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Sedif : passez à l'eau engagée

JEAN-LUC TOULY
02/09/2019

L'eau de Saint-Martin toujours polluée

JEAN-LUC TOULY
22/06/2018

Vittel vit-elle ?

JEAN-LUC TOULY
A la recherche de la Re-municipalisation

Riccardo Petrella : l'eau est un bien commun et non un bien de consommation ordinaire  14/03/2006

Le Monde va à vau-l'eau
Professeur à l'UCL, Riccardo Petrella porte un regard aigu sur les enjeux liés à l'eau.
Celle-ci ne peut être considérée comme un bien de consommation ordinaire. Ce qui en appelle au sens des responsabilités de chacun...


L'écrin vert de l'«or bleu»
Aujourd'hui, l'eau est devenue un bien de consommation courant. Mais nous ignorons souvent la provenance de cet «or bleu» qui coule en abondance dès que l'on ouvre nos robinets. Situé en région hutoise, le domaine de Modave est la plus grande station de captage d'eau souterraine de Belgique. Il appartient au vaste réseau de distribution de la Compagnie intercommunale bruxelloise des eaux (Cibe). Celle-ci fournit chaque jour plus de 400000 m3d'eau potable à près de deux millions de Belges à travers tout le pays...

La guerre de l'eau aura-t-elle lieu?

L'eau est un véritable enjeu socio-économique.
Celle-ci ne semble pas manquer, mais fait pourtant cruellement défaut dans certaines régions du globe. Bien que la quantité d'eau consommable soit suffisante pour répondre aux différents besoins des 6,5 milliards d'êtres humains peuplant notre planète, la répartition de cette denrée est plus qu'inégale entre les différentes populations. Quels sont, dès lors, les obstacles qui contrecarrent une distribution égale de ce bien fondamental ?


Quand Israël marque l'eau de son sceau
Parmi les sources de désaccord entre Israéliens et Palestiniens, la question
de l'eau est loin d'être anodine. Aujourd'hui, la Palestine n'est toujours pas reconnue comme Etat par Israël ni par les Nations unies. En 1947, l'Onu, la conscience lourde après la Shoah, présenta un plan de partage aux populations juives et arabes de la Palestine, alors sous mandat britannique. Ce plan proposait la partition du pays en un Etat juif (55 pc des terres) et un Etat arabe (44 pc des terres), avec pour capitale des deux Etats Jérusalem sous mandat international...


Ecocide: Le lac BAIKAL sera cotoyé par un oléoduc.  14/03/2006

Ecocide: <font color='black'>Le lac BAIKAL sera cotoyé par un oléoduc.</font>
Le 10 mars 2006, la Cour suprême de la Russie a rejeté l'appel à l'encontre du projet de l'itinéraire d'un oléoduc sibérien très controversé qui devrait passer tout près le lac Baikal, le réservoir d'eau douce le plus volumineux du monde. La Cour Suprême a jugé que la décision du gouvernement, en décembre dernier, autorisant la construction du pipeline de 2550 milles, transportant le pétrole vers les marchés asiatiques très lucratifs, était légitime s'indigne Mikhail Krendlin, représentant de la branche russe de Greenpeace. Le lac Baikal contient un cinquième de l'eau douce du monde.

"Son volume, de 23000 km3, est l’équivalent d’une lame d’eau de 20 cm, uniformément répartie sur toute la surface des continents et qui permettrait d’abreuver l’humanité en eau potable pendant près de 4 000 ans."
Les écologistes soulignent les risques de pollution du lac, liés notamment à la haute sismicité de la région, ainsi qu'à de possibles attaques terroristes ou à des vols de pétrole.

L'un des vice-présidents du monopole des oléoducs russes Transneft, Sergueï Grigoriev, avait reconnu dans des déclarations à l'AFP qu'une rupture de l'oléoduc ferait couler dans le lac 4.000 tonnes de pétrole. A la suite de cette information, Transneft a indiqué que les parois de cet oléoduc seraient dans cette zone trois fois plus épaisses que la norme habituelle de 9 mm.



A entendre absolument ! : Les vérités inavouables sur ID FM Radio Enghien 98.0 FM le jeudi 23 Mars 14h-15h30  14/03/2006

A entendre absolument ! : <font color='black'>Les vérités inavouables sur ID FM Radio Enghien 98.0 FM le jeudi 23 Mars 14h-15h30</font>
Vous pourrez écouter l'émission de Corinne Grumberg www.montagneverte.info sur l'eau, les vérités inavouables sur ID FM Radio Enghien 98.0 FM pour Paris et sa banlieue (sinon sur internet (www.idfm.fr.FM) le jeudi 23 Mars 14h-15h30 rediffusée le dimanche 26 Mars 21h30-23h.

A voir et à entendre absolument ! Marc Laimé ; Cochons de Nitrates  13/03/2006

A voir et à entendre absolument ! <font color='black'>Marc Laimé ; Cochons de Nitrates</font>
  • Lundi 13 mars 2006, de 19h30 à 20h30, débat sur l'eau dans l'émission "L'économie en questions" , de Dominique Rousset sur France Culture.
Invités :
  • Bernard Barraqué, Latts-CNRS.
  • Marc Laimé.

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  • Mercredi 15 mars 2006 à 20h45 sur le chaîne Planète : "Cochons de nitrates", documentaire de 52 mn sur la pollution que le littoral breton doit aux élevages industriels de cochons (13 millions...), responsables de 98% des rejets de nitrates...

RADIO : sur BFM L'eau est-elle un bien public ? à écouter ici  10/03/2006

RADIO : sur BFM  <FONT COLOR='black'>L'eau est-elle un bien public ? à écouter ici</FONT>
Vendredi 10 mars de 10h à 11h

L'émission a eu lieu en direct et fut animée par Vincent Giret, directeur adjoint du Parisien-Aujourd'hui en France.

ont été invités :
- Jean-Luc Touly, Président de ACME france; auteur de "L'EAU DES MULTINATIONALES"
- Pierre-Frédéric Ténière-Buchot, vice-président de PSEau, gouverneur du Conseil mondial de l'eau.
- Maurice Bernard, chef de projets Infrastuctures et développement urbain à l'AFD.

dossier EDF-SUEZ : un site officiel SUEZ/EDF en ligne !  10/03/2006

un site officiel SUEZ/EDF déjà en ligne signifie à tous que le mariage entre les deux fiancés, n'attend que la signature du contrat pour la légalisation de leur vie commune ...à moins que !

dossier EDF-SUEZ : Gaz de France tient à son nom  10/03/2006

Les négociations visant à fusionner Suez et Gaz de France se poursuivent avec un sujet de fâcherie : la marque Gaz de France. Les équipes de Suez considèrent qu’elle ne saurait être utilisée en dehors de France. Jean-François Cirelli (GDF) n’est, bien sûr, pas d’accord.

En Guinée : Le Japon investit pour 7 millions de $ pour l'eau potable  09/03/2006

La Guinée et la société japonaise Kitano corporation ont signé à Tokyo le 3 mars dernier, un contrat d’exécution du projet d’accroissement en eau potable de la ville de Conakry grâce au financement de 800 millions de yens (environ 7 millions $ us accordé par le gouvernement japonais.
Le projet, réalisé en deux phases, vise aussi à réaliser la pose de conduites d’eaux brute et traitée ainsi que la construction d’une troisième usine de traitement d’eau à Yessouloun (Coyah). Le présent contrat d’exécution concerne la première phase qui va démarrer le 30 mars pour finir un an après, selon les termes du contrat.

Le Japon, depuis plus de trente ans, a investit en Guinée plusieurs centaines de millions de dollars dans le financement des projets agricoles, la pêche, l’éducation, la santé, l’assistance technique, les élections, etc. La société Kitano corporation a déjà réalisé le marché de poisson à Keniyen, Commune de Dixinn dans le cadre de la coopération guinéo-japonaise.

SNCM : Veolia et Butler obtiennent 30 millions de plus. Rallonge de l’Etat pour la SNCM obtenue  09/03/2006

La facture de la SNCM s’alourdit pour l’Etat, qui va verser aux repreneurs privés de l’opérateur maritime une trentaine de millions d’euros supplémentaires, venant s’ajouter aux 113 millions prévus en octobre 2005. Veolia Transport et Butler Capital Partners ont fait valoir auprès de Bercy l’importance des pertes de la compagnie en 2005 (30 millions d’euros), le passif social – l’Etat ne remboursant pas les charges sociales des marins – et l’urgence de gros travaux sur certains bateaux. Cet accord devrait enfin permettre à Paris de notifier la restructuration du capital de la SNCM à Bruxelles.

Sécheresse: Le gouvernement sans beaucoup d'idées  01/03/2006

«Y aura-t-il assez d'eau pour tout le monde ?» l'interrogation des ministres chargés de l'environnement et de l'agriculture, Nelly Olin et Dominique Bussereau, ne peut vraiment pas être une réponse aux problèmes qui pointent à l'horizon de l'été 2006. Aucun plan de campagnes n'est proposé à part une malheureuse action de prévention.
"Les nappes phréatiques, aux dires des experts accuseraient déjà un déficit important?. L'insuffisance des pluies automnales et hivernales des derniers mois se sont ajoutées aux carences de l'an passé: il en manque entre un tiers et 50%. «Fin janvier, le débit des cours d'eau était de 20 à 70% plus faible que les normales saisonnières sur la quasi-totalité du territoire". La préoccupation n'est plus localisée au sud de la France et se répand vers le Nord-Est du territoire.

Les actions prévues

  • Un courrier de sensibilisation à chaque agriculteur l'incitera à une plus grande vigilance dans le choix de ses cultures. Cette action se conjuguera avec la modification des aides de la Politique agricole commune (Pac) qui limite la surprime à l'irrigation
  • Chaque agence de l'eau devra réserver une dotation d'un million d'euros pour pouvoir intervenir sur des travaux d'urgence, comme les interconnexions de réseaux.
  • L'obligation de compteurs d'eau dans les bâtiments collectifs neufs
l[La mise en place de zones de sauvegarde de la ressource ].
  • Une expérience pilote sur 10 bassins versants de démarche intégrée de gestion des eaux afin de réduire les déséquilibres entre offre et demande en eau.
  • Des projets de retenue collinaire qui pourraient être mis en place l'été prochain.

Source: JDLE

Pollution des eaux : Toxicité du paracétamol dans les eaux usées  01/03/2006

Selon une étude parue dans la revue scientifique Environmental science and technology, le paracétamol pourrait se transformer en produit toxique, lorsque les usines de traitement des eaux usées utilisent le procédé de javellisation.

Connu aussi sous le nom d'acétaminophène, le paracétamol se transformerait, sous l'action de l'hypochlorite, en 1,4-benzoquinone et N-acétyl-p-benzoquinone imine (Napqi). La première molécule est suspectée d'être génotoxique et mutagène, tandis que la seconde est toxique pour le foie.
Des recherches supplémentaires doivent être conduites pour savoir quelle est la concentration de ces substances à la sortie des eaux usées. Car il n'est pas certain qu'elles soient persistantes dans l'environnement.



Assainissements Assainissement non collectif peu conformes en majorité  01/03/2006

Avec un parc d’environ 5 millions de fosses pour 13 millions de personnes, principalement en zones rurales, l’assainissement non collectif concerne majoritairement des habitations construites il y a plus de 10 ans.
Selon les données de l’Insee, l'accroissement du nombre de fosses est de l'ordre de 50.000 par an, tandis que le nombre d'installations réalisées est de 100.000 à 150.000 par an. Il y a donc une part importante de réhabilitation.

Suites de l'affaire du 6 décembre 2004 à l'hôtel Georges-V à Paris Dossier : Les affaires de Véolia en Orient  25/02/2006

Djouhri à Mohamed Ayachi Ajroudi en présence d'Alain Marsaud (député UMP), de Laurent Obadia, d'Emmanuel Petit (ancien cadre supérieur à Veolia Environnement), de Michel Carmona (professeur d'urbanisme à la Sorbonne) et d'un journaliste de Capital :
cette baston cache un grave différend sur la constitution du capital de Veolia Middle East (filiale de Veolia Environnement au Moyen Orient). Un différend né lors d'une réunion tenu le 3 juin 2004 déjà au Georges-V qui réunissait les mêmes protagonistes plus le PDG de Veolia, Henri Proglio.
Le 24 novembre dernier, Alexandre Djouhri est mis en examen par le juge Muriel Josie pour violences volontaires en réunion sur la personne d'Ajroudi

Rappellez-vous l'HISTOIRE

en Afrique : L’UE s’intéresse à sa gestion de l’eau  22/02/2006

Le 13e congrès de l’Association africaine de l’Eau (AAE) a eu lieu à Alger. Le délégué de l’Union européenne (UE), Wiepke Van Der Goot, a alors précisé que "l’Europe était prête à financer davantage de projets liés à l’eau potable en Afrique". D'après Wiepke Van Der Goot« L'UE a mis à la disposition des pays d'Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP) 500 millions d'euros pour le financement des projets de facilitation d'eau, dont 230 millions ont déjà été consommés dans 97 projets ».

10 millions de personnes ont pu ainsi accéder à l’eau dans les 78 pays ACP. En 2005, la demande de financement dans la région ACP était estimée à 800. Pour 2006, "l’Union prévoit de lancer un nouvel appel à compétition afin de retenir les meilleurs projets en matière d’assainissement et d’alimentation en eau des populations".

Le congrès de l’AAE, du 13 au 16 février, dont le thème: « Eau et assainissement: quelles stratégies pour les défis du millenium ? ». Les objectifs de développement du millenium (ODM) engagent tous les pays, à l’horizon 2015, à réduire de moitié la proportion des populations dépourvues d’accès à l’eau potable et à l’assainissement .

Aquafed fait sa pub  22/02/2006

AQUAFED / PROMOTION DU SYSTEME PPP/UNE ARME DE GUERRE manquait un interlocuteur aux institutions internationales»
21/02/2006 13:15
Gérard Payen, président d'Aquafed, revient pour le JDLE sur la création de la fédération internationale des opérateurs privés de services de l'eau et sur les messages qu'elle souhaite passer.

dans le JDLE

«Le système cumule complexité technique et contractuelle»

Pouvez-vous nous présenter Aquafed?

Nous sommes la fédération internationale des opérateurs privés de services de l'eau. Tous sont les bienvenus, qu'ils soient grands ou petits. Contrairement à ce que beaucoup croient, les services de l'eau ne comprennent pas que de grands groupes comme Suez ou Veolia. Nos adhérents sont à la fois des entreprises et des associations nationales. Par exemple, le Water Partnership Council nous a rejoints. Il s'agit d'une association qui rassemble outre-Atlantique des entreprises desservant 25 millions d'Américains.

b cy[[Pourquoi avoir créé cette fédération?]b ]cy

Nous avons répondu à la demande des institutions internationales -ONU, Banque mondiale, Commission européenne, etc. L'eau devient une préoccupation grandissante pour elles, mais elles n'avaient pas, jusqu'ici, d’interlocuteur représentant le point de vue de l’ensemble des entreprises privées. Elles invitaient donc 4 ou 5 représentants des plus grandes entreprises, ce qui excluait les entreprises plus modestes. Le dialogue était peu efficace.

Quelles sont vos missions?

Outre l'objectif de créer une interface entre les organisations internationales et les entreprises privées, nous souhaitons contribuer à la recherche de solutions aux problèmes auxquels est confrontée la communauté internationale. Par ailleurs, nous voulons faire comprendre le véritable rôle des entreprises privées du secteur de l'eau.

C'est-à-dire?

Les médias ont tendance à surestimer le poids des entreprises privées dans l’économie de l’eau tout en sous-estimant leur utilité pour la collectivité. Non que les entreprises privées soient meilleures que les administrations publiques, mais elles peuvent apporter des réponses aux problèmes posés au monde politique. Nous pensons par exemple que les entreprises contribuent aux objectifs du Millénaire pour le développement. Pour rappel, il s'agit de multiplier par 2, entre 1990 et 2015, la proportion de la population ayant accès de façon durable et satisfaisante à l’eau potable, ce qui signifie rendre effectif le droit à l’eau de 1,6 milliard d'habitants. Concernant les eaux usées, les Etats membres de l'ONU se sont engagés au même objectif en matière d'assainissement. Enfin, le troisième objectif international est de mettre en place des plans nationaux de gestion de l'eau. Ils auraient dû être rendus publics en 2005, mais peu de pays les ont achevés.

Comment s'articulent les rôles d'Aquafed et de l'IWA?

L'International water association (IWA) a un rôle irremplaçable, celui de rassembler tous les professionnels de l'eau, de la recherche, du secteur privé, des pouvoirs publics, etc., pour faire progresser la connaissance et trouver des solutions aux problèmes liés à l’eau dans le monde. Au niveau international, Aquafed est à l'IWA ce qu’en France le Syndicat professionnel des entreprises de services d’eau et d’assainissement (SPDE) est à l'Association scientifique et technique pour l'eau et l'environnement (Astee). Ce sont des associations complémentaires et partenaires, et j'encourage les membres de notre fédération à adhérer à l'IWA. Comprenant une majorité d’opérateurs publics parmi ses membres, cette dernière n'est pas le porte-parole du secteur privé des services de l'eau, elle ne peut donc pas s'exprimer sur certains points spécifiques au secteur privé .

Par exemple?

Dans le cadre des groupes de travail internationaux, nous cherchons à ce que les appels d'offre respectent l'équité et la transparence, sujet qui mobilise peu les autres membres de l’IWA.

Avez-vous d'autres messages à faire passer?

Pour être utiles aux institutions internationales, nous recherchons une vision partagée, en identifiant les messages communs à tous nos membres quels que soient leurs nationalités, leurs tailles et leurs «business models». Tous n’ont pas les mêmes enjeux immédiats et les cadres institutionnels sont variés. Ainsi, au Royaume-Uni, la gestion de l’eau est centralisée, au contraire d'autres pays, comme la France, le Japon ou les Etats-Unis. Les Britanniques ont donc du mal à comprendre que leurs collègues pensent que les collectivités locales ont un rôle essentiel à jouer pour mieux gérer l'eau. Ce travail interne n’est pas simple, mais c’est l’une des raisons d’être de notre fédération internationale.


Suites enquête UFC-Que Choisir : Eau : 5200 communes étudiées.  12/02/2006

Les services statistiques des ministères de l'Agriculture et de l'Environnement mèneront, de mars à juin (2006), la troisième enquête sur la gestion de l'eau et de l'assainissement dans les collectivités, portant sur l'exercice 2004. L'échantillon, représentatif aux plans national et départemental, comporte 5200 communes, dont la totalité de celles de plus de 10 000 habitants.



Université populaire de l'eau et du développement durable : Lancement réussi hier soir !  08/02/2006

Lancement réussi de l'université populaire de l'eau et du développement durable hier soir à Ivry sur Seine. Devant plus de 150 participantes, Jean-Paul Deléage, directeur de la revue Ecologie et Politique, a prononcé la conférence inaugurale "le développement durable, quelle idée !"

Pas un jour sans nouvelles menaçantes pour notre monde et son avenir : dérèglement du climat, contamination des eaux, des sols et de l’air, nouvelles maladies liées à l’environnement, épuisement des ressources naturelles, etc.
D’ores et déjà, les dégâts sociaux et écologiques sont énormes.
Il est encore temps d’éviter le désastre : il nous faut pour cela réfléchir ensemble, partager les idées, les expériences novatrices....
Infos et programme avec le lien ci-dessous:



L'eau, Une priorité nationale pour l'Australie  07/02/2006

Confrontée à des périodes de sécheresse de plus en plus fréquentes, l'Australie a mis en place un plan national qui prévoit d'importants investissements pour améliorer la gestion de l'eau.

Avec une consommation d'eau 30% supérieure à la moyenne des pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les ménages australiens ne font pas figure d'exemple. Il est vrai qu'ils habitent une des régions les plus sèches du monde. «Cette situation s'explique en partie par le fait que la majorité des Australiens vivent dans des maisons, et non des appartements, et que beaucoup d'entre elles sont équipées d'une piscine», explique-t-on à Invest Australia, un organisme créé en 1997 par le gouvernement fédéral pour promouvoir les investissements productifs en Australie et aider les entreprises étrangères à y investir.

Problème: l'Australie consomme déjà trop d'eau par rapport à ses ressources, et cette tendance ne cesse d'augmenter. A partir des années 1980, «il a été reconnu que nos ressources en eau devenaient plus rares; que beaucoup de nos rivières étaient polluées, qu'elles ne s'écoulaient que par intermittence; et que notre faune et notre flore en subissaient les conséquences. Parallèlement, les demandes d'eau de la part des utilisateurs urbains, ruraux et industriels augmentaient chaque année», continue le représentant d'Invest Australia. C'est pourquoi le gouvernement fédéral, les Etats et les Territoires (1) ont signé en 2004 l'Initiative nationale sur l'eau (dont l'acronyme anglais est NWI). C'était la première fois qu'une telle initiative était menée à l'échelle nationale. En 1994, des programmes avaient été développés par chaque Etat, donc de manière fragmentée. Depuis, une série de réformes institutionnelles et législatives menées par le gouvernement fédéral a permis de rendre le système plus mature et plus sûr. L'étude économique de l'Australie présentée par l'OCDE en 2004 a tout de même pointé un rythme de réforme trop faible pour les zones rurales.

Ces réformes profitent aux entreprises privées, dont Suez et Veolia Eau. A l'heure actuelle, ce sont des régies publiques qui gèrent l'approvisionnement en eau. «Mais elles se tournent de plus en plus vers des fournisseurs privés dans le cas d'opérations clés comme le traitement ou la distribution d'eau potable, explique-t-on à Invest Australia. Et cette tendance devrait se confirmer dans l'avenir, avec une population croissante et des infrastructures vieillissantes.» Pour cela, l'Australian government water fund dispose d'un montant de 1,25 milliard d'euros. Douze projets d'un montant global de 537 millions d'euros ont déjà été approuvés, dont 208 millions provenant du fond gouvernemental. Il s'agit d'usines de traitement d'eau potable ou de traitement des eaux usées, mais aussi de stations de dessalement, de pipelines, d'infrastructures d'irrigation, d'un barrage, etc.

Claire Avignon

(1) En Australie, il existe 6 Etats, 2 Territoires intérieurs et 6 Territoires extérieurs (des îles).

L'association 'Au cours de l'eau' regrette l'absence d'une étude comparative  07/02/2006

Lors de sa réunion de vendredi dernier, le comité du syndicat mixte Auray Belz Quiberon s'est prononcé pour la délégation privée, par affermage, des services publics d'assainissement, à partir du 1er janvier 2006, et d'eau à compter du 1er janvier 2007.

Depuis dix ans, l'association "Au cours de l'eau" se bat pour qu'ait lieu une étude comparative, de manière à faire baisser le prix de l'eau. Déception...

i[ b[« Le 5 février 2005, le comité syndical s'était prononcé, sans aucune étude comparative, en faveur de la gestion par délégation privée des services d'eau et d'assainissement, première étape de la procédure de droit commun conduisant aux délibérations du 9 décembre autorisant son président à signer les contrats. À partir de ce 5 février, toute possibilité de marche arrière au profit de la gestion en régie était enterrée, le président le savait. L'étude de gestion en régie qu'il initiait, n'était donc qu'une opération de diversion.] b ]i » Au cours de l'eau et certains membres du comité syndical avaient dénonçé la méthode.

« Le 18 novembre dernier, le cabinet KPMG n'a pu exposer qu'une partie de l'étude en régie dont il était chargé, ceci par manque d'éléments suffisants. Elle est restée incomplète. Pas de conclusions non plus sur les éventuelles difficultés, les avantages et inconvénients d'un transfert de gestion privée en service public. En l'absence de personnel technique qualifié, souvent demandé, les rapports du président sur le choix de délégation privée, par affermage, des services d'eau et d'assainissement et de la Saur comme société fermière ont été préparés avec l'assistance du cabinet Icea chargé du dossier ». ...
La suite

Préparation du IV Forum Mondial de l'Eau de Mexico = Si vous voulez participer....  07/02/2006

Le IV Forum Mondial de l'Eau va avoir lieu dans la ville de Mexico dans six semaines. En pièce jointe, se trouve un graphique qui ébauche le nombre et le type d'évènements, jusqu'à présent répertoriés, qui auront lieu du 14 mars au 22 mars 2006. C' est seulement un résumé des évènements ainsi mentionnés qui seront définis avec plus de clarté dans les semaines suivantes.

Grâce à un travail fabuleux, nos amis mexicains essaient de rendre cet évènement émouvant et historique et nous invitons tous ceux qui sont susceptibles d'y participer de faire qu'il en soit ainsi.
Si vous planifiez de participer à un atelier ou de prendre la parole, il est important de le faire savoir le plus promptement possible et d'initier des formalités relatives à l'obtention de visa et du 14 mars jusqu'au 22.

Les centres principaux de participation internationale seront les évènements de la COMDA (du 17 mars au 19), cependant d'autres opportunités existent. Alors bien que nous ne pouvons pas garantir à chacun des espaces pour participer, ceux-ci seront distribués sur la base des régions, des sujets, etc.., nous vous prions de nous en excuser.

De la part de ,
COMDA Mexique et toutes les organisations internationales qui travaillent au comité de planifiation … En Incluant :
Blue Planet Project - International/Canadá

Bread for the World – Alemania

Boell Foundation - Alemania/ Mexico

Corporate Europe Observatory – Holanda

Corporate Accountability International – Estados Unidos

Council of Candians - Canadá

Democracy Center - Bolivia

Food and Water Watch – Estados Unidos

A Landerneau : Quel prix de l'eau ?  06/02/2006

Le prix de l'eau est devenu un débat national.

Depuis la dernière enquête "Que Choisir", les consommateurs connaissent le prix moyen de l'eau en France : 15 F/m3.
Landerneau fait partie du peloton de tête des communes où l'eau est chère. Grâce à la pression des associations (S.EAU.S) et à l'action de Gérard Borvon, le prix a légèrement baissé : 2,50 F en 1998. Cela n'a pas empêché le Conseil Municipal de Landerneau de décider une augmentation pour 1999. Seul Gérard Borvon s'y est opposé.
Le prix de l'eau à Landerneau est encore supérieur de 48 % à la moyenne nationale.

Pour s'en convaincre, il suffit de comparer le prix pratiqué à Landerneau et celui à Brest. Dans les deux cas l'eau vient de la même usine, Pond ar Bled située entre Landerneau et La Roche Maurice.

Landerneau Brest
10 m3 68,0 22,6
30 m3 34,7 19,1
60 m3 26,4 18,2
( moyenne)
90 m3 23,6 17,9
120 m3 22,2 17,8


Une explication : La part fixe abusive à Landerneau

Les factures d'eau de Landerneau contiennent une part fixe élevée : 500 F/an. Cette politique pénalise les petits consommateurs, ceux pour qui les factures d'eau sont les plus douloureusement ressenties.

Les 375 foyers qui consomment moins de 10 m3 paient l'eau environ 68 F/m3. Cette mesure est anti-sociale.
La suite

Au Pérou : le PIDHDD met en place une Campagne Nationale pour le Droit à l'Eau.  04/02/2006

Le groupe Interaméricain des Droits de l'homme, de Démocratie et de Développement - au Pérou - le PIDHDD met en place la Campagne Nationale pour le Droit à l'Eau.

Cette campagne a pour but de répandre le message du droit à l'eau et d'obtenir de l'opinion publique son soutien favorable afin d'être en mesure d'exiger sa reconnaissance de l'État péruvien.

Dans le cadre de cette campagne, "des Ateliers des Nécessités" seront organisés pour l'Exercice du Droit humain à l'Eau et son application citadine :"l'eau est un droit URGENT" dans les villes d'Ayacucho, de Huancayo et de Piura.

"L'Atelier des Nécéssités" pour l'Exercice du Droit humain à l'Eau a un but :" former les acteurs sociaux, des leaders sociaux, des dirigeants et dirigeantes, des institutions publiques, des membres investis dans un travail de concertation et des institutions de la société civile sur les dimensions du droit humain à l'eau et les problèmes des systèmes d'assainissement dans le pays.

Cela servira à développer les connaissances des nécéssités locales qui sont basées sur des expériences et des cas emblématiques relatifs au droit humain à l'eau. De la même manière, cet atelier constitue un acte préparatoire pour la réalisation d'un forum du Droit humain à l'Eau dans les 3 villes.

Si vous êtes intéressé pour participer et(ou) désirez obtenir plus d'informations sur ces activités, nous vous demandons de vous mettre en rapport avec les institutions suivantes :

Organización General
Plataforma Interamericana de Derechos Humanos, Democracia y Desarrollo
Capitulo Peruano
agua@pidhdd.org.pe
www.pidhdd.org.pe
Telf. 433-3472 anexo 22

Organización Ayacucho
Fecha de taller: 11 de febrero
Fecha de Feria: 12 y 13 de febrero
Institución : Instituto de Dialogo y Propuesta - IDS
Responsable: Luz Sanabria
Teléfono: ( 066) - 311849
Correo electrónico: idsayacucho@speedy.com.pe

Organización Huancayo
Fecha de Taller: 24 de febrero
Fecha de feria: 25 y 26 de febrero
Institución: Centro de Asesora Laboral - CEDAL - Huancayo
Responsable: Rosa Cerrón
Teléfono: (064)- 242674

Organización Piura
Fecha de Taller: 3 de marzo
Fecha de feria: 4 y 5 de marzo
Institución: Alternativa - Centro de investigación Social y Educación Popular
Departamento de Hábitat y Medio Ambiente
Responsable: Arq. Sonia Rodríguez
Teléfonos: (051)-481-5801 / (051)-481-5466 / (051)-481-1585 Fax : (051)-481-6826
Correo electrónico: sonia@alter.org.pe


Vesna Villafuerte Petrinec
Campaña Nacional por el Derecho Humano al Agua
Plataforma Interamericana de Derechos Humanos, Democracia y Desarrollo
Capitulo Peruano
agua@pidhdd.org.pe
www.pidhdd.org.pe
Telf. 433-3472 anexo 22

Estimados amigos y amigas

Reciban el cordial saludo de la Plataforma Interamericana de Derechos Humanos, Democracia y Desarrollo – Capitulo Peruano- PIDHDD.

La PIDHDD viene impulsando la Campaña Nacional por el Derecho al Agua, campaña que tiene como objetivo difundir las dimensiones del derecho al agua y lograr una corriente de opinión favorable para exigir su reconocimiento por el Estado peruano. En el marco de esta campaña se realizarán Talleres de Exigibilidad para el Ejercicio del Derecho Humano al Agua y también las ferias ciudadanas "El agua es un derecho URGENTE" en las ciudades de Ayacucho, Huancayo y Piura.

El Taller de Exigibilidad para el Ejercicio del Derecho Humano al Agua tiene por finalidad capacitar a los actores sociales, líderes sociales, dirigentes populares, instituciones públicas, miembros de mesas de concertación e instituciones de la sociedad civil sobre las dimensiones del derecho humano al agua y la problemática del sistema nacional de saneamiento. Esto servirá para desarrollar lineamientos de exigibilidad local que se basen en experiencias y casos emblemáticos relacionados con el derecho humano al agua. Asimismo, este taller constituye un acto preparatorio para la realización de una Feria del Derecho Humano al Agua en las 3 ciudades.

Si esta interesado o interesada en participar y/o desea obtener mas información sobre estas actividades, le pedimos que se ponga en contacto con las siguientes instituciones:

Organización General
Plataforma Interamericana de Derechos Humanos, Democracia y Desarrollo
Capitulo Peruano
agua@pidhdd.org.pe
www.pidhdd.org.pe
Telf. 433-3472 anexo 22

Organización Ayacucho
Fecha de taller: 11 de febrero
Fecha de Feria: 12 y 13 de febrero
Institución : Instituto de Dialogo y Propuesta - IDS
Responsable: Luz Sanabria
Teléfono: ( 066) - 311849
Correo electrónico: idsayacucho@speedy.com.pe

Organización Huancayo
Fecha de Taller: 24 de febrero
Fecha de feria: 25 y 26 de febrero
Institución: Centro de Asesora Laboral - CEDAL - Huancayo
Responsable: Rosa Cerrón
Teléfono: (064)- 242674

Organización Piura
Fecha de Taller: 3 de marzo
Fecha de feria: 4 y 5 de marzo
Institución: Alternativa - Centro de investigación Social y Educación Popular
Departamento de Hábitat y Medio Ambiente
Responsable: Arq. Sonia Rodríguez
Teléfonos: (051)-481-5801 / (051)-481-5466 / (051)-481-1585 Fax : (051)-481-6826
Correo electrónico: sonia@alter.org.pe



Atentamente


Vesna Villafuerte Petrinec
Campaña Nacional por el Derecho Humano al Agua
Plataforma Interamericana de Derechos Humanos, Democracia y Desarrollo
Capitulo Peruano
agua@pidhdd.org.pe
www.pidhdd.org.pe
Telf. 433-3472 anexo 22


La Plataforma Interamericana de Derechos Humanos, Democracia y Desarrollo - Capitulo Peruano - (PIDHDD) es una RED ciudadana de ámbito nacional, integrada por organizaciones sociales e instituciones de desarrollo, que trabaja en favor de la plena vigencia de los derechos humanos en nuestro país.

Délégation de services publics: Histoire du Démantèlement du Service Public de l’Eau à Paris.  04/02/2006

Délégation de services publics: <font color='BLACK'>Histoire du Démantèlement du Service Public de l’Eau à Paris.</FONT>
L’arrivée d’une majorité de “gauche plurielle”, à la Mairie de Paris après les élections municipales en mars 2001, a pu faire croire un moment aux salariés de la ville, que la situation de l’emploi très tendue à Paris, après l’initiation du démantèlement du service public de l’eau par Jacques Chirac puis Jean Tibéri, allait rapidement s’améliorer.

A la fin de 2005, il est devenu évident, pour tous les salariés de l’ex-service des eaux (SAGEP, SIAAP, CRECEP, IIBRBS), que l’équipe de “gauche” de Bertrand Delanoë a poursuivi sans état d’âme la politique libérale initiée par les majorités de “droite”. Les syndicalistes doivent bien constater que le libéralisme, qu’il soit de “droite” ou de “gauche”, aboutit inévitablement à la destruction des services publics et à la mise en place de services dits d’intérêt général pratiquant la délégation de service public.


La délégation de service public

Dans le domaine de l’eau, la délégation de service public se fait en France, pour l’essentiel, à trois entreprises privées comme la Générale des Eaux (Veolia ex-Vivendi), la Lyonnaise des Eaux (Ondéo) ou la Saur (BNP Paribas).

En France, la production et la distribution d’eau potable, la collecte et l’épuration des eaux usées sont de la responsabilité du Conseil Municipal et du Maire. Depuis le XIXe siècle, la gestion de l’eau a été déléguée au privé, mais demeurait publique à plus de 80 % dans le reste du monde.
C’est bien grâce à cette situation nationale très exceptionnelle, et aux bénéfices qu’elles en ont tirés, que ces 3 sociétés sont devenues des multinationales tentaculaires et ont pu prétendre que le “modèle français” de partenariat Public-Privé était une solution universelle au problème de l’eau.

En France de nombreux rapports officiels montrent que la délégation de service public est une pratique coûteuse, commode pour les élus, mais qui fait supporter aux seuls usagers la totalité du surcoût, et qui n’apporte pas aux salariés des services des eaux les conditions de travail et d’indépendance que nécessite leur mission de santé publique.

L’opacité de la gestion délégataire

De 1991 à 1997, un rapport de la DGCCRF à montré que le prix de l’eau à augmenté en moyenne de 51,5 % dans les communes de plus de 100 000 habitants alors qu’il augmentait de plus de 90 % pendant la même période à Paris.

Sur une période un peu plus longue de 13 ans entre 1984 et 1997, l’augmentation du prix de l’eau à Paris avoisine les 360 % et elle atteint 464% entre 1980 (2,64 F) et 2000 (14,91 F).

La remise en état des installations techniques est la justification première de cette augmentation, mais en 2001, un rapport de l’Inspection Générale de la Ville de Paris (IGVP), (Le contrôle par la Ville de Paris de sa filière eau (Production-Distribution) ), commandé par Tibéri peu avant son départ épinglait le Groupement d’Intérêt Economique, créé par La Générale et la Lyonnaise pour collecter les fonds des factures d’eau “.

Le poids des intérêts économiques et financiers des concessionnaires privés qui cherchent à accroître leurs marges pour faciliter leurs investissements, s’est ajouté au manque de moyens et à la logique des directions techniques de la Ville pour faire considérer le prix final de l’eau payé par l’usager comme une variable indéfiniment extensible…
Le “cœur financier de la filière”, l’organe par lequel passe la totalité des recettes de l’eau, avant leur reversement à chaque ayant droit, le G.I.E. constitué par les distributeurs, n’a jamais fait l’objet d’un contrôle quelconque”.
Jusqu’à présent L’IGVP n’a jamais été considéré comme un repaire de syndicalistes et ce rapport qui a créé un émoi certain chez les élus a conduit à la commande par la mairie d’un audit sur le service des eaux de la Ville de Paris à Service Public 2000 qui rend son rapport le 17 décembre 2002.
Cette première version reste confidentielle et n’a été diffusée qu’à quelques élus. Ce n’est qu’en octobre 2003 qu’une troisième version, très édulcorée, a été rendue publique.

Dans son rapport national de décembre 2003 la Cours des Comptes écrivait :
“La recherche d’une plus grande transparence financière des délégations de service public suppose en particulier que des dispositions réglementaires viennent préciser les conditions dans lesquelles les délégataires rendent compte de leur gestion. La loi du 8 février 1995 a prévu la production par le délégataire d’un compte annuel d’exploitation sans préciser les rubriques minimales qu’il devrait comporter.
Or les chambres régionales et territoriales des comptes ont constaté que de nombreux comptes produits par les délégataires restaient sommaires et peu opérationnels à défaut d'être normalisés … Les principales lacunes identifiées à l’occasion des contrôles :
- l’absence de possibilité de rapprochement entre les comptes prévisionnels de la délégation et les comptes-rendus annuels;
- la difficulté pour les collectivités de s’assurer de la fiabilité et de la sincérité du compte, à laquelle il pourrait être remédié par l’intervention systématique d’un auditeur externe;
- enfin, l’absence de précision sur le régime de la rémunération destinée à couvrir le renouvellement des équipements.”


“En résumé cela peut se traduire par quasi impossibilité pour les conseils municipaux de contrôler les pratiques financières du délégataire choisi."

Toujours sur le plan national, un rapport de 2004 de l’IFEN (Les données de l’environnement numéro 90 janvier-février 2004 ) étudiait la différence des prix pratiqués par les régies directes et les délégations de service public en ce qui concerne l’eau et l’assainissement dans toute la France.

“Par rapport à la délégation de service public, le prix de l’eau potable est en moyenne de 22 % moins cher lorsque l’exploitation est en régie communale et 33 % lorsque l’exploitation est intercommunale. La différence atteint même 44 % en faveur de la régie intercommunale pour les stations d’épuration.

Enfin lors du forum mondial de l’eau à Kyoto (16-23 mars 2003) l’ancien Président du FMI, Michel Camdessus a estimé en présentant un rapport que le secteur de l’eau “est probablement un des domaines ou la corruption frappe le plus” il n’est pas le seul à l’affirmer puisque Marc Laimé et Yvan Stefanovitch ont beaucoup contribué a démonter les mécanismes de cette corruption.

L’évolution du service public de l’eau à Paris (1985-2001)

C’est dans ce contexte qu’il convient d’examiner l’évolution du service public de l’eau à Paris; Jusqu’en 1984 Paris possédait un service des eaux qui fonctionnait totalement en régie municipale avec un prix de l’eau particulièrement bas (DSIC),.

Malgré ce prix très bas, la production et la vente d’eau potable représentaient à cette époque une véritable manne financière qui servait essentiellement aux élus à combler régulièrement les déficits financiers de nombreux domaines de la gestion municipale. Cette manne était devenue tellement indispensable que le service des eaux n’a pas pu bénéficié, pendant les années Chirac et Tibéri, de l’investissement minimum nécessaire à maintenir les installations techniques en bon état malgré le dévouement et la créativité technique des personnels municipaux. La conséquence directe de ce sous-investissement a été l’accroissement des fuites du réseau parisien.

C’est en ce basant sur ce niveau élévé des fuites du réseau public et pour remédier à ce problème à peu de frais, qu’au premier janvier 1985, Jacques Chirac, un des fondateurs du RPR avec Jacques Monod PDG de la Lyonnaise des Eaux, débuta le démantèlement du service des eaux en confiant par affermage la distribution et la facturation de l’eau à deux sociétés privées. A la Compagnie des Eaux de Paris (CEP), filiale de Veolia, fut attribuée la rive droite et à Eau et Force – Parisienne des Eaux (EFPE) filiale de la Lyonnaise des Eaux fut confié la rive gauche. Un Groupement d’Intérêt Economique fut rapidement constitué le 22 juin 1985.

En fait c’est la CGE qui va gérer ce GIE car elle dispose des moyens nécessaires, en particuliers les fichiers clients. Le réseau d’eau potable rive droite de la CEP, d’une longueur de 1200 km, est d’un accès aisé car il se trouve pour l’essentiel en égout. En 1999, il était géré par 148 employés et desservait 63 414 abonnés pour un volume de 164 millions de m3. Le résultat net d’exploitation par an était de 19,87 millions de F (3,03 millions EUR). Le réseau d’eau potable rive gauche de l’EFPE, d’une longueur de 576 km, se trouve lui aussi en égout. En 1999, il était géré par 73 employés et desservait 25 577 abonnés pour un volume de 81 millions de m3. Le résultat net d’exploitation par an était de 19,54 millions de F (2,97 millions EUR).

Au total, le nombre d’emplois perdus par le service public de l’eau du fait de la délégation de la distribution et de la facturation est au moins de l’ordre de 220 et probablement plus du fait de l’intervention dans la gestion financière des services centraux de la CGE.

Plus tard, en 1987 , la Direction de la Propreté et de l’Environnement (DPE) est mise en place et remplace l’ancienne Direction des Services Industriels et Commerciaux (DSIC). L’ancien Service de Contrôle des Eaux de la Ville de Paris (SCEVP) devient le centre de Recherche et de Contrôle des Eaux de Paris (CRECEP) pendant que les installations techniques et les usines de production d’eau de la Ville de Paris sont privatisées par la création de la Société Anonyme de Gestion des Eaux de Paris (SAGEP).

Alors que la Ville de Paris détient 70 % du capital , la Compagnie Générale des Eaux et la Lyonnaise des eaux doivent se contenter chacune de 14 %. Les 2% restants sont détenus par la Caisse des Dépôts et Consignation. Le contrat par lequel la Ville de Paris concède à la SAGEP, pour 25 ans, l’ensemble des installations techniques et la production est un contrat de concession dont la Chambre Régionale des Comptes à d’ailleurs dénoncé la nature ambiguë “entre affermage et concession”.

La valeur du réseau cédé représentait à l’époque environ 20 milliards de francs. En ce qui concerne le personnel, d’importantes réduction d’effectifs ont immédiatement eu lieu dans les usines du fait de leur rénovation et surtout de leur automatisation. Le personnel actuel de la SAGEP oscille autour de 600 personnes et la société privée assure la production et le transport jusqu’aux distributeurs des 615 000 m3 d’eau consommés quotidiennement par les Parisiens. Les emplois publics perdus par la privatisation de la production avoisine donc les 600.

Le rapport, daté de juillet 2000 et émanant de la chambre régionale des comptes de l’Île-de-France, analyse le fonctionnement du GIE et montre que dans les comptes présentés par la CEP et par EFPE ne figure aucun des revenus financiers qu’elles réalisent grâce au décalage de temps entre la perception des factures et le reversement, trois à quatre mois plus tard, des différentes taxes au Trésor Public.

La rentabilité exceptionnelle de cette activité de distribution et de facturation est confirmée, en ce qui concernant la CEP, par un autre audit réalisé en 2001 pour le compte du comité d’entreprise de la CEP qui estime que, pour l’exercice 1999-2000, “La Compagnie des eaux de Paris est plus que jamais une filiale très rentable (+ 55 % de résultats nets sur fonds propres) et une source généreuse de trésorerie du groupe Vivendi”.

En définitive ce qui précède montre clairement que la distribution de l’eau à Paris, telle qu’elle a été organisée sous la mandature de Jacques Chirac en 1985, ne s’est faite pas dans l’intérêt de l’usager mais qu’elle a plutôt servi à remplir les coffres de la CGE et de la Lyonnaise des eaux. Les pertes d’emplois publics consécutives à ces nouvelles orientations peuvent chiffrées à 820.

L’évolution du service public de l’eau à Paris (2001-2005)

A la fin de son mandat, à partir de l'an 2000, Tibéri, poursuivant la politique de démantèlement du Service Public de l’Eau essaie de privatiser le CRECEP alors régie municipale directe pour le transformer en SEM dans laquelle des sociétés extérieures, comme l’Institut Pasteur de Paris, devraient prendre des participations financières. Le personnel s'y oppose avec succès par une grève le 1er février 2001.

Les élections de mars 2001 voient arriver une nouvelle majorité “de gauche” à la Mairie et les personnels reprennent espoir quant à la sauvegarde des emplois publics. Hélas ils doivent bientôt déchanter car, à la suite du rapport de l’IGVP déjà cité, et d’un audit commandé au cabinet Barbier Frinault, filiale du groupe Andersen de triste renom, le processus de démantèlement du Service Public de l’Eau, initié par Jean Tibéri, est poursuivi sans état d’âme apparent.

La poursuite du processus de démantèlement s’est traduit par l’externalisation des personnels du Service de l’Assainissement Interdépartemental (SAI) au Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne (SIAAP), syndicat mixte au statut peu clair et temporaire de collectivité territoriale.

Dans ce transfert, survenu en janvier 2002, le personnel de la Ville de Paris a perdu sont statut d’agent des Administrations Parisiennes aligné sur la fonction publique d’état pour un statut beaucoup moins avantageux d’agent de la fonction publique territoriale.

Les chiffres sont révélateurs : sur 1243 emplois au SAI, 640 personnes ont refusé de se détacher pour seulement 603 qui ont accepté. Ces personnels ayant refusé le détachement ont été mis “collectivement” à disposition auprès du SIAAP dans l’illégalité la plus totale par un arrêté voté par le Conseil de Paris. Ces “récalcitrants” représentent près de 40 % des 1620 employés du SIAAP dont seulement 380 ont été embauchés directement sous statut fonction publique territoriale. La perte d’emploi public est ici mal compensé par le transfert d’un statut aligné sous un statut sur la fonction publique d’état sous un statut “dégradé” de fonction publique territoriale. La perte d’emploi public au niveau de la Ville de Paris est donc de 640 emplois.

Le CRECEP, régie municipale, a beaucoup moins de chance car il est transformé en Régie municipale à Personnalité Morale et Autonomie Financière (RPMAF) et devient le Centre de Recherche, d’Expertise et de Contrôle des Eaux de Paris (Crecep). Son personnel sous statut d’agent des Administrations Parisiennes doit donc obligatoirement se détacher pour conserver sa fonction en passant sous statut privé.

Ce changement de statut a été voté par le Conseil de Paris en décembre 2002 sous prétexte de permettre au Crecep de répondre aux appels d’offres. Une fois de plus, comme pour le SIAAP, le statut des Administrations Parisiennes est tranquillement foulé aux pieds par le Conseil de Paris qui vote pour 3 ans la mise à disposition collective des 165 fonctionnaires de la DPE auprès de la Régie du Crecep. Afin d’éviter tout risque de plainte déposée par les syndicats auprès du Tribunal Administratif, la liste des 165 agents mis “collectivement à disposition” n’a jamais été publiée au BMO mais brièvement affichée sur un panneau d’affichage d’un obscur couloir de l’Hôtel de Ville.

Lors du CTP de l’eau, qui s’est tenu en décembre 2002, trois syndicat ont refusé le passage en régie : la CFTC, FO et la CGT. Un seul syndicat, la CFDT, s’est abstenu, cautionnant de fait la décision de la Mairie.

La Régie a donc officiellement débuté le premier janvier 2003. En 2003, selon une déclaration de Catherine Gégout au Conseil de Paris, le Crecep est le “premier laboratoire d'hydrologie de France, centre de recherche, d'expertise au niveau national et international. C'est un laboratoire public unique, un pôle d'excellence dont s'est dotée la Ville de Paris” .

Un an après, en 2004, selon une déclaration de Cécile Renson au Conseil de Paris, le Crecep “ayant accédé au statut de régie autonome, ….coule. Le bilan de cette première année est si désastreux que la confiance du personnel s'est effondrée.” . Pour sa part, le personnel du Crecep écrivait, le 22 mars 2004, dans une lettre ouverte à Bertrand Delanoë et à l’ensemble des Conseillers de Paris : “La direction mise en place à l’occasion de ce changement s’est montrée catastrophiquement insuffisante, incapable de définir les missions et les objectifs de cette régie et encore plus incapable d’assurer sa survie à court et à moyen terme.

Le bilan de cette première année est désastreux sur tous les plans qu’ils soient financiers, organisationnels, scientifiques, immobiliers et humains.

L’arrivée d’une nouvelle direction “importée” du SIAAP n’a pas changé significativement l’évolution du déclin du Crecep, qui, incapable de répondre avec succès aux appels d’offre, perd progressivement ses clients et surtout son personnel qui fuit l’ambiance pesante de décadence.

En mai 2005, lors d’une Assemblée Générale à laquelle assistait plus de 85 % du personnel, une nouvelle lettre est écrite à Bertrand Delanoë pour l’alerter et lui réclamer :
  • L’arrêt du processus de privatisation du laboratoire et son retour, avec la globalité de ses agents au sein des Administrations Parisiennes.
  • L’ouverture d’une négociation permettant au Crecep de se voir confier les nouvelles missions qu’implique la situation actuelle, préoccupante en termes d’environnement et de santé publique.


L’absence de réponse dissimulait probablement la légère gène éprouvée par le cabinet du Maire devant ces demandes hautement responsables du personnel, alors qu’il devait faire négocier en secret la direction du Crecep avec un opérateur privé, en vue de la vente de la RPMAF.

Hélas l’état du Crecep, à cette époque, était déjà tellement médiocre que la société privée, leader européen de l’analyse, a préféré racheter un concurrent alsacien en meilleurs état. Cette situation est très exactement semblable à celle du laboratoire des eaux de Rouen qui a été transformé en RPMAF pendant quelques années pour finir par être vendu à une société très privée, filiale d’Air Liquide.

Le 31 décembre près de 65% des personnels du Crecep abandonneront la régie autonome moribonde et déficitaire pour retourner à la Ville, en abandonnant le métier qu’ils aimaient et pratiquaient pour certains depuis plus de trente ans pour ne pas renier l’engagement de toute leur vie au service des Parisiens.

Il va sans dire que, dans la course effrénée à la marchandisation et à l’équilibre des comptes, les missions de services publics concernant la sauvegarde de la santé des Parisiens, sont passées pour la plupart à la trappe car jugées financièrement non rentables.

Tout comme le personnel du Crecep, celui de l’Institution Interdépartementale des Barrages-Réservoirs du Bassin de la Seine (IIBRBS) va être obligé de se détacher dans cette collectivité locale à statut de syndicat mixte le 1er janvier 2006. La situation est un peu moins grave que pour le Crecep puisque les 75 fonctionnaires parisiens vont pouvoir conserver un statut de fonctionnaires territoriaux. Mais l’éloignement de ces personnels, logés pour certains à plusieurs centaines de km de Paris, ne leur permet pas d’envisager de retourner sur poste géographiquement localisé à Paris.

Le bilan du démantèlement du service public de l'eau à Paris.

Ce bilan est bien entendu catastrophique et va poser de très graves problèmes aux Parisiens dès la fin de la présente mandature. Déjà les services ne sont plus coordonnées et de l’aveu même de Jean-Marc Bourdin , Directeur de la DPE, cela pose des problèmes de dysfonctionnement.

Un tel premier dysfonctionnement d’importance est survenu lors de la mise en service d’une nouvelle installation technique doublant la capacité de l’usine d’épuration de Valenton et qui a failli être mise en service sans que quiconque ne se préoccupe de savoir si ce doublement des rejets ne mettrait pas en difficulté la production d’eau potable de l’usine de la SAGEP d’Orly située en aval de Valenton.

De façon similaire la mise en évidence par le Crecep de nouvelles pathologies émergentes transmises par l’eau potable ne conduit plus à la mise en place systématique de solutions adaptées dans les installations de production d’eau potable de la SAGEP qui juge ces avancées sans intérêt.

Le démantèlement du service public de l'eau n'a pas été entrepris au hasard, il a été prévu de longue date et son déroulement a été planifié au plus haut niveau. En ce qui concerne la madature actuelle, il l’a été dès mars 2001, lors de la remise de l’audit du cabinet Barbier-Frinault qui recommandait l’externalisation de tous les services industriels et commerciaux, dans la droite ligne du traité de Maastricht.

C’est en effet la Commission Européenne qui a entamé la liquidation tous les services publics en les “ouvrant à la concurrence”et en leur imposant les appels d’offre. A Paris, dès le début, l'objectif était une opération à deux étages :
  • d’une part externaliser le maximum de postes budgétaires pour suivre les recommandations de l ‘audit,
  • afin de pouvoir créer, d’autre part, près de 3000 postes d’auxiliaires de sécurité pour tenir les promesses faites par Bertrand Delanoë durant sa campagne électorale de 2001.


Avec les 1400 postes du SIAAP, les 600 postes non créés a la suite de l'introduction de l'ARTT en 2002, les 165 du CRECEP, et les 75 postes de l'IIBRBS, la municipalité aurait récupéré environ 2240 postes budgétaires, ce qui lui aurait permis de les reconvertir en autant de postes d’auxiliaires de sécurité et de réaliser 75 % de son objectif à budget constant. La “transformation” de ces 2240 postes représente au minimum une profonde dégradation de la qualité de l’emploi public mais il s’agit dans de nombreux cas d’une disparition pure et simple des emplois publics.
Il est donc légitime de parler d’une privatisation rampante qui a peur de dire son nom, contrairement à ce que prétendent de nombreux élus municipaux.

Il doit donc être clair pour tous les salariés municipaux que tout agent choisissant de conserver son statut actuel et refusant le détachement, place la Mairie en situation difficile en lui imposant le maintien de son salaire au sein du budget municipal. Il retarde donc, bien involontairement, la mise en place du projet sécuritaire du Maire de Paris en vue des élections de 2008, et qu'il aimerait pouvoir le faire sans augmenter les impôts des Parisiens.

Ce démantèlement intéressé illustre particulièrement la dissociation de plus en plus flagrante entre la pratique politique qui ne vise plus à répondre efficacement aux besoins de la population mais surtout à en tirer un avantage personnel et celui du discours public la main sur le cœur qui explique avec de grandes envolés lyriques à quel point l’intérêt des Parisiens constitue la seule préoccupation des élus.

Les salariés doivent garder présent à l’esprit l’exemple navrant du démantèlement du Service Public de l’eau à Paris car il n’est que le prélude à des attaques organisées bien plus grave qui se préparent en silence contre les services publics pour transformer notre pays en paradis libéral où tout sera devenu marchandise et où l’égalité des chances ne sera plus qu’un vague souvenir vacillant dans la mémoire des vieux travailleurs.


Dr Claude Danglot
Ex-délégué syndical CGT au CRECEP
Membre du bureau de l’Union Syndicale CGT
des Services Publics Parisiens.


Jean-Marc Bourdin, conversation privée sur le parvis de l’Hôtel de Ville le 22 mars 2005 lors de la journée de l’eau.

VITROLLES (Bouches-du Rhône) - Réhabilitation de l'étang de Berre: en barque de Berre à Paris  03/02/2006

VITROLLES (Bouches-du Rhône)  -<font color='black'> Réhabilitation de l'étang de Berre: en barque de Berre à Paris</font>
Un militant écologiste a entamé vendredi un voyage en barque d'environ 900 km qui le mènera de Vitrolles à Paris pour plaider auprès de Jacques Chirac en faveur de la réhabilitation de l'étang de Berre, l'un des plus grands marais salants d'Europe occidentale.

Gérald Fuxa, 49 ans et une détermination inébranlable, va passer 20 jours à bord de "Puce", une barquette marseillaise de 4,5 m datant de 1923 et rénovée par des adolescents de quartiers sensibles du bord de l'étang.

"On peut faire de cet étang un vrai symbole pour le XXIe siècle, dans l'esprit de l'Agenda 21 (projet de développement durable à l'échelle mondiale, ndlr) et servir d'exemple en Europe", assure M. Fuxa.

Venu à l'écologie sur le tard, après son installation à Vitrolles, il y dirige une société de conseil en sécurité.

Ce grand gaillard, qui garde de son passage dans la marine une assurance tranquille, entend "en bon républicain" interpeller le président de la République. "Si Dieu veut que je le rencontre, je lui proposerai de venir nager à Berre", avance-t-il malicieusement, clin d'oeil à la baignade toujours virtuelle dans la Seine qu'avait promise M. Chirac, quand il était maire de Paris.
Gérald Fuxa sait de quoi il parle: en 2004, il a traversé, avec ses palmes, de Vitrolles à Marseille, ce vaste plan d'eau de 15.500 hectares pour rappeler à quel point "l'étang a besoin de la mer et la mer de l'étang".

L'étang de Berre est un écosystème "en constante dégradation" du fait des pressions urbaines (la population du pourtour a doublé en 30 ans pour atteindre 230.000 habitants), industrielles (concentration d'usines pétro-chimiques) et de "l'impact considérable des rejets d'eau douce d'EDF", dénoncent les élus des communes riveraines, réunies au sein du Groupement d'intérêt public pour la réhabilitation de l'étang de Berre (Gipreb).

Ces rejets d'eau douce et de limons provenant du canal usinier de la centrale hydro-électrique de Saint-Chamas d'EDF font varier son taux de salinité de 25g/l à 10g/l en fonction de l'activité et envasent le nord de l'étang.

Alors que l'on y pêchait toutes sortes d'espèces, seuls ont résisté à l'ouverture de la centrale en 1966 muges, anguilles, loups et daurades, selon le Gipreb.

Pour les élus locaux de toutes tendances, la seule voie de réhabilitation de l'étang réside dans une dérivation totale de ces rejets vers le Rhône, par un système de canaux sur une longueur de 30 à 40 km. Trois projets sont actuellement à l'étude.

Par ailleurs, la préfecture des Bouches-du-Rhône soutient le projet du Port autonome de Marseille de préparer la réouverture du canal du Rove, un ouvrage sous-terrain fermé en 1963 à la suite d'un effondrement. Celui-ci relie le sud-est de l'étang de Berre à la rade de Marseille et permettrait un nouvel apport d'eau salée.

La bataille autour de cette mer intérieure n'en est pas à ses premiers rebondissements. Le 19 décembre 2005, la Commission européenne a mis en demeure la France de faire cesser la pollution par les rejets d'EDF et de se mettre ainsi en conformité avec un arrêt de la Cour européenne de justice qui avait condamné Paris en octobre 2004.

Les autorités françaises ont deux mois -jusqu'au 19 février - pour répondre, avant de se voir éventuellement adresser un "avis motivé demandant le paiement d'un forfait ou d'une astreinte", a indiqué la représentation régionale en France de la Commission, basée à Marseille.

WASHINGTON - L'eau en bouteille, une ressource naturelle qui coûte cher à l'environnement  03/02/2006

le tri sélectif
L'eau minérale en bouteille, dont la consommation mondiale a presque doublé à 154 milliards de litres en 2004 par rapport à 1999, est une ressource naturelle qui au final coûte très cher à l'environnement, selon une étude publiée par un institut américain.

"Alors que l'eau minérale en bouteille n'est souvent pas plus saine que l'eau du robinet dans les pays industrialisés, elle peut coûter jusqu'à 10.000 fois plus cher" si l'on tient compte de l'énergie utilisée pour la mise en bouteille, les livraisons et l'éventuel recyclage des contenants, a averti Emily Arnold, auteur de l'étude sur l'eau publiée par l'Earth Policy Institute.

"A environ 2,50 dollars le litre, l'eau en bouteille coûte finalement plus cher que l'essence", ajoute-t-elle.

Les Américains se sont hissés au premier rang des buveurs d'eau en bouteille en 2004 avec 26 milliards de litres, soit environ un verre de 25 cl par personne et par jour.

Suivaient les Mexicains (18 milliards de litres), les Chinois et les Brésiliens avec 12 milliards de litres chacun.

Selon la consommation par personne, les Italiens sont arrivés en tête avec près de 184 litres, soit plus de deux verres d'eau en bouteille par jour. Puis, dans l'ordre, les Mexicains et les Emiratis ont bu 169 et 164 litres respectivement par personne en 2004, suivis par les Belges et les Français avec 145 litres.

L'engouement pour l'eau en bouteille a gagné les pays en développement entre 1999 et 2004, selon les chiffres de cet institut, avec un triplement de la consommation en Inde et un doublement en Chine, notamment.

Ces progressions colossales de la consommation d'eau en bouteille ont entraîné des coûts non moins colossaux pour la fabrication des bouteilles, le plus souvent en plastique, puis leur acheminement, par bateau, train ou camion.

A l'inverse, l'eau du robinet est fournie par un système de distribution bien plus écologique et à moindre frais. Et s'il suffit de fermer le robinet après consommation, la bouteille d'eau vide, elle, finit la plupart du temps dans une décharge.

Les bouteilles en polyéthylène téréphtalate (PET) sont produites à partir d'un dérivé du pétrole brut. Pour les Etats-Unis, cela représente plus de 1,5 million de barils de pétrole par an, de quoi faire rouler 100.000 voitures pendant un an.

Au niveau mondial, la fabrication de bouteilles en PET requiert chaque année 2,7 millions de tonnes de ce plastique.

Se pose ensuite la question des déchets. Citant les chiffres du Container Recycling Institute, l'étude indique que 86% des bouteilles d'eau en plastique utilisées aux Etats-Unis finissent à la poubelle. Or l'incinération produit des émanations toxiques et des cendres contenant des métaux lourds et la mise en décharge des bouteilles leur "offre" une survie de jusqu'à 1.000 ans avant la biodégradation totale.

Pire, 40% des bouteilles en PET collectées pour le recyclage aux Etats-Unis en 2004 ont en fait été acheminées parfois fort loin comme en Chine, augmentant encore la facture pour l'environnement.

La production à grande échelle d'eau en bouteille a aussi conduit paradoxalement à des pénuries d'eau potable. C'est le cas de l'Inde où 50 villages ont vu leur nappe phréatique se réduire considérablement alors que Coca-Cola y puisait allègrement pour produire son eau Dasani ensuite exportée.

Car l'eau en bouteille est, dans environ 40% des cas, de l'eau du robinet à laquelle ont été rajoutés des minéraux, pas toujours au bénéfice de la santé des consommateurs.

L'étude rappelle les recommandations du Sénat français de changer souvent d'eau minérale pour éviter d'absorber de trop grandes quantités de mêmes minéraux.

source: LA CROIX

HAITI vit des moments particulièrement douloureux : 'SOS' : Le manque d'eau, de nourriture, l'insécurité sont le lot quotidien de la population  03/02/2006

HAITI vit des moments particulièrement douloureux :<font color='BLACK'> 'SOS' : Le manque d'eau, de nourriture, l'insécurité sont le lot quotidien de la population</font>
Le problème alimentaire : accéder aux revenus

La situation alimentaire en Haïti demeure préoccupante, notamment dans les zones urbaines. Pourtant, la nourriture est disponible et les marchés souvent bien achalandés. Mais le manque d'emplois et de revenus empêche les Haïtiens d'accéder à une nourriture en qualité et quantité suffisante. La malnutrition aiguë (la plus grave) y est plutôt rare et fait place à un mal plus insidieux, la malnutrition chronique . En l'absence de revenu, les ménages les plus pauvres sont contraints de s'endetter durablement pour nourrir leur famille, payer les frais scolaires etc. Ils vivent au jour le jour, toujours sur le fil du rasoir.

L'accès à l'eau potable : une « urgence silencieuse

Pour Action contre la Faim, le manque d'accès à l'eau potable est un véritable problème de santé publique. Les maladies liées à l'eau ont une grande part de responsabilité dans la mortalité infantile qui tue chaque année plus de 30 000 enfants avant l'âge de 5 ans. Les infrastructures manquent et -en plus d'être laissées à l'abandon- sont souvent sur-sollicitées dans les zones urbaines (pompes, puits etc.). Les latrines par exemple, dans une ville comme les Gonaïves- sont absentes de 70% des foyers. Enfin, les infrastructures d'assainissement offrent le même visage : absence d'entretien, canaux de drainage bouchés, amoncellements d'ordures dans les quartiers les plus vulnérables... causant souvent des inondations catastrophiques.

Une catastrophe environnementale

Haïti présente les caractéristiques d'une véritable catastrophe écologique qui menace toute la population. Chiffre frappant : il ne restait plus en 2004 que 1,5% de la couverture forestière originelle haïtienne contre 15% en 1970. Les Haïtiens déboisent pour fournir du bois de chauffe et pour agrandir des surfaces cultivables de plus en plus petites. Certaines régions présentent un visage lunaire fait de « montagnes pelées », que les pluies torrentielles de la « saison cyclonique » dévalent rapidement, pouvant se transformer en véritable torrents de boue menaçant les zones urbaines. A tout moment en Haïti, la catastrophe environnementale, ajoutée aux risques climatiques, peut se transformer en crise humanitaire aiguë, comme ce fut le cas par exemple lors du passage sur les Gonaïves de la tempête Jeanne en septembre 2004. ....

Source : Haiti une population naufragée de relief web

la carte très précise
L'histoire du pays

Expérimentation pour l'eau : compétence régionale ? Si la région coordonnait la politique de l’eau, « la bataille de l’eau avancerait plus vite »  03/02/2006

01/02/2006
Le vice-président PS de la région Bretagne revendique pour la région la compétence pour l'eau. « Cette expérimentation permettrait de confier à la région une responsabilité accrue dans le domaine de la planification et de la coordination des moyens, financiers notamment, pour lui donner un rôle de chef de file ». « Aujourd'hui, les régions n'ont plus aucune compétence dans le domaine de l'eau », a-il dit lors des 7ème Carrefour de gestions locales de l'eau à Rennes.
« Les actes s’entrechoquent sans qu’on sache qui paie quoi », indique l’élu qui dénonce également le nombre d’acteurs de la politique de l’eau. Si la région coordonnait la politique de l’eau, « la bataille de l’eau avancerait plus vite » , explique le vice-président du conseil régional.
Le 7ème Carrefour de gestions locales de l’eau, qui s’est déroulé mardi et mercredi dernier, a rassemblé élus et gestionnaires de l’eau afin de discuter, lors des 30 séances de travail, des mesures à prendre pour protéger les ressources en eau et améliorer les systèmes déjà en vigueur.

Voir : Dépêche Bati-Actu


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