fondation pour la recherche sur les estuaires ERF

L’ERF est une organisation internationale dont l’objectif est de promouvoir la recherche sur les eaux côtières et d’estuaires, de conduire des réunions et de fournir des conseils sur les questions relatives aux estuaires et aux zones côtières.

Ce site web contient des informations sur les publications, réunions, liens et postes à pourvoir.


Association des sciences relatives aux côtes et aux estuaires
Cette association est une organisation internationale qui se consacre à l’étude de tous les aspects scientifiques relatifs aux côtes et aux estuaires, ainsi qu’à l’application des sciences de la conservation et de la gestion de l’environnement.

Ce site web contient des informations sur les publications, liens et événements.

Explorer les estuaires

L’Agence américaine pour la protection de l’environnement a créé ce site web afin d’initier des enfants de tous âges à l’écologie des estuaires. Les enseignants peuvent également utiliser cette ressource dans les cours afin de renforcer leurs programmes et activités. D’une manière générale, le site est conçu pour illustrer les différents types d’estuaires ainsi que la complexité des défis auxquels ils sont aujourd’hui confrontés. Le site web s’inscrit dans le cadre du Programme national pour les estuaires des Etats-Unis, qui est une initiative visant à sensibiliser le public aux problèmes des estuaires et à restaurer et protéger ces écosystèmes sensibles.

Système national de protection et de recherche dans les estuaires

Ce système est un réseau de zones protégées créé aux Etats-Unis afin d’y conduire des activités de recherche, d’enseignement et de responsabilisation sur le long terme. Ce partenariat entre l’Administration fédérale des océans et de l’atmosphère (NOAA) et les états côtiers protège plus d’un million d’acres de terres et d’eaux des estuaires, qui constituent des habitats indispensables à la nature, offrent aux étudiants, aux enseignants et au public des possibilités d’approfondir leurs connaissances, et servent de laboratoires vivants à de nombreux chercheurs.

Ce site web contient des informations sur les différentes réserves, kits éducatifs, bourses de recherche, stages et liens.

Restaurer les estuaires américains

La mission de cette organisation à but non lucratif est de préserver le réseau américain des estuaires en protégeant et en restaurant des terres et des eaux indispensables à la richesse et à la diversité de la vie côtière.

Ce site web contient des informations sur les opérations de restauration, l’économie des estuaires, les principales causes de disparition des habitats, les faits et chiffres relatifs aux estuaires, les ressources éducatives, les conférences et les actualités.

ACTUALITÉS : Publication du 3ème Rapport de suivi mondial sur les objectifs du Millénaire pour le développement  30/04/2006

Le 3ème Rapport de suivi mondial annuel sur les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), intitulé «Renforcement de la responsabilité partagée : Aide, commerce et gouvernance» a été publié le 20 avril 2006 par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Il souligne que la croissance économique, l'amélioration de la qualité de l'aide, les réformes du commerce, ainsi que la gouvernance sont des éléments fondamentaux de la réalisation des OMD. Les éléments de suivi mondial examinés en détail dans le rapport comprennent la pauvreté et la malnutrition, les résultats en termes de développement humain, le respect des engagements pris en matière d'aide, de commerce et d'allégement de la dette, le comportement des institutions financières internationales, la gouvernance dans les pays en voie de développement, et l'application du principe, au niveau mondial et pour renforcer la gouvernance, de la transparence et du juste équilibre. L'état des services d'approvisionnement en eau ainsi que la qualité des infrastructures hydrauliques à travers le monde sont également étudiés de façon approfondie.
: En savoir plus


Le Rapport souligne que les décès d'enfants ont diminué dans neuf sur dix des pays examinés, note que des progrès rapides sont réalisés en matière d'inscription dans les établissements d'enseignement primaire, que 50 pays (contre 37 en 2000) ont réussi à faire en sorte que l'ensemble des enfants achèvent le cycle primaire, et cite des signes de déclin des taux d'infection par le VIH/SIDA dans des pays à forte prévalence tels que Haïti, l'Ouganda et le Zimbabwe. En ce qui concerne les OMD relatifs à l'eau et à l'assainissement, le Rapport conclut que seulement deux régions - l'Asie de l'Est et l'Amérique latine et les Caraïbes - semblent en mesure de pouvoir atteindre ces objectifs d'ici à 2015.

Ce colloque organisé par le SIAAP et l'Observatoire des usagers du SIAAP le 11 mai de 9h à 17h à la cité de l'eau à colombes  25/04/2006

l'ACME France est représentée par René Goupil

Inscriptions par fax au 01.42.89.87.11.
Les thèmes abordés :
- la gestion classique des eaux pluviales
- pour une gestion concertée des eaux pluviales
- aspects économiques de la gestion des eaux pluviales


Saint-Honoré craint pour sa nappe phréatique  25/04/2006

Le projet d'embouteillage d'eau de source d'un promoteur de Saint-Honoré se heurte pour la énième fois à l'opposition des citoyens du secteur. Ceux-ci craignent que la récolte de dizaines de milliers de litres d'eau chaque jour n'assèche à moyen terme la nappe souterraine et leur cause un préjudice irréparable.

La municipalité refuse pour l'instant de donner le feu vert au projet, afin de respecter la volonté des citoyens concernés.

Le promoteur, Michel Larouche, dit avoir investi 135 000 $ dans son projet. Il affirme qu'il poursuivra ses démarches afin d'obtenir l'appui du conseil municipal, même si ses chances semblent plutôt minces.

Eau potable Les conséquences de la pollution de l'eau à l’aluminium sont associées à Alzheimer  25/04/2006

Dans une étude parue dans Journal of neurology, neurosurgery and psychiatry, des chercheurs britanniques sont revenus sur les conséquences sanitaires d’une très importante pollution de l’eau potable à l’aluminium.

En 1988, un poids lourd a accidentellement déversé 20 tonnes de sulfate d’aluminium –alors utilisé pour le traitement des eaux usées- dans un réservoir d’eau potable du village britannique Camelford.

Environ 20.000 personnes ont alors été exposées à cette substance pendant plusieurs semaines, à des taux 500 à 3.000 fois supérieurs à la norme européenne de 0,200 milligramme par litre (mg/l).

Et en mai 2004, une habitante exposée est morte d’une forme rare de la maladie d’Alzheimer, à l’âge de 58 ans. Les chercheurs estiment que l’exposition au sulfate d’aluminium, dont une teneur importante a été observée dans les tissus lors de l’autopsie, est à l’origine de la maladie. Cependant la polémique persiste sur le rôle de l’aluminium dans les formes plus répandues de la maladie d’Alzheimer.



Inondations : un plan de prévention pour l’Aude  25/04/2006

Dans un communiqué du 20 avril, la ministre chargée de l’environnement, Nelly Olin, a annoncé avoir validé le programme d’actions de prévention des inondations du département de l’Aude avec les élus locaux. Son coût total atteindra 79 millions d’euros pour la période 2006-2013, dont une participation de l’Etat et des établissements publics de 25 millions.

Cinq axes y seront développés:

  • l’amélioration des connaissances et renforcement de la conscience du risque;
  • l’amélioration de la surveillance et des dispositifs de prévision et d’alerte;
  • l’élaboration et l’amélioration des plans de prévention des risques (PPR) et la mise en œuvre des mesures de réduction des vulnérabilités des bâtiments et activités implantés dans les zones à risque;
  • l’action de ralentissement des écoulements à l’amont des zones exposées;
  • l’amélioration et développement des aménagements collectifs de protection localisée des lieux densément habités.

Le programme doit permettre d’améliorer la sécurité des habitants de l’Aude durement touchés par des inondations répétées depuis 1999:

«Il comprend notamment la mise en transparence hydraulique du remblai de Réseau ferré de France (RFF) et du canal des Voies navigables de France (VNF) dont la rupture aggrave significativement les crues et la protection de Cuxac d’Aude. L’optimisation de l’utilisation du chenal de dérivation de Coursan et le renforcement de l’entretien du lit de l’Aude par l’Etat permettront d’éviter le recalibrage généralisé de l’Aude et la préservation de milieux particulièrement riches»

La municipalité de Labrecque en eaux troubles  25/04/2006

Le député péquiste de Lac-Saint-Jean, Stéphan Tremblay, demande à Philippe Couillard de déterminer si l'eau potable de la municipalité de Labrecque est propre à la consommation.

Dans une lettre envoyée au ministre de la Santé, dont le Progrès-Dimanche fait état, le député mentionne que Labrecque, qui compte près de 1300 habitants, puise son eau à même une nappe souterraine contenant des traces d'héxazinone, un herbicide utilisé par les producteurs de bleuets.

Comme les traces d'héxazinone sont très faibles, mais tout de même présentes, la municipalité ne peut obtenir de subvention de Québec pour s'approvisionner à un autre puits souterrain. Pour rassurer la population, Stéphan Tremblay demande donc au ministre d'émettre une norme claire pour l'eau potable, basée sur les critères de l'Institut national de la santé publique.

L'Agence régionale de santé se veut rassurante

Appelé à commenter, Michel Savard, agent de recherche à l'Agence régionale de santé, dit que bien que la présence d'hexazinone ait doublé depuis cinq ans à Labrecque, la concentration du produit est tellement infime qu'elle n'altère pas la qualité de l'eau.

Le produit, homologué par Santé Canada, ne serait pas cancérigène et n'affecterait pas le développement du foetus. Michel Savard affirme toutefois qu'aucune étude n'a été menée sur les effets à long terme que de faibles concentrations pourraient avoir sur la santé humaine.

M. Savard souligne que la direction de la Santé publique a fait des pressions pour que l'utilisation de cet herbicide soit mieux réglementé. Il s'agit maintenant selon lui d'un problème qui relève des ministères de l'Environnement et de l'Agriculture.

Accès à l'eau : vers la multiplication des barrages ? un article de CAP 21  04/04/2006

Le forum mondial de l'eau, qui s'est déroulé à Mexico du 16 au 22 mars, s'est soldé par une déclaration de bonnes intentions. Alors que les partisans d'un service public de l'eau continuent à affronter les défenseurs du marché privé, la Banque mondiale encourage fortement les Etats à se tourner vers la construction de grands barrages.
Une option qui pose problème, tant au plan écologique que sociétal.


Les forums mondiaux sur la question de l'eau se succèdent, sans réellement parvenir à des décisions concrètes sur ce sujet complexe qui mêle des aspects sociaux, politico-économiques et environnementaux. Rappelons que l'absence d'eau potable et d'assainissement cause 8 millions de morts par an, situation qui avait conduit la communauté internationale à s'engager pour qu'en 2015, le nombre de personnes qui n'ont pas accès à l'eau soit réduit de moitié. Or, selon le rapport publié par l'ONU à la veille du forum mondial de Mexico, seulement 12 % des pays ont accompli ce travail jusqu'à présent. Les Nations-Unies renvoient dos à dos les différents acteurs de cette question, agences d'aide au développement, gouvernements, entreprises du secteur privé… Le rapport constate en effet que «les crédits alloués à l'eau ne progressent pas. L'aide publique au développement consacrée au secteur de l'eau au cours de ces dernières années s'élève en moyenne à 3 milliards de dollars par an, à laquelle on peut ajouter 1,5 milliards de dollars accordés (…) principalement par la Banque mondiale. Cependant, seul un faible pourcentage (12 %) de ces fonds parvient effectivement à ceux qui en ont le plus besoin», indique le rapport.

Alors que les courants altermondialistes continuent à défendre un «droit international contraignant à l'eau», considérant que «l'eau n'est pas à vendre», les multinationales du secteur et la Banque Mondiale prônent la mise en œuvre des partenariats public-privé, associant entreprises, Etats et collectivités locales.
La formule a cependant connu des déboires en Asie et en Amérique latine, et l'exemple récent de la Bolivie, qui a rompu son contrat avec Suez, plaide difficilement en faveur des «PPP». La population accuse notamment le groupe français d'avoir pratiqué des tarifs trop élevés et de n'avoir raccordé qu'une partie des quartiers urbains au réseau. Plusieurs pays d'Amérique latine (Bolivie,Venezuela et Uruguay) n'ont d'ailleurs pas partagé la déclaration finale du forum de Mexico, estimant que «l'accès à l'eau en qualité, quantité et équité constitue un droit humain fondamental».


L'eau demeure, de fait, une question politique. Elle n'est certes pas une marchandise comme une autre, mais elle a, quoi qu'il en soit, un coût. Or, les promesses faites par les pays riches aux pays du Sud –notamment augmenter l'aide au développement- sont loin d'être tenues… Le Conseil mondial de l'eau estime qu'il faudrait au minimum doubler les investissements actuels pour atteindre en 2015 l'objectif fixé par la communauté internationale.


ACME représentée à l'Observatoire des usagers du SIAAP  01/04/2006

René Goupil représentera l'ACME dans cet Observatoire des usagers du SIAAP ( Syndicat Interdépartemental d'Assainissement de l'Agglomération Parisienne) qui se réunira mercredi 5 avril 2006 : le SIAAP regroupe 180 communes dont Paris (plus de 8 millions d'habitants)

Sécheresse : Les basses précipitations incitent le sud de l'Angleterre à des mesures restrictives.  31/03/2006

Pour le Sud de l'Angleterre, cette année est classée "troisième" en précipitations sur l'échelle des records les plus bas, privant le luxuriant Kent de sa verdoyance légendaire. Les cours d'eau sèchent et le niveaux des réservoirs baissent. Les services municipaux ont été amenés à limiter l'utilisation de l'eau pour plus de 15 millions de personnes.

Il est interdit aux résidants d'utiliser des arroseurs ou des tuyaux d'arrosage à Londres, dans le Kent ainsi que dans les zones environnantes. Les contrevenants sont menacés d'une amende qui pourrait atteindre les 1745 $. Des opérateurs d'eau voudraient que ces limitations soient aussi observées par les autorités et par les sociétés pour des usages qui ne sont pas nécessaires... ce qui ne semble pas être le cas.

Coca cola s'achète une vertu  28/03/2006

Coca-Cola, la plus grande société de boissons du monde, a rejoint, début mars, le « Global Compact », un programme de l’ONU qui, depuis six ans, affiche l'intention d'aider « le monde des affaires , à devenir de meilleurs citoyens du monde.

Coca Cola comme 2900 organisations dans 90 pays veut montrer par cet engagement que la société respecte "des principes universels" centrés sur les droits de l'homme et du travailleur, a des pratiques environnementales responsables et combat la corruption. "Notre engagement s'applique à la Société Coca cola et toutes les entités qu'elle possède ou dans lequel elle détient une participation majoritaire," a déclaré son président. Coca est présent dans plus de 200 pays. La société basée à Atlanta atteint des ventes annuelles de 23 milliards de $.
Le programme est une façon d'encourager ces sociétés à respecter les principes clefs des traités de l’ONU. Ce qui inclue la fin du travail des enfants, la discrimination contre des minorités ou des femmes et le développement de technologies respectueuses de l'environnement !

EAU DE PARIS et AGIR POUR L'ENVIRONNEMENT « « stop plastok » comment réduire notre consommation de bouteilles plastique ? »  27/03/2006

Dans le cadre de la campagne nationale « stop plastok »
Vous invitent à un débat sur le thème « comment réduire notre consommation de bouteilles plastique ? »
Le mardi 4 avril à partir de 20h Au « CAFE K »
156, rue Faubourg Saint-Martin - 75010 PARIS

En présence de
  • Anne LE STRAT
, PDG d'EAU DE PARIS, Conseillère de Paris
  • Laure GUILLOT,
coordinatrice des campagnes d'Agir pour l'environnement

Contacts :
Mathieu Glaymann - Email : glaymann@eaudeparis.fr
Tél : 01 40 48 98 48 / 06 24 90 23 07
Agir pour l'environnement : contact@agirpourlenvironnement.org

Vivons d'amour et d'eau fraîche !

En vingt ans, l'achat d'eau embouteillée a été multiplié par deux en France pour flirter avec les 7 milliards d'unités, dont plus de 190.000 tonnes de plastique pour la seule eau plate ! Malgré l'effort sans précédant en faveur du tri sélectif de ces bouteilles en plastique, seule une bouteille sur deux fait actuellement l'objet d'un recyclage. L'eau, élément essentiel à la vie, est donc devenue, insidieusement, synonyme de gaspillage de matières premières. Pire, plus de trois milliards de bouteilles d'eau finissent incinérées, mises en décharge ou parfois même déposés discrètement dans l'environnement, impactant la faune et la flore et dégradant les fonds marins pour plusieurs siècles !

Remunicipalisation en France : CHATELLERAULT, COURNON d'AUVERGNE et TOURNON  24/03/2006

Les services d'eau de Chatellerault, de Cournon d'Auvergne et de Tournon dans le Rhône viennent de décider de ne plus confier leur gestion au secteur privé.

les mardis de l'eau Conférence inaugurale du cycle mythes et cultures : l'eau prisonnière de notre imaginaire ?  24/03/2006

mardi 28 mars à Joinville-de-Pont

De l'eau sacrée à l'eau canalisée : l'histoire de l'eau dans les villes
par André Guillerme, directeur du centre d'histoire des techniques au CNAM

Restaurant l'ANAS - 20, Quai Polangis à Joinville-le-Pont (01 48 86 37 81)
RER A Joinville-le-Pont, sortie avenue Jean-Jaures vers le Pont de Joinville, 2ème escalier à gauche après le Pont

19h : accueil autour d'un buffet
20h : Conférence par André Guillerme

Historien des techniques, André Guillerme nous invite à un voyage à travers deux mille ans d'histoire de l'eau. On y découvre que l'eau a d'abord sacralisé l'espace celtique, puis entouré la cité d'une ligne de fossés défensifs ; elle a ensuite livré ses énergies, pour moudre le grain, elle a enfin nourri la fermentation utilisée par les métiers du cuir et de l'agroalimentaire. Mais pourquoi aux 19e et 20e siècles, l'a-t-on peu à peu enterrée, effacée du paysage, pour finalement la confiner dans des tuyaux ?

Toutes les conférences des mardis de l'eau sur :
entrée libre et gratuite

Rencontre : Allons-nous manquer d'eau ? Débat au Bar des Sciences au Salon du Livre à 11h le 22 mars  16/03/2006

Le 22/03 de 11h00 à 12h00 sur le Thème : Sciences et Société, Organisé par le CEMAGREF
" Pourquoi s'inquiéter ?"
Loin d'être une ressource renouvelable, l'eau serait-elle une matière première comme les autres ? Sommes-nous égaux devant elle ?

Avec:
  • Vazken Andréassian, ingénieur du génie rural, des eaux et des forêts(Cemagref) et
  • Jean Margat hydrogéologue, (UNESCO et FAO).

Animé par Marc Beynié, Images Doc

Forum alternatif de l'eau à Mexico : les ONG sont déjà au travail !  15/03/2006

Montreuil / Mexico le 15 mars 2006 - Le Forum mondial de l'eau n'a pas encore ouvert ses portes. Mais les ONG sont déjà à l'ouvre en marge de cet évènement, avec un programme de travail chargé et très riche pour la semaine à venir. Un vent de fraîcheur à deux pas d'un forum officiel bien classique...
De nombreuses organisations venues des quatre coins du monde se préparent à une grande manifestation populaire et pacifique pour le droit à l'eau, jeudi 16 mars à Mexico*. Majda Bouchanine, des Amis de la Terre France, explique : « Nous souhaitons de cette façon faire savoir au plus grand nombre que nous travaillerons sans compter pendant une semaine pour faire avancer des problèmes d'accès à l'eau que les forums officiels n'arrivent décidément pas à affronter. Nous invitons les gens à nous rejoindre, l'entrée au forum alternatif étant ouverte à tous. »

Mais cette manifestation n'est qu'un avant-goût de l'ensemble des sessions de travail qui s'enchaîneront pendant une semaine, avec pour point de départ le symposium « Improving Public Water » : des gestionnaires du monde entier partagerons le temps d'une journée leurs expériences encourageantes de gestion publique progressiste et transparente.
Cette conférence accordera une attention toute particulière aux « partenariats public-public », perçus comme une alternative aux désormais bien connus « partenariats public-privé ». D'après Majda Bouchanine, « les partenariats public-privé sont des recettes libérales injustifiées, dépassées et inefficaces, qui continuent néanmoins à monopoliser la scène de l'eau. Il est temps de laisser émerger des idées nouvelles qui traitent les problèmes à la source ». Pour avancer aujourd'hui, les partenariats public-public offrent des perspectives très solides, bien plus soucieuses de la construction d'un service public de l'eau dans les pays en développement, où des millions d'humains attendent désespérément que les décideurs de ce monde prennent enfin le bon tournant.

Ce symposium sera suivi le 17 mars du Forum international pour la défense de l'eau, où se succéderont une multitude d'ateliers citoyens*.

Contact presse à Mexico :
Majda Bouchanine, GSM: 0052 (0)44 551 609 3350

Journée d’étude :gestion stratégique – valorisation des boues de dragage et de STEP du 24 avril 2006 – Université libre de Bruxelles.  15/03/2006

THEME et OBJECTIFS
Proposer une plate-forme de discussion entre les différents acteurs concernés par la gestion de projets de traitement et de valorisation de boues.
Evoquer des pistes qui seront soumises à la discussion entre les différents intervenants et participants afin de permettre la progression dans le processus décisionnel en tenant compte des réglementations actuelles et futures.
Faire le point sur l’état des connaissances et permettre une avancée dans la problématique de l’établissement de projets dans le cadre du développement durable en tenant compte de
la gestion des risques.


METHODOLOGIE
Tables rondes et débats - plate-forme de communication entre représentants régionaux et pouvoirs publics, experts scientifiques et opérateurs,

ACTEURS
O. Barbery (Scoribel-Holcim), P. Bouviez (IPHB), O. Burton (Ecoterres), P. De Bruyne (OVAM),
R. de Rijdt (Benvitec), J. Defoux (OWD-DGRNE), N. de Hepcee (SEDE Benelux), Ph. Descamps (CTP),
P-L. Fortier (Aquiris), J-M. Hiver (MET), Ch. Huygens (Port de Bruxelles), J-P. Mauchien (CMI-NESA),
J-M. Pochet (Keppel - Seghers), J-P. Rosière (IBGE), M. Veschkens (ISSep),
et participations universitaires
N. E. Abriak (Ecole des Mines de Douai), M. Culot (FUSAGx), A. de Haan (FPMs),
W. Hecq (ULB), C. G. Jung (ULB-SBS-CEB), J. Kummer (ULB-ESP), Ch. Lucion (UCL),
A. Peeters (UCL), L. Segers (ULB-FSA), Ph. Sonnet (UCL), B. van Pottelsberghe (CE-EPO-ULB-SBS).

PUBLIC
Représentants des pouvoirs publics, représentants régionaux et locaux, représentants des intercommunales, opérateurs industriels et producteurs de déchets, bureaux d’étude, organismes de contrôle, organisations non gouvernementales.

Contact : Gisèle JUNG, Université Libre de Bruxelles, 50 av F.D.Roosevelt, CP 165/63, 1050 Bruxelles
FAX: + 32 (0)2 650 4873 - E-mail : cgjung@ulb.ac.be tel : + 32 (0)2 650 3051 fax : + 32 (0)2 650 4873 - GSM : + 32 (0)477 34 68 52 - E-mail : cgjung@ulb.ac.be

1er bilan de la consultation publique par l'Agence de l'Eau Seine Normandie  15/03/2006

Les comités de bassin ont organisé, du 2 mai au 2 novembre 2005, une vaste consultation citoyenne sur la problématique de l'eau. Voici quelques résultats pour la Seine Normandie.

300 000 citoyens se sont exprimés, par tous les moyens qui leur étaient accordés : débats publics; questionnaires....

L'analyse des résultats au niveau national met en évidence :
1)la nécessité de renforcer la prévention. Beaucoup de nos concitoyens souhaitent pouvoir mieux connaître les actions possibles à leur niveau pour prévenir les pollutions.
2) l'attente d'information sur la qualité de l'eau, sa disponibilité. Il faudrait renforcer l'information locale. La création de l'Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA)devrait développer la diffusion des données.

L'analyse des résultats au niveau de l'Agence de l'Eau Seine Normandie met en évidence :

- Sur 16. 847 réponses au questionnaire, 70 % des personnes ayant répondu pensent qu'il est urgent de mobiliser des moyens pour préserver l'eau :
--Les pollutions liées aux activités agricoles et industrielles arrivent en tête des préoccupations (85 %). Le public met en avant la nécessité de contrôler les substances toxiques (91 %), de limiter l'utilisation des pesticides (88 %), d'utiliser des produits ménagers non polluants (85 %) en particulier les lessives sans phosphates.
--L'entretien régulier des rivières et zones humides est également privilégié à 86 %.

- Les problèmes de santé liés à la qualité de l'eau au robinet apparaissent relativement moins importants (54 %). Étrangement la qualité de l'eau au robinet préoccupe moins que les questions de quantité. Le public ne considère pas comme prioritaire le traitement plus poussé de l'eau potable, sauf en vallée d'Oise.

- L'enjeu inondation n'apparaît pas non plus comme une priorité pour le public, exception faite pour les habitants de Seine aval, des vallées amont de l'Oise et de l'Yonne plus préoccupés par ces questions.
--Cependant, en matière de lutte contre les inondations, le public privilégie les aménagements amont ralentissant la formation des crues (85 %), la délimitation des zones inondables (83 %) et les solutions locales (chaussées poreuses…) à 80 %.
--A contrario la régulation par les barrages, même petits et répartis, ne recueille que 52 % d'avis favorables.

- Le public est par contre préoccupé par le risque de pénurie d'eau, notamment au robinet. En période de sécheresse, l'établissement de règles de partage entre usagers apparaît comme une bonne solution (74 %).

-Sur le plan financier, 73 % des citoyens plébiscitent un prix de l'eau établi par tranche de consommation, avec une première tranche gratuite pour les besoins vitaux. 72 % sont d'accord pour payer leur eau plus cher et 75 % sont d'accord pour payer 1 % supplémentaire pour financer les actions humanitaires.

-les comités de bassin apparaissent aux yeux du public (59 %) comme les mieux à même d'améliorer la gestion de l'eau. Le public considère qu'il a, lui aussi, un rôle important à jouer (par les gestes quotidiens) :
--83 % déclarent être prêts à changer leurs habitudes pour préserver la qualité de l'eau. Pour cela, le public met en avant la nécessité de sensibiliser les enfants aux problèmes de l'eau dans les programmes scolaires (87 %) et de mettre en place des campagnes de sensibilisation destinées à promouvoir l'éco citoyenneté.

Les résultats feront l'objet d'une présentation dans chaque comité de bassin. Les contributions seront analysées et prises en compte pour définir les orientations et les actions de la politique de l'eau de chaque bassin. Fin 2007, le public pourra se prononcer sur le projet de SDAGE défini par chaque comité de bassin.

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