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Sedif : passez à l'eau engagée

JEAN-LUC TOULY
02/09/2019

L'eau de Saint-Martin toujours polluée

JEAN-LUC TOULY
22/06/2018

Vittel vit-elle ?

JEAN-LUC TOULY
A la recherche de la Re-municipalisation

ETATS DU GOLFE : le coût du dessalement pousse les villes à reconsidérer leurs eaux d'égout  03/02/2006

Les coûts élevés des stations de dessalement dans la région du Golfe, longtemps utilisées comme principale source d'eau douce, poussent les gouvernements à rechercher une éventuelle source meilleur marché : les eaux usées des stations d'égout. Al-Sabban d'Ahmed, ministre saoudien délégué aux Affaires Islamiques, a demandé et obtenu une paire d'ordonnances auprès des autorités religieuses du Royaume, pour permettre aux mosquées de recycler l'eau et l'utiliser pour les ablutions, le rituel de lavage qui exige un niveau élevé de propreté.

"Est-ce sale? Oui. Mais si elle est correctement traitée, elle est précieuse", affirme Fady Juez, directeur général de Metito, une compagnie basée à Dubaï qui conçoit des installations de traitement d'eau et celles des eaux d'égout. Al-Sabban et Juez étaient parmi les experts des pays les plus touchés par la sécheresse au monde qui se sont réunis à la conférence de deux jours sur la réutilisation de l'eau au Moyen Orient à Abu Dhabi, la capitale des Emirats Arabes Unis (EAU), pour chercher les moyens de réutiliser l'eau impure qui circule dans les égouts. "En ce moment seul 2 % de notre eau est recyclée. Cela est très mauvais, " a soutenu Al-Sabban à la conférence.

Site Web : Sanicon - Recyclage des eaux usées.sanicon.net/titles/topicintro.php3?topicId=3

Arab News;],

Dans 'le Parisien' : un dossier sur le prix de l'Eau en France  03/02/2006

PRIX DE L'EAU.
Déjà une action en justice
Le Parisien, le 03.02.06
ALORS que l'enquête de Que choisir occupe le devant de la scène, une action en justice, la première du genre sur la facture d'eau, est en cours devant le tribunal administratif. Déposé par un usager de l'eau et Jean-Luc Touly, président France de l'Association pour un Contrat Mondial de l'EAU...

Consommation
Prix de l'eau : des élus veulent enquêter
Le Parisien, le 03.02.06
L'ENQUÊTE publiée par UFC-Que choisir sur les marges abusives de grandes compagnies d'eau n'en finit pas de provoquer des remous. Hier, la ministre de l'Ecologie a affirmé devant le Sénat que le gouvernement « n'accepterait pas d'éventuelles dérives »....

PRIX DE L'EAU.
« Une chape de plomb »
Le Parisien, le 03.02.06
Le prix de l'eau est-il surfacturé ? Alain Bonnet. L'enquête de Que Choisir ne m'étonne pas. Mon syndicat, Force ouvrière, a dénoncé à plusieurs reprises en interne les frasques de gestion des contrats de délégation de service public de production et...

Le prix de l'eau : Les opérateurs, mis en cause par l'UFC Que Choisir, se justifient ...mal  03/02/2006

Le prix de l'eau : <font color='BLACK'>Les opérateurs, mis en cause par l'UFC Que Choisir, se justifient ...mal</font>
Les opérateurs de l'eau répondent à l'attaque lancée par l'association de défense des consommateurs, l'UFC QUE CHOISIR au sujet du prix de l'Eau qu'ils facturent aux villes en cas de délégations de services publics.

Le Syndicat des Entreprises des Services d'EAU et d'Assainissement- le SPDE- souligne que les régies municipales sont en plus grand nombre dans l'échantillon qui a fait l'objet de cette enquête.
Il invoque des prix moyens parfois même moins élevés en France que dans les autres capitales européennes et remet en cause le protocole utilisé lors de l'enquête comme la qualité des informations utilisées.

Réponse du Grand Lyon à l'enquête sur les prix de l'eau réalisée par l'UFC QUE CHOISIR  03/02/2006

Réponse du Grand Lyon à <font color='BLACK'>l'enquête sur les prix de l'eau réalisée par l'UFC QUE CHOISIR</font>
Lyon, le 2 février 2006



COMMUNIQUE DE PRESSE



La revue « Que choisir » de février titre en couverture « Prix de l’eau : des profits abusifs » et présente un dossier détaillé sur son site internet.

La méthode utilisée paraît être une modélisation qui suppose de définir des hypothèses qui ne sont pas entièrement présentées. Il ne nous est donc pas possible de valider le calcul :



o Certains chiffres paraissent faux : le taux de renouvellement pour le réseau d’eau potable du Grand Lyon est de 0,7% et non de 0,2% comme annoncé par « Que choisir »,

o D’autres ne sont pas identifiés : sur le dossier internet, si on agrège les éléments détaillés au mètre-cube présentés dans le tableau de résultats des 8 grandes villes de France, il n’est pas possible de reconstituer le prix annoncé dans l’article,

o Certaines informations sont erronées. C’est le cas en particulier des modes de gestion précisés sur le site internet pour la Communauté urbaine de Lyon : l’alimentation en eau potable est effectivement en affermage, mais le territoire est partagé entre Veolia Eau et la Lyonnaise des eaux, et l’assainissement est géré, non en système mixte, mais en régie directe.

Soucieux d’associer au mieux les usagers dans la gestion transparente de l’eau et de l’assainissement, le Grand Lyon a mis en place en 2003 la commission consultative des services publics locaux, au sein de laquelle siège UFC Que Choisir. Les usagers, via leurs représentants au sein des associations, sont associés de près au travail des services et de leurs délégataires et aux choix des élus.

Les documents qui permettent une analyse complète sont publics : Comptes-rendus annuels techniques et financiers établis par les délégataires, et rapport annuel sur la qualité et le prix de l’eau et de l’assainissement établi par la collectivité. Ces documents sont présentés en commission consultative des services publics locaux, en conseil de Communauté, et sont annexés au compte administratif de la collectivité. L’essentiel est publié sur le site internet du Grand Lyon, le détail est disponible sur simple demande.

Les contrats de délégation font l’objet d’un suivi régulier de la part de la collectivité qui s’assure du bon respect de leurs termes. Ils prévoient un dispositif de renégociation quinquennale. Lors de la dernière négociation le Grand Lyon a pu ainsi obtenir les meilleures conditions de prix et de service dans l’intérêt des usagers. La prochaine échéance approchant, le travail dans ce sens s’engage à court terme pour le Grand Lyon.

La volonté communautaire est d’offrir à la population le meilleur service à un coût contrôlé et maîtrisé. Sans cautionner les chiffres de « Que choisir », le fait que Lyon soit la mieux classée des grandes villes en terme d’assainissement, en témoigne peut-être…


le communiqué de presse :

La 3e Conférence mondiale sur les océans, les côtes et les îles,  30/01/2006


La 3e Conférence mondiale sur les océans, les côtes et les îles, qui s'est tenue au siège de l'Unesco à Paris, devait s'achever, vendredi 27 janvier, sur une série de recommandations destinées à promouvoir un usage durable des océans. Tout au long de la semaine, plusieurs centaines de scientifiques, de membres d'organisations non gouvernementales ou de responsables de 78 pays ont débattu des maux dont souffrent les milieux marins et des solutions à mettre en oeuvre pour y remédier.

La première urgence est de préserver la biodiversité des écosystèmes marins. Celle-ci s'affaiblit à un rythme inquiétant. "Ce phénomène est désormais tangible et visible, souligne Awni Behnam, président de l'International Ocean Institute. Dans certaines zones, non seulement les stocks de poissons sont en baisse, mais là où l'on capturait auparavant une dizaine d'espèces différentes, on en trouve aujourd'hui parfois moitié moins."

Les mécanismes capables d'enrayer l'effondrement de cette biodiversité passent par la protection de la haute mer, qui subit les dégradations les plus importantes. Au-delà de 200 milles nautiques des côtes, les océans ne dépendent en effet d'aucune juridiction ni ne relèvent d'aucune forme de gouvernance. "C'est un des principaux enjeux de la Conférence, rappelle Julian Barbiere, membre de la Commission océanique intergouvernementale de l'Unesco. Il faut définir un cadre légal de protection de la haute mer. On peut penser à des aires marines protégées ou à une série de protocoles inscrits dans la convention des Nations unies sur le droit maritime."

De nombreux participants ont plaidé pour que la mise en place d'un cadre réglementaire protégeant la haute mer soit accompagnée d'un réseau international de surveillance de ces zones. L'objectif est de lutter contre le chalutage de grand fond, une technique de pêche — légale — consistant à labourer le fond des océans à l'aide de filets pour accroître les prises. Elle conduit, collatéralement, à détruire des écosystèmes qui gardent une grande part de leurs mystères. "Nous détruisons quelque chose que nous n'avons pas encore découvert", résume M. Behnam. "Un autre enjeu du forum est de trouver les moyens de réglementer la bioprospection, dit M. Barbiere. Car certaines entreprises de biotechnologies prospectent les grands fonds, de manière plus ou moins destructrice, à la recherche d'organismes encore inconnus pour en tirer des applications commerciales."

D'autres constats se font jour, qui sont notamment liés à l'impact du changement climatique sur les milieux marins. "Certains modèles scientifiques évoquent désormais une montée maximale du niveau des mers de deux mètres à la fin du siècle, alors qu'en 2001, les prévisions ne mentionnaient qu'un maximum d'un mètre, dit M. Barbiere. Il faut que cette donnée soit prise en compte dans les politiques d'aménagement du territoire."

D'autres travaux scientifiques viennent noircir encore l'état des lieux. Désormais mesuré, le ralentissement de certains courants marins, au premier rang desquels la dérive nord Atlantique, pourrait remettre en cause la régulation thermique des océans et provoquer des bouleversements importants dans les écosystèmes.

Un des constats les plus alarmants concerne l'acidification des océans en raison de l'absorption du dioxyde de carbone (CO2) excédentaire issu des activités humaines. Les récifs coralliens — principalement constitués de calcaire et lieux de riches écosystèmes — sont les premiers menacés. Certaines espèces de plancton sont également, à terme, en danger et, comme le rappelle M. Behnam, "si le plancton disparaît, c'est le poisson qui disparaît". Or si certaines pratiques humaines sont encore modifiables, aucune recommandation d'un forum des Nations unies n'endiguera les tendances liées au réchauffement climatique.



Stéphane Foucart
Article paru dans l'édition du 28.01.06

Hawaï : ils mettent l’eau de mer en bouteilles  30/01/2006

Koyo, une petite entreprise japonaise installée à Hawaï, pompe de l’eau à plus de 600 mètres de profondeur, la dessale, l’embouteille et la commercialise sous le nom de Mahalo comme la plus pure et la plus nutritive de toutes les boissons de la terre. C’est même devenu le produit local qui connaît la plus forte croissance à l’exportation.

L’histoire de cette idée juteuse remonte à l’époque des embargos pétroliers. Hawaï avait installé un laboratoire de recherche pour tester les possibilités de production d’énergie à partir d’eau chaude (recueillie en surface de mer) et d’eau froide (puisée dans les profondeurs de l’océan).

Le projet n’avait pas dépassé le stade expérimental, mais l’investissement dans la conduite puisant à 600 mètres de profondeur n’a pas été perdu. L’eau de l’installation a d’abord été utilisée à des fins d’aquaculture. Puis Koyo a imaginé en tirer profit pour la commercialiser comme boisson de table, vu qu’elle est riche en éléments nutritifs et exempte de polluants.

L’entreprise japonaise vient de recevoir le feu vert de l’administration Bush pour la vendre sur territoire américain, à commencer par Honolulu, puis, dans le courant de l’année, dans le reste des États-Unis.

(Source ACME-Suisse)
: The New York Times, repris par Courrier International n°793


l'île Maurice : La qualité de l’eau en question  30/01/2006

Depuis cette semaine, les eaux provenant des cuisines et des toilettes irriguent cannes et légumes après épuration à la station de Saint-Martin. Par ailleurs, nos rivières virent couleur de boue et charrient toute la pollution des agglomérations vers le lagon et les réservoirs à chaque grande pluie. Du coup on s’interroge sur la qualité de l’eau potable et celle des lagons alors qu’à déjà éclaté une épidémie de gastro-entérite.


Boire l’eau, même claire, de nos rivières, personne n’oserait le faire. Trop risqué aujourd’hui.

Et ils sont de plus en plus nombreux ceux qui estiment que l’eau du robinet est aussi dangereuse. Une perception qui s’est installée depuis plusieurs années et qui a fait prospérer les entreprises qui mettent en bouteilles l’eau des nappes souterraines.

La confiance dans l’eau embouteillée a cependant pris un sérieux coup l’année dernière quand un des producteurs s’est vu contraint de retirer du marché une bonne partie de sa production en raison du fait qu’elle contenait un fort taux de bromate.

Alors, à quelles eaux se vouer ? Surtout quand l’eau est destinée aux nourrissons. «Je vous assure que l’eau du robinet que la Central Water Authority (CWA) distribue au public est aussi bonne, sinon meilleure que l’eau mise en bouteille», affirme Dev Gujjalu, chef ingénieur de cet organisme.

Mais comment expliquer alors la présence d’eau boueuse ou rougeâtre dans les robinets ?

Accident de canalisation à la CWA, tuyauterie défectueuse et réservoir d’eau mal entretenu chez le consommateur sont les trois raisons avancées par l’ingénieur pour expliquer ce fait.

«Les tuyaux galvanisés sont à déconseiller, car ils rouillent et retiennent des matières qui peuvent poser des problèmes de santé», explique-t-il.

La CWA qui puise ses eaux des rivières, des réservoirs et des nappes souterraines, a cependant des problèmes en période de grosses pluies. Souvent, des microsuspensions arrivent à passer à travers les filtres et le chlore n’arrive pas à détruire les bactéries logées à l’intérieur de ces suspensions.

«À ce moment, on conseille aux consommateurs de bouillir l’eau.» La CWA a 149 points à travers l’île où l’eau est régulièrement puisée et analysée. Le ministère de la Santé procède à des analyses parallèles. Mais il y a un hic dans ce système de surveillance.

La qualité microbienne de l’eau potable est évaluée essentiellement à l’aide de techniques de culture qui présentent deux désavantages quand il s’agit de doser l’eau traitée et désinfectée.

La culture n’arrive pas à détecter des agents pathogènes spécifiques mais s’appuie sur la surveillance de bactéries indicatrices, déjà connues, comme les coliformes et les entérocoques, qui révèlent la présence d’agents pathogènes microbiens d’origine fécale.

Le déversement ou l’infiltration des eaux usées dans le lagon a déjà donné des résultats catastrophiques de Pointe-aux-Sables à Baie-du-Tombeau. La baignade dans ces régions est déconseillée en raison du fort taux de coliformes fécaux.


Deux nouveaux agents pathogènes

Cette bactérie, qui provient des matières fécales, ne survit pas plus de six heures dans l’eau de mer. Sa forte présence indique une pollution par des eaux usées. Des baignades dans ces régions peuvent donner lieu à des diarrhées, surtout infantile, des démangeaisons et des rougeurs sur le corps.

Le ministère de la Pêche a 14 points de surveillance autour de l’île et Vinod Ratacharan, scientifique au centre de recherches d’Albion, indique que la pollution microbienne dans les eaux de baignade autour de l’île n’est pas élevée. «Tout est dans les normes imposées, hormis la région allant de Pointe-aux-Sables à Baie-du-Tombeau où nous avons placé des avis pou déconseiller la baignade.»

Or des organismes nouveaux sont apparus ces derniers temps et ont provoqué des gastro-entérites à grande échelle sans avoir été détectés. Le Campylobacter et le Cryptosporidium, pathogènes nouveaux contre lesquels luttent beaucoup de réseaux de distribution d’eau d’Europe, sont de ceux-là. L’efficacité et la fiabilité des méthodes de surveillance classique à travers la technique de culture sont de plus en plus remises en question et c’est la technique moléculaire qui est adoptée.

En Suède de 1980 à 1999, 116 épidémies de gastro-entérites ont frappé quelque 58 000 personnes. Le Campylobacter, a été détecté dans certains cas. Mais 70 % environ des épidémies étaient dues à des agents inconnus provoquant des gastro-entérites aiguës. Entre 1991 et 2000, le même scénario s’est répété en Grande-Bretagne avec 41 épidémies.

Faut-il un tel scénario à Maurice pour que les autorités repensent leur système de surveillance ?

L’eau usée dans les légumes

Une partie des eaux des toilettes des habitants des hautes Plaines Wilhems, avec ses matières fécales, est déversée dans la station de traitement de Saint Martin où elle est épurée avant d’être utilisée pour l’irrigation de la canne et des légumes. «Aucun risque pour la santé des consommateurs et pour l’environnement. Nous respectons les normes imposées par la FAO», explique un ingénieur de l’Irrigation Authority. Ses dires sont confirmés par les techniciens de la Waste Water Management Authority qui font des tests régulièrement sur la qualité de l’eau sortant de la station d’épuration de Saint Martin. Le procédé adopté par la station est le même que celui adopté aux états-Unis, en Europe, en Inde et en Israël pour traiter les eaux usées avant de les utiliser pour l’irrigation. L’eau passe par un traitement primaire pour l’épurer des matières solides, dont les matières fécales. Lors du traitement secondaire, qui est un traitement biologique, des bactéries sont utilisées pour débarrasser l’eau des métaux lourds, des excès de sel, etc. Le traitement tertiaire élimine, à l’aide des rayons U.V., les micro-organismes, bactéries, coliformes fécaux, etc. «L’eau est alors aussi propre que l’eau des rivières», affirme-t-on à Saint Martin. Quoi qu’il en soit cette eau est mélangée à 50 % avec l’eau du réservoir de La Ferme pour l’irrigation.

L’eau en bouteille : pas sans risques

L’eau mise en bouteille est puisée des nappes phréatiques, eau que la CWA utilise aussi. Mais contrairement à cet organisme, les producteurs d’eau mise en bouteille désinfectent leur eau avec de l’ozone et il y a à ce moment risque de formation de bromate, un produit cancérigène.

Le bromate est formé lors de l’ozonisation, quand l’ozone utilisé pour désinfecter l’eau potable réagit avec les ions de bromure naturellement présents dans l’eau. La quantité de bromate produite dépend de la quantité de bromure (présent naturellement) dans l’eau.

Des études de laboratoire ont démontré que des rats ayant bu de l’eau contenant du bromate développaient le cancer du système urinaire.

Dans certains pays comme le Canada, la présence du bromate est interdite dans l’eau potable. D’autres pays autorisent sa présence à faible taux. Celui qui est recommandé par l’Organisation mondiale de la Santé a été ramené à 25 mg de bromate par litre d’eau. Des analyses faites par le ministère de la Santé avaient indiqué un taux supérieur à 25 mg par litre d’eau chez un des producteurs. Ce dernier avait nié ce fait et indiqué qu’une alarme se déclenche au bout de sa chaîne de production quand un taux élevé de bromate est détecté dans les bouteilles d’eau.

Par ailleurs, l’ingénieur Gujjalu indique que l’eau en bouteille, parce qu’elle ne contient pas de chlore, ne doit pas être gardée pendant plus d’une journée après ouverture. «Parce qu’elle n’est pas protégée par le chlore, elle va se contaminer et s’infecter très vite», explique-t-il.

Le Site Source

Au BURKINA FASO, un enfant meurt d'avoir bu l'eau de la rivière empoisonée de pesticides !  28/01/2006

Le 26 janvier 2006 -
L'empoisonnement d'un cours d'eau par un pesticide a tué, à Djandoro (356 km à l'Ouest de Ouagadougou), un enfant de dix ans et décimé les poissons. Les flacons vides de pesticides(CAPT 88 EC et CALFOS 500 EC), sur les lieux, signent cet acte "d'intentionnel dans le but de nuire", d'après la gendarmerie qui a déjà interpellé quatre suspects.

Etendue sur un kilomètre de long et 15 mètres de large, la pollution est jugée très sérieuse par les services de l'Environnement, associés à ceux de l'Agriculture pour examiner la question. L'interdiction de la consommation de l'eau polluée comme des animaux morts sans cause connue se fait par les ondes des radios locales.

source : site de Jeuneafrique.com

Que Choisir sort son mensuel de février sur la question du prix de l'eau et les marges exhorbitantes des gestionnaires privés dans 31 communes  28/01/2006

Que Choisir sort son mensuel de février sur <font color='BLACK'>la question du prix de l'eau et les marges exhorbitantes des gestionnaires privés dans 31 communes</font>
Que Choisir sort son mensuel de février sur la question du prix de l'eau et les marges exhorbitantes des gestionnaires privés dans 31 communes
Avant sa sortie dans les kiosques mardi 31 janvier, une conférence de presse aura lieu au siège de l'UFC Que Choisir à Paris lundi 30 janvier à 14h.


APPEL A LA GESTION PUBLIQUE DU SEDIF, André Santini favorable !  26/01/2006

André Santini Président du SEDIF
André Santini, lors de la dernière assemblée du SEDIF a fait adopter une motion, à l'unanimité, demandant que la gestion de l'eau devait être publique.

Un comble lorsqu'on sait qu'elle est privée depuis 1923 et qu'elle assure une rente plus que confortable à Veolia.

Université de Corse : Congrès International Environnement et Identités en Méditerranée. ISEIM 2006 - International Symposium on Environment Identities and Mediterranean area  26/01/2006

Vous pouvez soumettre vos articles sur http://ieee.univ-corse.fr/ jusqu'au 28 février 2006

Bonjour à tous,

La section française de l'IEEE et l'Université di Corsica Pascale Paoli vous invite à participer au symposium international sur l'environnement et l'identité en Méditerranée (ISEIM 2006) qui se tiendra du 10 au 13 juillet 2006 à Corte et à Ajaccio.

Vous trouverez l'appel à communication ci-joint en format pdf. La date limite de soumission en ligne de l'article complet (au format ieee et en ANGLAIS) est le:
27 janvier 2006 ( site de soumission .

Nous vous signalons par ailleurs que les sessions spéciales dans les 5 ateliers sont les bienvenues. Une session spéciale est un groupe de 6 articles sur une
thématique bien précise issue d'un groupe de travail, d'un GdR, d'un projet européen ou plus simplement d'un ensemble de chercheurs se rencontrant
régulièrement dans des conférences internationales. Pour organiser une session spéciale, il vous suffit de contacter vos responsables d'atelier (W1 à W5) pour
leur signaler vos intentions. Il faut solliciter plus de 6 communications qui seront passées à travers le processus de "review". Si le nombre de communications sélectionnées est supérieur à 6 les 6 meilleures seront dans la session spéciale et les autres en poster. Si le nombre est inférieur à 6, la session spéciale ne sera pas organisée et les communications seront ventilées dans les autres sessions.

La conférence ISEIM'06 sera référencée dans la base de données internationale ieeexplore qui renferme actuellement plus de 1 200 000 publictions dans des
journaux et des conférences labellisées par l'IEEE (www.ieee.org).

Pour les industriels, une journée tournée vers le transfert de technologie et la valorisation est organisée le 13 juillet 2006 à Ajaccio au Palais des Congrès François Lanzi. Des stands pourront être mis à la disposition des exposants. Un effort particulier sera fait dans le domaine des énergies renouvelables à l'occasion du lancement du pôle de compétitivité PACA/Corse.

Dans l'attente de vous rencontrer à Corte ou à Ajaccio, nous restons à votre dispostion pour toute information complémentaire.
Bien sincèrement,


Dear colleague,

On behalf of the Technical Program Committee of the IEEE The First International Symposium on Environment Identities and Mediterranean Area (ISEIM 2006), that will be held in Corte and Ajaccio (Corsica),France on July 10-13, 2006, we remind you that the deadline for paper submission is coming. Your paper is welcome by January
27th, 2006.
This conference will be referenced in the international data base ieeexplore which contain over 1 000 000 papers from journals or conferences labelled by the IEEE Society (www.ieee.org).
The details on the conference call for paper, formatting and so on can be found on the Conference web: www.iseim06.iut-amiens.fr while the submission is an electronic one (web site : http://ieee.univ-corse.fr/)
Also we inform you that you may organize and/or submitt papers to Special Sessions. Special sessions within ISEIM 2006 aim at complementing the regular program with new or emerging topics of particular interest to the environment and identities communities. Special sessions that emphasize on multi-disciplinary aspects, as well as cutting-edge topics are especially encouraged.

General Terms for Special Sessions:
. Special session organizers should contact a sufficient number of experts who are able to review the papers submitted to their session.
. Special session organizers are expected to submit a tutorial / introductory paper, which will not undergo the usual review process.
Additionally, the organizers might submit, at most, one ordinary contribution which will be included into the revision process.
. Special session organizers will benefit from a reduced registration fee.
. Authors interested on including a paper in one of the Special Sessions should submit a manuscript with the same format and deadline as the general program submissions, and they will undergo peer review. If, at the end of the review process, less than six (6) papers are accepted, the session will be cancelled and the accepted papers will be moved to regular sessions.

We are looking forward to your contribution in this edition of ISEIM Do not hesitate to contact us for any comment you may will have.

Best regards,



*********************************************
Nathalie GIORGI
Institut de l'Environnement

Université de Corse Pascal Paoli
U Palazzu Naziunale
B.P. 52
20250 CORTE


Tél.: (+33) 04 95 45 01 78
Fax :(+33) 04 95 45 00 88
Email : giorgi@univ-corse.fr

*********************************************



Eaux de baignade : Nouvelles normes applicables en 2014  26/01/2006

Environnement
Le Parlement européen a largement approuvé le 18 janvier par 584 voix pour, 11 contre et 56 abstentions, le nouveau texte qui régira les eaux de baignade en Europe. A terme, la qualité des eaux s'améliorera encore et les citoyens bénéficieront d'informations plus précises et plus rapides

Les nouvelles dispositions ne seront pas d'application avant plusieurs années. L'ancienne directive de 1976 reste d'application jusqu'à la fin de 2014, avec ses anciens paramètres et catégories. A partir de 2015, le nouveau système sera plus simple. Les mesures de qualité des eaux porteront sur deux paramètres, indicateurs des matières fécales présentes dans les eaux de baignade, au lieu de 19 paramètres aujourd'hui, dont la pertinence scientifique a montré ses limites. Au lieu de trois catégories de qualité - excellente, bonne, insuffisante -, il y en aura quatre, avec l'ajout de la catégorie "suffisante", étant entendu que tous les Etats membres essaient de parvenir au minimum à la catégorie suffisante à cette date.


Voir : Texte du parlement européen sur la Directive sur les eaux de baignade:

Jeudi 12 janvier L'EAU comme thème de FRIC SHOW  22/01/2006

Jeudi 12 janvier L'EAU <font color='BLACK'>comme thème de FRIC SHOW</font color='BLACK'>
voici un résumé:

Gilbert Landry, directeur des opérations pour Les Sources Veo
« Pour une usine d’embouteillage d’eau, si on vide notre ressource, on n’a plus rien à vendre, plus rien à embouteiller. Donc, c’est important pour nous de bien la gérer parce que non seulement c’est le gagne-pain et le profit des propriétaires mais aussi celui d’une quarantained’employés. »

Martine Ouellet, vice-présidente, Coalition EAU SECOURS!
« Ça serait le temps qu’on se réveille au niveau du commerce de l’eau embouteillée. Laisser exploiter une ressource comme celle-là gratuitement sans aucun retour pour la société, ça ne fait aucun sens . »

Les solutions
Organismes / Ressources

Coalition Eau secours!
Council of Canadians
Le Projet Planète bleue
Polaris Institute
Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs
Association québécoise pour le contrat mondial de l'eau (AQCME
Association internationale pour un contrat mondial de l'eau
Forum alternatif mondial de l'eau
Le Conseil mondial de l'eau

Quelques lectures

L'Or bleu, l'eau, nouvel enjeu stratégique et commercial,
Maude Barlow et Tony Clarke, Boréal, Canada, 2002.
Un monde sans gouvernail, enjeux de l'eau douce,
Sylvie Paquerot, Athéna Éditions, Montréal, 2005.
Tu me pompes l'eau,Halte à la privatisation,
Gaétan Breton, Éditions Tryptique, Montréal, 2001.

3ème Conférence internationale sur les «Ressources en eau dans le bassin méditerranéen» 1-3 novembre 2006, Tripoli, Liban(WATMED 3)  22/01/2006

Organisateurs : Université libanaise, Liban; Comité libanais pour l’environnement et le développement durable, Liban

Les principaux objectifs de cette conférence sont :

  • réexaminer et comparer l’état des ressources en eau dans le bassin méditerranéen
  • réconcilier la rareté, la qualité et la pérennité des ressources
  • examiner les liens entre changements climatiques, sécheresse et désertification
  • réexaminer les méthodes d’évaluation et de surveillance des écosystèmes aquatiques
  • formuler des stratégies et identifier des approches éco-technologiques pour la restauration et la gestion des écosystèmes aquatiques
  • identifier des secteurs de coopération dans les sciences de l’eau entre les pays méditerranéens

Séminaire sur «Le cadre législatif de la gestion des ressources en eau» 11-22 septembre 2006, Rome  22/01/2006


l’ONU-SIPC a organisé une table ronde sur les glissements de terrain  22/01/2006

Un an après la Conférence mondiale des Nations Unies sur la prévention des catastrophes, l’ONU-SIPC a organisé une table ronde sur les glissements de terrain

Il y a un an, à Kobe, Hyogo, au Japon, 168 États Membres ont signé le Cadre d’action de Hyogo, dont l’objectif est de réduire l’impact des catastrophes naturelles sur les populations au cours des dix prochaines années. Depuis son adoption, 40 pays ont modifié leurs politiques afin que la réduction des risques de catastrophes figure en tête de leur ordre du jour politique et de leurs activités en matière de développement. Pour soutenir ces efforts, la Stratégie internationale de prévention des catastrophes des Nations Unies (ONU-SIPC) à organisé une table ronde sur les stratégies de réduction des risques liés aux glissements de terrain du 18 au 20 janvier à Tokyo, au Japon.

Parmi les catastrophes naturelles les plus meurtrières, les glissements de terrains sont la 7ème, après les sécheresses, les tempêtes, les inondations, les tremblements de terre, les volcans et les températures extrêmes. Chaque glissement de terrain peut faire entre 800 et 1 000 victimes en moyenne. Les glissements de terrain et coulées de boue se produisent lors de fortes précipitations ou suite à la fonte rapide des neiges ou de la glace. Le débordement d’un lac de cratère peut aussi les provoquer, charriant en aval de grandes quantités de terre, de roche, de sable ou de boue. Ces phénomènes sont particulièrement catastrophiques lorsque les flancs des montagnes ont subi des incendies de forêts ou de broussailles. Ils peuvent atteindre une vitesse supérieure à 50 km/h et enterrer, écraser ou entraîner des personnes, des objets et des constructions.

L’objectif de la table ronde est d’établir le cadre nécessaire à la mise en œuvre des activités relatives à la prévention des glissements de terrain tout en se centrant sur les 5 priorités du Cadre d'action de Hyogo pour 2005-2015.

SOURCE unesco-portail-eau

:: En savoir plus sur la table ronde format PDF - 1 Mo, en anglais

:: Lire le Cadre d’action de Hyogo pour 2005-2015 [format PDF - 353 Ko]

Dessalement de l'eau : la plus grande usine au monde en Israël est gérée par Véolia  17/01/2006

A LIRE AUSSI SUR LE SUJET D'une durée de 25 ans le contrat attribué à Veolia Eau porte sur le financement, la construction et l’exploitation de la plus grande usine au monde de dessalement d’eau de mer par osmose inverse.

Sise à Ashkelon, au sud de Tel Aviv, l'usine d'une capacité de production de 320’000 m3 d’eau potable par jour (soit 108 millions de m3 par an) pour un chiffre d’affaires total cumulé d’environ 1,5 milliard d’euros voit enfin ses deux unités parallèles opérationnelles.

Depuis fin décembre 2005 l’eau potable dont la concentration en sels dissous au sortir de l’usine est de 30 mg/l (la concentration maximale pour les eaux destinées à la consommation humaine étant de 400 mg/l) est produite à un coût très compétitif pour cette technique (0,5 euros le m3). Elle est achetée en totalité par l’Etat israélien afin d'approvisionner le sud d’Israël en eau potable.

(Source : universalpressagency.com)

Lire aussi tout sur le système de dessalement écologique mis au point par le Laboratoire des sciences du génie chimique de Nancy récompensé par le Grand Prix pour l'innovation de la fondation Altran en 1999

La papetière Tembec au Québec paiera une amende d'un million de dollars pour avoir pollué des cours d'eau  15/01/2006

10 novembre 2005

Tembec a convenu de verser une amende d'un million de dollars pour n'avoir pas respecté de façon chronique les normes de rejets aux cours d'eau entre 2001 et 2003.

Montréal - Des milliers de maisons approvisionnées en eau contaminée au plomb  15/01/2006

Des analyses effectuées par la Ville de Montréal au cours des derniers mois ont révélé une teneur en plomb dépassant la norme québécoise dans l'eau du robinet de plusieurs demeures. Montréal croit que 4600 résidences de son territoire pourraient être touchées par le problème causé par la présence de conduites en plomb. Même si la Direction de la santé publique (DSP) de Montréal considère que les risques pour la santé sont faibles, la Ville a décidé de poursuivre son programme d'échantillonnage afin de dresser un portrait précis de la situation.

Factures d'eau colossales impayées en Algérie  14/01/2006

Les factures impayées par les abonnés de l’Algérienne des Eaux ont atteint dans la seule wilaya d’Oum El Bouaghi la somme mirobolante de 2,4 milliards de dinars (27 millions d’euros) sans évoquer les créances détenues sur les 29 communes de la province (que la wilaya s’est engagée à éponger). L’Algérienne des Eaux n’est pas habitée à l’instar de la Sonelgaz à suspendre son service en cas d’arriérés de paiement, mais si cette situation devait persister, l’entreprise pourrait néanmoins prendre des mesures coercitives pour amener les récalcitrants à honorer leurs dettes, a averti le directeur général. L’entreprise a d’ores et déjà engagé la lutte contre les piquages illicites ou clandestins. Elle a aussi mis en service un Centre d’Appel Téléphonique Opérationnel (CATO) pour recevoir les doléances et préoccupations des usagers.


Source: SOURCES NOUVELLES

El-Watan, 19 novembre 2005


Oman : des projets pour l'ensemencement de nuages  14/01/2006

Le directeur général des ressources en eau au ministère des Municipalités Régionales, des Ressources en Eau et de l’Environnement d'Oman, Zahir bin Khalid Al Sulaimani, a annoncé que son pays envisage d’expérimenter la technologie de provocation de pluies, pour résoudre la grave pénurie d'eau. Travaillant avec l'Institut Américain d’Amélioration de la Pluviométrie, le département d’Al Sulaimani envisage d’essayer la technique de l’ensemencement des nuages avec des particules d’iodure d’argent cet été, dans les régions de Dhahirah et Batinah. L'Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis mènent également des expériences en la matière.


Source: en anglais Global Water News Watch

26 juillet 2004
Entry date: 14 Jul 2005

RÉGION DU GOLFE : 40 milliards de dollars US dépensés pour le dessalement en 25 ans  14/01/2006

Sources Nouvelles

Pour satisfaire la demande croissante en eau potable dans les Etats du Conseil de Coopération du Golfe (GCC) – Emirats Arabes Unis (EAU), Bahreïn, Arabie Saoudite, Oman, Qatar et Kuweit de 3,9 milliards de m3 en 1999 à 8,8 milliards de m3 d'ici à 2010, les gouvernements de la région se tournent vers le dessalement. Les six états du GCC ont collectivement dépensé plus de 40 milliards de dollars US (33 milliards d’euros), pour la construction de 550 stations de dessalement des eaux de mer au cours des 25 dernières années.

Elles comprennent environ 393 stations en Arabie Saoudite, 98 aux EAU et 34 au Koweït – et celles-ci fournissent presque 85% de l'eau potable de la région du Golfe.

Source:IPS

24 May 2005

Asie et Moyen-Orient : la consommation d’eau en bouteille en hausse  14/01/2006

Les ventes d’eau en bouteille en Asie et au Moyen-Orient ont augmenté de 11 % pour atteindre 51 milliards de litres en 2004, selon un communiqué de presse datant du 22 juillet 2005. Un nouveau rapport des consultants internationaux en matière d’Industrie - Zénith, montre que les consommateurs asiatiques ont acheté en moyenne, par personne, 11 litres d’eau l'année dernière, tandis que ceux du Moyen-Orient achetaient plus du triple de ce chiffre avec 36,5 litres. Le rapport a été produit conjointement avec l'Association de l'Eau en Bouteille d’Asie (ABWA) et montre des taux de croissance à doubles chiffres continus, une consommation en hausse par personne de 6,7 litres en 1999 à 13,2 litres en 2004. Le volume total du marché en Asie et au Moyen-Orient a plus que doublé au cours des cinq dernières années et représente maintenant 32 % de la consommation mondiale, contre 24 % en 1999, selon la compagnie.

Source : WaterTech online
%%[www.watertechonline.com/news.asp?mode=4&N_ID=56125], 22 juillet 2005
Web address: Report announcement [http://zenithinternational.com/pr/pr.cfm?ContentID=144]

Suite (mais pas fin...) du feuilleton 'les prix de l'eau vont exploser'  14/01/2006

1. Assainissement - Une redevance pour tous.

"L'Assemblée nationale, qui examinera au printemps le projet de loi sur
l'eau, proposera d'instaurer un service public unique de
l'assainissement. Chaque usager acquitterait une "redevance
assainissement", qu'il soit relié à une station d'épuration collective
ou équipé d'un systême d'assainissement autonome. L'assainissement
individuel, jusqu'alors financé par les particuliers et, donc, exempté
de la redevance, relèverait à l'avenir de la collectivité, en termes
d'investissement comme d'entretien."

2. Seine Normandie - L'Agence de bassin à sec.

"L'Agence de l'eau Seine Normandie accuse un déficit de plusieurs
dizaines de millions d'euros et doit réviser à la baisse ses aides aux
collectivités. Après avoir ponctionné le budget des agences en 2004,
l'Etat leur a transféré, en 2005, la charge de l'ancien Fonds national
pour le développement des adductions d'eau (FNDAE), sans leur affecter
la recette correspondante. En outre, le coût des travaux augmente, sous
l'effet de la hausse mondiale des cours de matériaux de construction."

3. Environnement - Les 31 janvier et 1er février - Carrefour des
gestions locales de l'eau.
Rennes.


"Les algues vertes, un problème national : l'expérience des Côtes
d'Armor dans la lutte contre leur prolifération; penser aux solutions
alternatives et complémentaires à l'assainissement classique : les
réseaux ramifiés sous pression; le financement des politiques de l'eau
et de l'assainissement; la qualité des eaux de baignade et littorales.
Tels sont quelques-uns des sujets qui seront abordés lors de la 7ème
édition de cette manifestation, organisée par le réseau Idéal, en
partenariat avec la région Bretagne et l'agence de l'eau Loire-Bretagne.

Contact : Tél : 01 45 15 09 09

http://www. reseau-ideal.asso.fr/cgle7. reseau-ideal.asso.fr/cgle7

Sources : La Gazette des communes, n° 3/1821, 16 janvier 2006

Déclaration des autorités locales et régionales européennes concernant le Forum Mondial de l'Eau  15/12/2005

(Texte publié dans une dépêche de NEWS Press parue le 14 décembre)


Le Comité directeur européen du CCRE, réuni à Vienne (Autriche) le 12 décembre 2005, sous la présidence de Michael HÄUPL, Maire de Vienne et Président du CCRE, a adopté une déclaration dans la perspective du 4ème Forum mondial de l'eau qui se tiendra à Mexico du 16 au 22 mars 2006. Le Comité directeur du CCRE a également adopté une déclaration sur l'avenir de l'Europe et le rôle des collectivités territoriales.
PRISE DE POSITION SUR LE FORUM MONDIAL DE L'EAU DE MEXICO
- Cette déclaration, adoptée à la demande et sur la base d'un projet préparé par le Secrétariat général de l'AFCCRE et discuté par le Comité Directeur lors de sa réunion du 30 novembre 2005 met en exergue le rôle central des pouvoirs locaux et régionaux en Europe dans la fourniture des services d'eau et d'assainissement en direction de l'ensemble de la population.

- Elle précise que les collectivités territoriales européennes souhaitent mettre leur expertise au coeur de leur relations avec leurs homologues dans les pays en développement dans le respect d'un certain nombre de principes parmi lesquels figurent l'universalité du droit d'accès, l'approche intégrée et participative de la gestion des ressources en eau, mais aussi la promotion d'une gestion sous contrôle public.
Il est en effet rappelé que "la gestion des services de l'eau et de l'assainissement est d'autant plus efficace qu'elle repose sur le contrôle des autorités publiques locales élues, dont la mission est de garantir l'accès de tous à ces services essentiels. Ces autorités doivent donc pouvoir choisir librement entre différents modes de gestion".

A travers cette déclaration, les pouvoirs locaux et régionaux d'Europe prennent un certain nombre d'engagements et sollicitent des soutiens auprès des gouvernements des états membres de l'Union européenne, des institutions européennes et des institutions internationales.
LE RÔLE DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES APRÈS LES RÉFÉRENDUMS SUR LE TRAITÉ CONSTITUTIONNEL
- Le Comité directeur du CCRE a également adopté, à l'issue de la réunion, une déclaration dans laquelle il déclare que "toute réduction (du budget) de la politique de cohésion et régionale inférieure à la proposition de la présidence luxembourgeoise serait perçue comme injuste et comme la négation de ce que l'Union européenne représente".
Les quelque 100 participants à la réunion de Vienne ajoutent dans la déclaration que la politique de cohésion doit être à même de respecter les engagements envers les nouveaux états membres. Nous ne pouvons qu'être en désaccord avec les propositions de la présidence britannique telles que présentées le 5 décembre 2005.

- En ce qui concerne le Traité constitutionnel, le comité directeur du CCRE estime aussi qu'il est temps de lancer un débat sur le statut de la partie III (règles détaillées des pouvoirs de l'Union européenne et politique) du traité constitutionnel. Pour le CCRE ces règles n'ont pas le même caractère constitutionnel que les parties I et II (La partie I concerne les valeurs et objectifs de l'Union européenne, ses compétences et procédures législatives; la partie II consiste en la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne); une proportion importante des citoyens européens ne sont pas d'accord avec ces règles et politiques détaillées.
De nombreuses inquiétudes exprimées au cours des campagnes pour le référendum, portaient moins sur des questions de gouvernance, mais exprimaient une opposition à l'octoie de "valeurs constitutionnelles" aux règles constituant la partie III.

300 millions de francs = Bénéfices annuels de la Genérale des Eaux concernant le SEDIF  15/12/2005

Les bénéfices annuels que retire la Générale du contrat de régie
intéressée que lui a consenti le Sedif depuis 1923 se chiffrent à 300
millions de Francs (et non d'euros!).


Source : "Sedif : étude d'une possibilité d'une baisse de prix
supplémentaire", audit réalisé par SP 2000, novembre 1998, page 20.


Explication : La rémunération de la Générale, prévue par une convention
avec le Sedif la fixe essentiellement à hauteur de 18,7% des charges
d'exploitation, soit la meilleure marge bénéficiaire de l'Hexagone en
matière de distribution d'eau...


Soit pour ce seul poste (en 1999) : 228 millions de francs/an


A quoi il faut ajouter les surfacturations découlant "du rôle de
l'entreprise Sade qui réalise 660 millions de francs de prestations par
l'intermédiaire du régisseur et (...) a refusé, en accord avec Vivendi,
de justifier ses charges, portant atteinte à la transparence du contrat
de délégation".



"En faisant cause commune à ce sujet avec cette entreprise de son
groupe, le régisseur (la Générale) qui est réputé agir pour le compte du
Sedif ne respecte pas l'esprit d'un contrat de régie intéressée : il
défend les intérêts de son groupe et non ceux de la collectivité qui l'a
mandaté."



(Source : Idem, SP 2000, novembre 1998, page 4, 12.)


Pour arriver aux 300 MF, qui sont une hypothèse basse, je m'appuie sur
les surfacturations Sade telles que dénoncées par ailleurs dans les
observations sur le Sedif pour 2002 de la CRC-IDF, à quoi il convient
d'ajouter l'actualisation des charges d'exploitation de 2000 à 2005...


Les modalités des 3 régies de gestion vues par le Ministère de l'Intérieur...  15/12/2005

Vous trouverez ci-après une réponse à un parlementaire du ministère de l'Intérieur, en date du 20 octobre 2005, qui précise les modalités de mise en oeuvre des 3 types de régie actuellement existantes :



http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ050417067



Il en ressort, qu'hormis les régies dites "directes" créées avant 1926, et hormis les communes de moins de 500 habitants qui y ont été autorisées tout récemment, toute collectivité qui exerce la compétence eau ou assainissement en régie doit créer, (si la création de son actuelle "régie directe" est postérieure à 1926), soit une régie à autonomie financière, soit une régie à personnalité morale et autonomie financière...



Considérant qu'en 1954 il existait 9608 "régies simples" et 181 régies "autonomes",


(pour 817 services concédés ou affermés, essentiellement dans les grandes villes, ce qui représentait à l'époque 30% de la population desservie)


- que le SPDE annonce le chiffre de 27 000 services ou syndicats d'eau aujourd'hui,


- que d'autres sources évoquent 16 000 services ou syndicats AEP et 18 000 pour l'assainissement,

- que les compétences seraient d'ores et déjà assurées à + de 70% par des regroupements de communes...


- et, last but not least que les régies demeurent majoritaires en nombre, si minoritaires au regard de la population desservie...


je vous laisse imaginer le souk si tout ce beau monde devait se mettre en conformité.


Soit créer une régie dotée de la seule autonomie financière,

Soit créer une régie dotée de la personnalité morale et de l'autonomie financière...

BUCAREST AFFICHE SON CONTRAT AVEC APA NOVA (filiale de Véolia)  15/12/2005

Une information concernant la municipalité de Bucarest, qui a mis en ligne sur son site Internet depuis début octobre son contrat de concession avec Apa Nova Bucarest, filiale roumaine de Véolia. Ce contrat a été signé pour une durée de 37 ans.

Cette publication fait suite à de grosses inondations survenues en septembre-octobre à Bucarest par suite du débordement du réseau d'assainissement, lors desquelles Apa Nova a été très violemment critiquée. Cette mise à disposition du document au grand public
vise, selon le Maire Général de Bucarest, "à permettre à chacun - politiques, journalistes... - de s'exprimer sur ce contrat en connaissance de cause".

Vous trouverez le contrat en question à l'adresse suivante : www.pmb.ro, à la rubrique « Diverse », sous le titre « Contract de Concesiune a serviciilor de alimentare cu apa si canalizare din Municipiul Bucuresti incheiat cu Apa Nova Bucuresti »

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