ACME

Pétition nationale à signer Non à un data center comme à Wissous sans garantie environnementale et de santé 05/05/2023 AFFAIRE DUSSOPT : LE MARCHÉ DE L'EAU, UNE LONGUE HISTOIRE DE CORRUPTION 14/02/2023 Le Journal le Télégramme du 27 août 2022 : Privatisation de l’eau : que font les autres États ? 28/08/2022 Table ronde dimanche 4 septembre 14h30-16h dans la Pagode : Tibet-Himalaya : L'eau douce, les enjeux environnementaux d'un écosystème menacé 28/08/2022 "Guadeloupe, l’île sans eau", un livre-enquête implacable 28/08/2022 Eau potable : dans quelle région de France est-elle la plus chère ? 28/08/2022 RCI : La Guadeloupe championne de France du gaspillage d'eau potable 28/08/2022 Guadeloupe, l’île sans eau : La faillite d'une autorité 28/01/2022 L'assainissement de la commune de Wissous passe en régie publique 10/01/2022 France Bleu IdF Journal de 7h30 du 10 janvier 2022 : Wissous reprend à Suez son assainissement en régie publique le 12 février 2022 10/01/2022 Wissous rejoindra le 12 février 2022 la Régie communautaire d’assainissement de Paris Saclay 06/01/2022 Guadeloupe, l’île sans eau : une histoire complexe 31/12/2021 Commission d'enquête sur la mainmise sur la ressource en eau par les intérêts privés et ses conséquences en Guadeloupe 08/06/2021 La gestion calamiteuse de l'eau en Guadeloupe : Cla Maria TV  ·  Entretien Exclusif avec Jean-Luc TOULY 01/05/2021 Plus d’un million de Français boivent une eau polluée par les pesticides 24/04/2021 SEDIF 20/04/2021 L'eau à Wissous ville essonnienne 20/04/2021 Communiqué du CREFOM sur le droit à l'eau en Guadeloupe soutenu par des associations guadeloupéennes, l'ACME France et le FRICC 18/02/2021 Assainissement : la Régie Eau d’Azur prend la main 09/02/2021 La SME toujours dans le collimateur du Comité Citoyen du Sud de Martinique 10/01/2021 A Lyon, la rente de Veolia tombe à l’eau 31/12/2020 Les citoyens inspirent la nouvelle directive sur l’eau potable 31/12/2020 Première partie  Veolia-Suez : genèse d’une affaire d’État 26/10/2020 Libération 7 octobre 2020 07/10/2020 Nouveau livre de Roger Lenglet et Jean Luc Touly "Les requins de la fin de vie" chez Michel Lafon sortie le 1er octobre 2020 02/09/2020 COMMUNIQUE ACME ET FRICC : Veolia veut racheter Suez 31/08/2020 Communiqué : demande de commission d'enquête parlementaire sur la gestion catastrophique de l'eau en Guadeloupe par l'association guadeloupéenne Balance ton SIAEAG soutenue par l'ACME et le FRICC 25/08/2020 Compte rendu réunion préfet Guadeloupe et acteurs de l’eau en présence de l’association @balancetonsiaeag 02/07/2020 Courriers de Me Breham avocat de l'association @balancetonsiaeag (et de l'Acme et du Fricc) au président du SIAEAG et au Préfet de Guadeloupe sur la non exécution de l'ordonnance de référé du 22 juin 2020 condamnant le SIAEAG à fournir 9 litres d'eau 01/07/2020 1ère victoire en Guadeloupe pour les usagers de l'eau : Le Siaeag enjoint par la Justice de livrer quotidiennement un pack d'eau aux 207 requérants de l'association #BalancetonSiaeag 24/06/2020 Emmanuel Brechot sur Canal 10 Guadeloupe 19/06/2020 AFP Ouest France Nouvel Obs Le Figaro et TV5Monde : Guadeloupe des usagers de l’eau saisissent la justice 17/06/2020 Communiqué de presse du 15 juin 2020 : Référé de 207 usagers de l’eau de Guadeloupe et de l’association @balancetonsiaeag devant le Tribunal Administratif de Basse Terre 16/06/2020 Lettre d'une Guadeloupéenne de métropole 04/06/2020 Proposition de Résolution visant à la création d'une Commission d'enquête sur la gestion de l'eau en Martinique 02/06/2020 Demande du Comité Citoyen du Sud de la Martinique de création d'une commission d'enquête parlementaire sur la gestion de l'eau désastreuse en Martinique et Guadeloupe 01/06/2020 La société Martiniquaise des eaux contrainte par la justice de rétablir l'eau courante à Sainte-Luce, à Rivière-Pilote et à Rivière-Salée 30/05/2020 Communiqué : Commission d'enquête parlementaire sur la gestion désastreuse de l'eau en Martinique (SME) et en Guadeloupe (Générale des Eaux Guadeloupe) 24/05/2020 KMT 20 MAI 2020 Savoir et Réfléchir : la SME Société Martiniquaise des eaux filiale de la multinationale SUEZ 21/05/2020 Eau: vers la création d'une commission parlementaire La FRICC (Front Républicain d'Intervention Contre la Corruption) demande en urgence la création d'une enquête parlementaire sur l'eau en Martinique et en Guadeloupe. Jean-Luc Touly, le Président es 21/05/2020
à la recherche d'articles
Inscription à la newsletter
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30      
Brèves
21/11/2022

Sedif : passez à l'eau engagée

JEAN-LUC TOULY
02/09/2019

L'eau de Saint-Martin toujours polluée

JEAN-LUC TOULY
22/06/2018

Vittel vit-elle ?

JEAN-LUC TOULY
A la recherche de la Re-municipalisation

JEAN-MARIE MESSIER TOUJOURS VIVANT ? ...Oui, Messier a échappé à la prison contre le paiement d'une lourde amende  13/12/2005

JEAN-MARIE MESSIER TOUJOURS VIVANT ? ...Oui, Messier a échappé à la prison contre le paiement d'une lourde amende
C'est la question et la réponse évoquées dans le dernier chapître de la chronologie historique que le site Denistouret.net a dédiée à cette ancien capitaine d'industrie de l'eau...


Intitulée "Octobre 2005 : Tout va bien, Les affaires reprennent", cette chronique nous apprend comment J.M Messier rebondit et quelles sont ses nouvelles conquêtes...

Allez donc juger par vous-même en cliquant ICI

C'est croustillant à souhait pour tous ceux qui l'avait perdu de vue

Ultime recours de licenciement contre Jean-Luc Touly de la part de la CGE  02/12/2005

La CGE a formé un recours contre la décision de l'inspection du travail le 26 octobre 2005 devant le ministre du travail afin de pouvoir licencier JL Touly sous un délai maximum de 4 mois.

Les Salaires de la Honte pour une eau PRIVATISEE  01/12/2005

PDG de Suez (G Mestrallet) : 5 385 000 euros
dont 2 505 000 euros de salaire (+41% 2004/2003)

PDG de Veolia (H Proglio) : 3 832 000 euros
dont 1 849 000 euros de salaire (+ 15% 2004/2003)


Source : Capital Décembre 2005

Bienvenue sur le site d'information sur l'A.G.C.S. l'Accord Général sur le Commerce des Services  29/11/2005

Cet accord international est négocié au sein de l'Organisation Mondiale du Commerce ( O.M.C.). Il contient des règlements qui vont bouleverser nos vies et nos sociétés ... mais on n'en parle jamais.

Tout citoyen devrait être informé sur un accord politique de cette ampleur. Ce site vous renseigne sur ce qu'est l'A.G.C.S. Il contient un appel pour :

lsuspendre les négociations de [l'A.G.C.S

lmener un débat démocratique et public sur [l'A.G.C.S.

lexiger un bilan indépendant de l'action de [l'O.M.C., qui bien que prévu à sa création, n'a jamais eu lieu. ]l

Il faut :
  • mettre les médias et le monde politique devant leurs responsabilités,
lexiger des informations sur [l'A.G.C.S.
len débattre ensemble au niveau national et européen pour décider si l'on a besoin de l' [A.G.C.S. pas. ]l

Ce site donne aussi un complément d'informations sur l'O.M.C., son tribunal l' O.R.D., et le rôle de la Commission Européenne qui négocie l'A.G.C.S.pour tout pays membre de l' [ U.E. ] url:http://agcs.free.fr/compl_fr.html#sec-ue Après avoir lu, et si vous êtes convaincu de la nécessité de ce débat, vous pourrez interpeller et informer vos concitoyens en mettant les affiches sur vos fenêtres, sur votre vitres de voiture, sur votre lieu de travail, dans votre quartier, etc.

LES CONSOMMATEURS D’EAU ONT LA PAROLE, elle vous est offerte par la Fondation Roi Beaudoin et Green  26/11/2005



Dans le cadre d’un appel à projet lancé par la Fondation Roi Baudouin, Green vous invite à :


Participer à un dialogue entre les consommateurs bruxellois et
l’ Intercommunale Bruxelloise de Distribution d’Eau (IBDE)
sur l’eau du robinet et la solidarité Nord-Sud.

Vous trouvez que l’eau est cher ? Vous ne comprenez pas votre facture ? Vous aimeriez savoir d’où vient l’eau que vous consommez ? Vous trouvez merveilleux d’avoir de l’eau potable directement chez vous et vous voulez le faire savoir ? Vous vous demandez comment construire une solidarité avec les usagers du Sud ? Dans ce cas cet appel s’adresse à vous !

Si vous êtes bruxellois, que vous voulez vous faire entendre, que vous avez des idées et avis sur la qualité du service, le prix de l’eau,… , que les mécanismes de solidarité entre usagers du Nord et du Sud vous interpellent

 INSCRIVEZ-VOUS AU PLUS VITE A L’UN DES DEUX ATELIERS PREPARATOIRES AU DIALOGUE DIRECT AVEC L’IBDE !

Le projet se passe en deux temps :

1. Rencontre entre consommateurs (Focus Groupe):

Deux groupes de 8 à 10 personnes vont se rencontrer et discuter respectivement

o de LA PERCEPTION DE L’EAU DU ROBINET ( qualité de la ressource et du service, prix, facture, consommation,…)

o de LA SOLIDARITE ENTRE USAGERS DU NORD ET DU SUD ( peut-on envisager une solidarité N-S entre consommateurs via la contribution de quelques dixièmes de centime d’euro par m3 d’eau : 0,00 ? euro).

Le but de cette rencontre est de formuler des avis/positions et des questions pour ouvrir le dialogue lors de la rencontre avec l’IBDE.

2. Rencontre entre consommateurs et professionnels du secteurs de l’eau :

Sur base des résultats des ateliers préparatoires, vous aurez l’occasion d’échanger vos points de vue et de poser vos questions aux représentants de l’IBDE. Ceux-ci seront également accompagnés d’autres acteurs du secteur de l’eau, associations de consommateurs et spécialistes pouvant répondre à vos attentes ou simplement pousser le débat plus loin.
Concrètement :

Le mardi 22 novembre à partir de 18h00: discussions informelles entre consommateurs pour préparer la rencontre avec le secteur de l’eau

Le mercredi 7 décembre à partir de 18h00 : rencontre et dialogue ouvert avec l’IBDE et les autres intervenants de la table ronde.


Qui peut participer ?

Toute personne de 18 ans et plus, vivant à Bruxelles qui s’intéresse ou qui veut en savoir plus sur l’eau qu’elle consomme et les possibilité de mettre en œuvre des mécanismes de solidarité Nord-Sud.


Comment s’inscrire ?

Pour les inscriptions et/ou toute information complémentaire, veuillez contacter GREEN Belgium (Judith Fraëys) par :

o Téléphone : 02 209 16 30
o Fax : 02 209 16 31
o E-mail : info@greenbelgium.org ou j.fraeys@greenbelgium.org
o On-line : www.greenbelgium.org


Attention : Nous clôturons les inscriptions le vendredi 18 novembre.




N’ATTENDEZ PAS PLUS LONGTEMPS POUR VOUS FAIRE ENTENDRE ! VOTRE AVIS COMPTE, FAITES LE VALOIR ! VENEZ DIALOGUER ENTRE USAGERS ET EN DIRECT AVEC L’INTERCOMMUNALE BRUXELLOISE DE DISTRIBUTION D’EAU ET AIDER NOUS A DECOUVRIR LES PLUS-VALUES DU DIALOGUE DIRECT !












Politique de l'eau Les consommateurs donnent leur avis avec 'que choisir'  22/11/2005

Politique de l'eau Les consommateurs donnent leur avis avec 'que choisir'
Une enquête par questionnaire réalisée entre le 1er septembre et le 21 octobre 2005.
Questionnaire diffusé par les 187 associations locales de l'UFC-Que Choisir auprès de leurs adhérents et mis à disposition du public dans les permanences des associations locales,
Nombre de questionnaires collectés : 3372.
- dont 2801 questionnaires collectés par les associations locales,
- dont 571 questionnaires collectés par le site internet


Les réponses aux questions :

  • La qualité gustative de l'eau
Les consommateurs ont une évaluation très nuancée de la qualité gustative de l'eau. Si une petite majorité des sondés estime qu'elle a bon goût (52,2 %), près de 40 % des consommateurs ne sont pas satisfaits par le goût de l'eau potable.

  • La pollution de l'eau
Les consommateurs font apparaître une très grande sensibilité envers la pollution par les pesticides (84 % se déclarent globalement inquiets) et envers la pollution par les nitrates (82 % se déclarent globalement inquiets). Dans une moindre mesure, les sondés sont majoritairement inquiets par la pollution au phosphore .

L'avis des usagers consultés est quasi-unanime sur ce sujet : l'application du principe pollueur-payeur apparaît comme une évidence. Son application dans les domaines des nitrates et des pesticides engage essentiellement la responsabilité des usagers professionnels. Parmi ces derniers, les agriculteurs arrivent en tête (57 % cités en première place) devant les industriels (39 %).
Les consommateurs sondés ne veulent pas que la taxation des agriculteurs soit utilisée pour diminuer la contribution des usagers (15 % placent cette option en première position, 60 % la placent en troisième position). Ils préfèrent que cette taxation serve, en premier lieu, à aider les agriculteurs à changer leurs pratiques (45 % placent cette option en premier choix) puis, en deuxième lieu, à financer la dépollution de l'eau (39 % placent cette option en premier choix).La mise en oeuvre du principe du pollueur-payeur pour le monde agricole ne répond donc pas à une logique d'équité fiscale (baisser la contribution des usagers) mais doit servir à l'amélioration de la qualité de l'eau soit par une prévention en amont (l'aide aux agriculteurs) soit par des mesures correctrices en aval (financer la dépollution).

  • La sécheresse
Les consommateurs constatent que les épisodes de sécheresses sont de plus en plus fréquents (62 %), ce qui est conforme aux observations factuelles. De façon incontestable, la sécheresse est un motif d'inquiétude pour les sondés (80 % sont globalement inquiets et un tiers se déclarent « beaucoup inquiets »).

Pour lutter contre la sécheresse, les sondés choisissent très majoritairement la taxation des activités qui consomment beaucoup d'eau (63 % en première position). Après avoir retenu l'application du principe du pollueur-payeur les consommateurs réaffirment donc la mise en oeuvre du principe de l'usager-payeur. Le choix des restrictions d'eau, qui a la faveur des pouvoirs publics, obtient peu de suffrages (16 % en première position).La proposition de « forer le sol pour exploiter de nouvelles nappes d'eau » envisage de développer de nouveaux accès à la ressource alors que les deux autres propositions retiennent l'idée, par des moyens différents, d'économiser les ressources. Cette option reçoit un faible écho auprès des consommateurs sondés (55 % la placent en dernière position).Cependant, il aurait été préférable d'interroger les consommateurs sur le stockage de l'eau, qui est une autre possibilité de développement de la ressource, et qui est depuis peu envisagée par le ministère de l'écologie. Nous retenons donc le jugement le plus significatif : pour lutter contre la pénurie d'eau les consommateurs préfèrent largement la taxation de l'usage aux restrictions quantitatives.


  • Le prix de l'eau
Les sondés estiment très majoritairement que l'eau potable est un produit onéreux (79,7 % jugent l'eau très chère ou chère). La modération du taux de croissance du prix de l'eau, constatée de 1997 à 2003, n'a pas convaincu les consommateurs.

Outre les questions sanitaires, l'eau potable reste donc un sujet de préoccupation économique. Ensuite, les consommateurs établissent un lien très direct entre la pollution de la ressource aquatique et l'augmentation de la facture d'eau potable. La consultation fait apparaître que, selon les sondés, les premiers facteurs inflationnistes du prix de l'eau sont les coûts liés au traitement et à l'assainissement (la première position est attribuée pour 39 % aux coûts de traitement de l'eau polluée et à 25 % aux coûts de l'assainissement des eaux usées. Ces deux propositions concentrent les deux-tiers des deux premiers choix). Ces coûts représentent le financement de la dépollution. Les taxes additionnelles de la facture et les coûts liés à la distribution sont considérés par les sondés comme des facteurs secondaires à l'augmentation du prix de l'eau.Les résultats à ces questions ne constituent pas une étude factuelle de l'évolution du prix de l'eau et de ses facteurs d'inflation. Les sondés n'ont souvent pas l'information nécessaire pour évaluer précisément ces questions. Mais, en tout état cause, les consommateurs établissent un lien très direct entre la pollution de la ressource aquatique et la cherté de l'eau potable.


  • DECLAGES

Le profond décalage entre les attentes des consommateurs et les orientations du projet de loi sur l'eau

La consultation menée par l'UFC-Que Choisir laisse apparaître un profond décalage entre l'opinion des usagers domestiques et les orientations du projet de loi sur l'eau :

  • Constat n°1
Les consommateurs expriment une grande inquiétude quant à la pollution de l'eau par les nitrates et par les pesticides.
Le gouvernement a renoncé a mettre en place une taxation des nitrates et accroît faiblement la taxation des pesticides.


  • Constat n°2
Les consommateurs demandent l'application du principe pollueur-payeur. Concernant la pollution par les nitrates et par les pesticides, les consommateurs estiment que l'application du principe pollueur-payeur implique en premier lieu la taxation des agriculteurs.

Le projet de loi ne reprend pas ce principe puisque les principaux pollueurs (les exploitants agricoles) sont de très loin les derniers contributeurs aux agences de l'eau.


  • Constat n°3
Les consommateurs ne désirent pas que la taxation des agriculteurs servent à diminuer leur propre contribution aux agences de l'eau. En s'écartant d'une revendication d'« équité fiscale », les consommateurs proposent que la taxation serve d'abord à accompagner le changement des productions agricoles puis, ensuite, à financer la dépollution de l'eau.

Le projet de loi sur l'eau ne prévoit pas d'affecter la taxation des agriculteurs à des aides agroenvironnementales. Plus généralement, le texte laisse une place prépondérante au financement de la dépollution de l'eau et délaisse les mesures de prévention en amont.


  • Constat n 4
Les consommateurs sont inquiets des épisodes de sécheresse et, pour y remédier, demandent très majoritairement que soit procédé à une taxation incitative de la consommation d'eau. L'usage des restrictions d'eau est une solution désavouée. Le projet de loi sur l'eau modifie très peu le régime de la redevance pour la consommation d'eau. L'usage agricole de l'eau, qui représente plus de la moitié de la consommation nationale, reste marginalement taxé. La politique du gouvernement privilégie aussi les arrêtés de restrictions d'eau qui sont censés avoir un effet dissuasif.

  • Constat n°5
Pour les consommateurs, l'eau est un produit cher et, selon les sondés, la hausse du prix provient des coûts générés par le traitement et l'assainissement. Les usagers domestiques attribuent à la pression environnementale des conséquences sanitaires mais aussi des répercussions économiques.

Le projet de loi sur l'eau ne propose aucune mesure concrète pour limiter l'inflation du prix de l'eau .

Campagne Eau de Green Cross International  19/11/2005

Président Mikhail Gorbatchev
entouré de JM Cousteau,
Yoko Ono,
Javier Perez de Cuellar,
Robert Redford,
Ted Turner.

Son conseil d'administration comprend :
Raymond Barre,
Shimon Peres,
Mario Soares.

Green Cross international avec M Gorbatchev et le Président PS du Conseil Régional Bretagne (Jean-Yves Le Drian) lancent le lundi 12 décembre 2005 les Universités d'été 2006 à Rennes sur le thème "eau, hommes et territoires solidaires" :
l'objectif concret est d'inciter les collectivités territoriales à participer à la coopération internationale dans le secteur de l'eau et de l'assainissement par l'attribution de 1% des ressources de leurs services concernés à des actions de coopération décentralisée au profit des populations de pays en développement en faisant la promotion de la loi Oudin-Santini du 9 février 2005 :

la loi Oudin-Santini (le premier est sénateur UMP de Vendée, Président du Comité National de l'Eau, ex Président du Cercle Français de l'Eau dont le délégué général est le n°3 de Veolia et ex député PS de Lorient et le second est Président du Sedif délégué à la CGE-Veolia et Président du comité de bassin de l'Agence de l'Eau Seine Normandie et son vice Président est le Président du conseil de surveillance de la CGE-Veolia).


Des assainissements peu conformes fait apparaître que l'échéance du 31 décembre 2005 pour l'assainissement non collectif (ANC) ne sera pas respectée.  15/11/2005

b[Une étude commandée par le ministère chargé de l'environnement fait apparaître que l'échéance du 31 décembre 2005 pour l'assainissement non collectif (ANC) ne sera pas respectée.

Les collectivités locales, qui doivent finaliser la mise en place des services publics d'assainissement non collectif (Spanc) d'ici le 31 décembre 2005 (1) tiendront-elles cette échéance réglementaire? La première réponse, apportée dans une étude commandée par le ministère chargé de l'environnement au bureau Service public 2000, est négative. Il semble en effet qu'un tiers des Spanc a déjà été instauré et seulement la moitié devrait être créée d'ici la fin de l'année. Est-ce que ce retard pourrait s'expliquer par le fait qu'aucune sanction n'est prévue en cas de non-respect de l'échéance ? «Seule une plainte de particulier ou d'associations de particuliers pour carence contre les élus pourrait avoir force d'obligation», estime Anne-Sophie Allonier, chargée de mission assainissement au ministère chargé de l'environnement.

Les résultats de l'étude ont montré une hausse des Spanc: en 2005, les pouvoirs publics ont comptabilisé 5 millions de fosses septiques contre seulement 4 millions en 1999 (comptage Insee). Cette hausse peut s'expliquer notamment par la réhabilitation de maisons anciennes. En somme, c'est simplement le chiffre officiel qui augmente. Les assainissements non collectifs (ANC) représentent désormais moins de 10% de l'assainissement.A noter que l'Institut français de l'environnement, dans les données de l'environnement d'août-septembre 2002 affirme que 20% des logements fonctionne sur le mode de l'ANC. Les dernières estimations, basées sur les constatations des agences de l'eau, avancent que 80% des ANC ne sont pas conformes à la réglementation et que 5 à 10% posent de réels problèmes environnementaux (pollution, odeurs, etc.).

Rappelons que le raccordement à un réseau d'assainissement collectif est obligatoire quand il existe, mais des dérogations jusqu'à 10 ans peuvent être obtenues en cas de problème technique pour effectuer le raccordement ou si l'installation d'assainissement non collectif vient d'être réalisée. En réalité, la majorité des petites communes rurales n’en dispose pas. «La décision est laissée au bon vouloir de la collectivité locale, qui a une obligation de zonage. Le but n'est pas de mettre toute la France en assainissement collectif de raccorder toute la France. Parfois, une collectivité n'a pas intérêt à se lancer dans un raccordement, pour des raisons économiques (habitat trop dispersé) ou écologiques (concentration des polluants en un seul point)», conclut Anne-Sophie Allonier.


Christine Sévillano le JDLE

contrat de SUEZ en ALGERIE avec l'aide de Thierry Breton ministre de l'économie  13/11/2005

ALGER (Reuters) - Suez a signé avec les autorités algériennes un protocole d'accord portant sur des prestations de service dans le cadre de la modernisation du réseau de distribution d'eau d'Alger.

L'accord signé à l'occasion de la visite en Algérie du ministre français de l'Economie et des Finances, Thierry Breton, porte sur un montant de 120 millions d'euros sur cinq ans.

Gérard Mestrallet, président du groupe d'énergie et de services à l'environnement, a déclaré que le contrat prévoyait un transfert de savoir-faire et un plan de formation pour les 3.000 salariés d'une nouvelle entité chargée de gérer la distribution d'eau dans la capitale algérienne, une ville qui compte quelque 3,5 millions d'habitants.

Il a souligné que l'objectif principal était d'améliorer l'efficacité d'un réseau qui est plutôt déficient, avec des coupures fréquentes.

"L'objectif est d'arriver à une distribution 24h/24 dans trois ans et demi", a-t-il précisé.


Le Satellite Envisat scrute les rivières et les lacs africains  12/11/2005

Les chercheurs du monde entier peuvent désormais suivre le niveau des rivières et la hauteur des lacs du continent africain . C’est possible grâce au satellite Envisat qui peut fournir, en temps réel, des données sur les ressources en eau en afrique. Une démonstration de ce système a été faite début octobre lors de l’atelier de travail TIGER.

pour en savoir plus, info en anglais

Europe de l'EST sans précaution : Véolia Water choisie en république Tchèque pour une durée de '30' ans et pour un montant de 525 millions d'Euros  12/11/2005

Contrat - Veolia Water La Division Eau de Veolia Environnement, vient de remporter un contrat d´exploitation des services d'eau confié par la Compagnie des Eaux de Hradec Kralove, la société publique des eaux de Bohème de l´Est (République Tchèque). Il comprend la production et la distribution de l´eau potable, les relations avec la clientèle ainsi que la collecte et la dépollution des eaux usées. Conclu pour une durée de 30 ans, il représente un chiffre d´affaires cumulé sur la période de plus de 525 millions d´euros.


Synthèse de la Décision du Conseil de la Concurrence concernant l'affaire Lyonnaise des Eaux et certaines villes de l'Essonne.  10/11/2005

En 1998 la commune de Saint Michel sur l'Orge et l'Union Fédérale des Consommateurs saisissent le C de la C pour cause d'abus de situation dominante de la part de la Lyonnaise des Eau .

La situation est si grave, qu'elle a permis la réaction du Ministère de l'Economie et de la saisine de la question par le Conseil de la Concurrence de son propre chef sur le même sujet.

Cette décision montre de manière exhaustive :

Quels sont les acteurs du système :
- soit les communes de Saint Michel,Morsang sur Orge, les Ulis, Villemoisson, Grigny <br>-et une association : UFC Que Choisir,
- le Ministère de l'Economie,
- le Conseil de la Concurrence,
- la Lyonnaise des Eaux,
- le Sedif (Syndicat des Eaux de l'Ile de France),
- la Sagep (Société d'Economie Mixte de Paris, devenue Eau de Paris),
-Le Syndicat intercommunal du Nord Est de l'Essonne (NEE) comprenant 7 communes,
- la nature du système de gestion de l'eau,<br>- les inter-relations (complexes) entre les différents acteurs,
- les implications financières et techniques de l'approvisionnement en eau de l'Ile de France et du département de l'Essonne.

Rôle particulier de la Lyonnaise des Eaux.

Cette société exerce l'activité de gestion de l'Eau dans le sud de l'Ile de France, disposant de réseaux de production et de distribution d'eau en propre.

Dans l'Essonne, sur 196 communes départementales, La Lyonnaise gère 95 communes (742000 habitants), la Compagnie Générale des Eaux 89 (334000 habitants), soit 184 communes en tout, 12 communes (8500 habitants) du sud du département seulement gèrent l'eau en régie. La Saur est absente du schéma.

Le conflit initial a été originé par le refus de la Lyonnaise de communiquer son prix de gros de l'eau, empêchant ainsi la mise en concurrence des contrats de délégation lors des renouvellements des contrats. Ceci devait être fait en application de la loi Sapin, loi
traitant de la répression de la fraude et la passation des marchés publics.


Une deuxième source de controverse provient de la volonté de diversifier l'approvisionnement en eau du département c'est pourquoi la Sagep apparaît dans la discussion car elle gère des aqueducs traversant le sud de l'Essonne (Vanne et Loing). La Sagep n'a pas voulu accéder, dans un premier temps, à la demande en raison d'éventuels conflits d'intérêt avec la Lyonnaise. En raison de la diminution de la consommation d'eau des habitants parisiens, la Sagep dispose des ressources d'eau en abondance.

Le Sedif et la Semmaris

La Semmaris est la société d'économie mixte de l'Etat (dont la ville est actionnaire à 16.5%) gérant le marché de Rungis.

Le Sedif assure son approvisionnement en eau, la Semmaris étant le plus gros consommateur en eau du Syndicat. Le régisseur du Sedif est la CGE depuis 1923 et logiquement la Semmaris passe un contrat de fourniture d'eau avec la CGE, en 1969.

En 1997 la Semmaris sollicite la Sagep (société d'économie mixte à 70% ville de Paris) pour l'approvisionnement de l'eau, car les aqueducs de la Vanne et le Loing longent les installations de Rungis.

Ces négociations conduisent à un contrat entre la Sagep et la Semmaris avec un prix de l'eau inférieur de 35% à celui du Sedif, malgré les diminutions de prix proposés par le Sedif.

Malgré cet accord, le Sedif et la CGE envisagent des mesures de rétorsion contre la Sagep portant notamment sur l'utilisation du Crécep, laboratoire des eaux de la ville de Paris.

Ceci conduit au report de l'accord entre la Sagep et la Semmaris.

L'origine de la position dominante de la Lyonnaise

D'une manière générale les installations et conduits d'eau, appartiennent aux collectivités territoriales, et qui en plus, ont été financés par l'impôt.

La Lyonnaise est propriétaire d'une grande partie des installations en amont de la chaîne d'approvisionnement ce qui la met en situation de monopole dans la fourniture en eau et donc en position dominante lors du renouvellement des contrats de délégation.

Le litige porte aussi sur la dissociation entre les moyens nécessaires à la gestion de l'eau et la ressource elle-même.

Quelques réflexions finales

Il y a ici deux affaires distinctes.

a) la plainte d'un certain nombre de villes contre la Lyonnaise des Eaux abus de position dominante

b) l'affaire entre le Sedif, la Sagep, la ville de Paris et la Semmaris.

Le Sedif est un très important syndicat de gestion d'eau de l'Ile de France, 144 communes des sept départements pour 4 millions d'usagers.Le Sedif n'a jamais pu prouver le pourquoi de sa situation dominante en Ile de France et du pourquoi de sa position d'arbitre en faveur de la CGE dans l'affaire avec la Sagep et la Semmaris.

La Sagep est dans une situation ambiguë car sa vocation initiale est de fournir de l'eau aux seuls parisiens, or elle se lance dans la réponse aux demandes extra-muros de Paris.

La Lyonnaise est manifestement dans une position d'abus de situation dominante par sa qualité de propriétaire d'installations et réseaux d'acheminement de l'eau, ce qui a été mis en évidence dans les négociations avec le NEE. Cette situation présente un grand danger pour l'approvisionnement en eau des habitants de l'Essonne, qui dépendent
ainsi du bon vouloir d'une entreprise privée.

Il apparaît clairement que toute re-négociation de contrat de délégation conduit systématiquement à de nouvelles offres de prix en nette diminution, ce qui veut dire que les prix pratiqués sont trop élevés en toute circonstance.

Il est à remarquer la totale absence du citoyen/usager dans toute la chaîne de la gestion de l'eau.



Gérard PAYEN a été nommé président d'AquaFed,  06/11/2005

Gérard PAYEN a été nommé président d'AquaFed, la nouvelle fédération
internationale des opérateurs privés de services d'eau : ancien PDG d'Ondeo,
filiale eau de Suez, membre du Conseil pour l'eau et l'assainissement du
Secrétaire général des Nations Unies (Kofi Annan), vice(président de
l'International Water Association et président du comité international de
l'Astee (Association scientifique et technique pour l'eau et
l'environnement).

Communiqué de presse : nouvelle Présidence de l'Agence de l'Eau Seine Normandie.  04/11/2005

Le 15 septembre, le nouveau comité de bassin de l’Agence de l’Eau Seine Normandie a été installé par le Préfet de la Région Ile de France.

André Santini, président du Syndicat des Eaux d’Ile de France depuis 1983 (SEDIF 144 communes 4 millions d'habitants près de 300 millions de m3 par an) a été élu président de ce comité de bassin. Paul-Louis Girardot (73ans), président de l’Institut Veolia Environnement et Président du conseil de surveillance de la Compagnie Générale des Eaux a été élu vice-président, au titre des usagers.

La Générale des Eaux (Veolia-exVivendi) gère les eaux du SEDIF depuis 1923 et a fait l’objet de plusieurs remarques de la Chambre Régionale des Comptes et d'un rapport d'audit (1997) quant aux avantages importants consentis à la Générale des Eaux (prix supérieur d'un euro par m3 à celui de Paris). Ses intérêts seront sans nul doute bien défendus ! Il est à noter également que M. Pierre Chassaing de Suez (Lyonnaise des eaux) siège en qualité de représentant des usagers.

Compte tenu de l’importance du comité de bassin dans l’orientation des travaux de l’Agence de l’eau et la définition de sa politique d’intervention sur les questions d’eau et d’assainissement dans le bassin Seine-Normandie, compte tenu du rôle fondamental de l’Agence dans l’allocation des ressources financières aux projets des communes et des départements (plus de 8 000 communes) sur ces sujets, il est anormal qu’une neutralité des instances de direction du Comité de bassin ne soit pas assurée.

La composition du conseil d’administration, caractérisée par la sur-représentation de l’Etat et des industriels et la sous représentation des collectivités et des associations de consommateurs ont permis de porter le lobby d'une entreprise à sa tête.

Nous demandons dans le cadre du projet de loi sur l'eau que la composition des collèges du comité de bassin et la composition de son conseil d’administration soit modifiées pour mieux prendre en compte les collectivités territoriales et les usagers qui contribuent très majoritairement aux ressources des agences de l’eau en France.
Nous éviterons ainsi notamment les concentrations de pouvoirs auxquelles nous sommes aujourd'hui confrontées et le mélange des genres entre intérêts privés et intérêt général.

Paris, le 2 novembre 2005

Séverine TESSIER ANTICOR (Association d'élus contre la corruption) 06.61.72.40.49.
Jean-Luc TOULY ACME (Association pour le Contrat Mondial de l'Eau) 06.80.60.03.01.




Exportation massive de l’eau des Eskers CANADA( QUEBEC) vers la CHINE  04/11/2005

...Deux entreprises chinoises, qui gèrent des dépanneurs et des centres commerciaux, ont décidé d'acheter un premier stock de 10 millions de caisses de 24 bouteilles d'eau de 500 ml en provenance des Eskers de Saint-Mathieu. Ce qui signifie que le Québec exportera vers la Chine 120 000 000 litres d’eau uniquement à partir de cette source durant la première année et pourra livrer 360 000 000 litres d’eau la deuxième année.

Paradoxalement, pendant ce temps à 50 km de cette source, 40 familles éprouvent de graves difficultés à se fournir en eau potable et s’inquiètent de leur approvisionnement pour l’hiver prochain. Les habitants de cette petite municipalité de Barraute craignent de devoir passer l’hiver sans eau.

"Si les mécanismes du marché en venaient à régner sans partage, qu’adviendrait-il du rôle de la puissance publique ? Comment pourrait-elle exercer sa responsabilité en matière de justice sociale, en particulier vis-à-vis de tous ceux qui n'ont pas accès à l’eau potable" ? comme s'interrogeait Fédérico Mayor, directeur général de l’UNESCO de 1987-1999,

Mozambique et Portugal parviennent à un accord sur le barrage de Cahora Bassa  03/11/2005

source : AFP

Le Portugal et le Mozambique sont parvenus à un un accord pour la cession du contrôle du barrage hydroélectrique de Cahora Bassa, dans la province de Tete (centre du Mozambique), a annoncé mercredi soir le cabinet de José Socrates, le Premier ministre portugais.

Le Mozambique détiendra 85% du capital de Cahora Bassa, tandis que le Portugal restera un partenaire stratégique avec une participation de 15%, selon la lettre d'intention signée entre le ministre des Finances portugais, Fernando Teixeira dos Santos, et le ministre de l'Energie du Mozambique, Salvador Namburete.

La signature de ce document intervient à l'occasion de la visite au portugal du président mozambicain Armando Guebuza.

Le Portugal et le Mozambique négociaient depuis plusieurs années un accord pour la cession du contrôle de ce barrage dans la province de Tete (centre), dont le Portugal détenait 82%.

Le Portugal réclamait 1,8 milliard de dollars d'indemnisation à Maputo pour la cession de ce barrage. Une somme jugée excessive par le gouvernement mozambicain.

Cahora Bassa a été construit au cours des années 1960 et 70 lorsque le Mozambique était encore une colonie portugaise. La holding qui contrôle le barrage s'était alors lourdement endettée auprès du gouvernement portugais.

Le Portugal, le Mozambique et l'Afrique du Sud, dont la compagnie d'électricité Eskom est le principal client de HCB, étaient tombés d'accord sur une révision à la hausse des tarifs, qui n'avaient pas été actualisés depuis plusieurs années.

L'eau au Moyen Age à Paris  28/10/2005

On peut encore apercevoir à Arcueil au pied de l’aqueduc construit au XVIIe et rehaussé au XIXe, les vestiges d’un ouvrage construit au IIe siècle, chargé d’approvisionner Lutèce en eau prélevée sur le plateau de Rungis. Au moment des Grandes Invasions, celui-ci est endommagé. La population parisienne, très diminuée, se regroupe sur ses îles.

Jusqu’au XIIe siècle, elle se contente principalement d’eau de Seine alors limpide et d’eau de puits déjà de mauvaise qualité à cause des infiltrations. Au XIIe siècle, des aqueducs sont construits par des établissements religieux - eux seuls étant capables de financer de tels ouvrages - à partir de sources captées au Nord-Est de Paris, sur les collines de Belleville et du Pré Saint Gervais. Des dérivations sont établies pour fournir également les habitants de la rive droite éloignés du fleuve. À la seconde moitié du XIIIe siècle, deux fontaines publiques sont ainsi alimentées par ces dérivations.

Au cours du XIVe siècle, la ville en dépossède les établissements religieux. Ces derniers ne conservent qu’une petite prise d’eau. Cependant, le débit des fontaines demeure faible du fait de la multiplication de branchements privés qui se sont établis de façon plus ou moins licite et ce, au détriment du reste de la population. Si bien qu’en 1392 Charles VI ordonne que les tuyaux privés soient "rompus et cassés".

En 1411, on dénombre six fontaines alimentées par les sources du Nord. Au début de la Renaissance, il en existe 17, débitant environ 350 m3 par jour pour une population de 270 000 habitants. L’utilisation des puits est très limitée. Ils sont très pollués ; l’eau est infecte au goût et elle dissout mal le savon. La plus grande partie de l’alimentation provient donc toujours de la Seine qui commence par endroits à fortement se dégrader. S’y rendre quand on en est éloigné et y puiser au bon endroit devient l’affaire des porteurs d’eau. Ceux-ci font de cette tache ingrate, mais lucrative à laquelle ils se livreront jusqu’à la fin du XIXe siècle, pratiquement un monopole. Ils n’hésitent pas à brutaliser les bourgeois et leurs domestiques qui veulent se servir eux-mêmes dans le fleuve et se rendent toujours maîtres des fontaines auxquelles ils s’approvisionnent également.

L'eau à Paris aux Temps Modernes

En 1602, afin d’alimenter les Palais du Louvre et des Tuileries sans léser la population, Henri IV ordonne la construction de la pompe de la Samaritaine, machine élévatrice d’eau de Seine, installée sur une pile du pont Neuf. Elle élève 400 m3 par jour. Elle nécessite cependant de multiples réfections et subit des périodes de chômage en période d’étiage. En 1791, Louis XVI l’abandonne à la ville. Elle cesse rapidement de fonctionner faute d’entretien. Tombant en ruine, elle sera démolie en 1813. Henri IV fait également étudier un autre projet, destiné à l’alimentation de la ville elle-même. Il s’agit de rechercher les sources de Rungis autrefois exploitées sous l’Antiquité afin d’approvisionner les habitants de la rive gauche. Le Roi est assassiné en 1610. Marie de Médicis reprend cette idée, mais principalement dans le dessein d’agrémenter sa nouvelle résidence du Luxembourg et de doter son parc de fontaines et de jeux d’eaux à l’image de ceux des jardins Boboli de Florence où elle avait passé sa jeunesse.

L’aqueduc est achevé en 1623. Il mesure environ 13 kilomètres. Il repose à hauteur d’Arcueil sur un ensemble d’arcades monumentales encore visibles aujourd’hui. Le résultat des travaux s’avère cependant décevant. L’ouvrage qui devait fournir 600 m3 par jour n’en amène que 240. Le sort des Parisiens ne s’en trouve pas non plus tellement amélioré, puisque de nombreuses promesses de concessions sont accordées durant la construction de l’aqueduc. Elles seront néanmoins presque toutes révoquées en 1625. 14 nouvelles fontaines sont alors alimentées par les eaux de Rungis. Mais avec l’augmentation de la population et la grande sécheresse de 1667 en particulier, l’alimentation en eau de la capitale demeure cruciale. Devant le faible débit des sources parisiennes, les machines élévatoires d’eau de Seine semblent constituer la meilleure des solutions. En 1672, une nouvelle machine hydraulique est inaugurée sur le pont Notre Dame. Elle est conçue pour refouler 1 600 à 2 000 m3 par jour. Elle subit de fréquentes avaries et sera restaurée en 1737. Elle fonctionnera cependant jusqu’en 1858, date de la reconstruction du pont.

L'eau à Paris du XVIIIe jusqu'à la Monarchie de juillet

Au milieu du XVIIIe siècle, Paris comprend 58 fontaines qui distribuent environ 4 600 m3 par jour, mais la population en augmentation continue, compte environ 600 000 habitants. La municipalité examine des projets de toutes sortes, parmi lesquels des plans d’amenée d’eau de sources lointaines ou encore des entreprises de filtration de l’eau de Seine.

En 1777, les frères Perrier obtiennent l’autorisation d’établir ce que les historiens considèrent comme le premier service public de distribution d’eau moderne. Il s’agit d’installer des pompes à vapeur ou "pompe à feu" pour élever l’eau de Seine vers des réservoirs, de construire des fontaines de distribution à prix modiques pour les ménages les plus modestes et de créer un réseau de distribution payant pour les particuliers qui le désirent. En 1778 est créée la Compagnie des Eaux de Paris. En 1781, une première pompe est installée en face de la colline de Chaillot. En 1788, une seconde machine est inaugurée à hauteur du Gros Caillou. Elles élèvent respectivement 4 165 et 1344 m3. L’installation d’une troisième machine près du quai de la Gare, est projetée, elle ne sera jamais construite car malheureusement, l’entreprise des Frères Perrier connaît des difficultés financières au point qu’elle finira par être reprise par la ville en 1788. Cependant, l’idée de l’eau à domicile fait son chemin, bien que les réservoirs soient toujours situés dans la cour et que les domestiques soient de ce fait dans la plupart des cas, contraints de porter cette fois-ci eux même, les seaux à l’étage, à la place des porteurs d’eau.

La période napoléonienne voit la concrétisation d’un projet ancien : le percement du canal de l’Ourcq, petite rivière se jetant dans la Marne à l’est de Paris. Une loi du 19 mai 1802 en prévoit la construction. L’ensemble du projet qui comprend en outre le bassin de La Villette, le canal Saint Denis et le canal Saint Martin s’achèvera après de multiples déboires en 1824. En 1830, on estime que 24 000 m3 supplémentaires en provenance du canal de l’Ourcq sont quotidiennement distribués ; en 1850, 99 800 m3 par jour. L’idée de créer également un service de distribution allant dans les maisons et confié à une entreprise privée est à nouveau évoquée et sous la monarchie de Juillet, un appel d’offres est lancé ; mais sans succès. À cette époque le préfet de Paris, Rambuteau accomplit une œuvre importante en faveur de la capitale. Il améliore l’alimentation de l’Ourcq, multiplie les fontaines pour les faire passer de 146 en 1830 à 2 000 en 1848 et rachète toutes les concessions qui diminuent le débit des eaux d’Arcueil. Cependant, la quantité d’eau disponible est encore insuffisante et la qualité des eaux de Seine ne cesse de se dégrader. L’eau de l’Ourcq est sans doute également médiocre, puisque le canal est également dévolu à la navigation. Cependant, on espère beaucoup d’une nouvelle technique : celle de l’exploitation de nappes souterraines très profondes grâce au creusement de puits artésiens. En 1841, le puits de Grenelle entre en fonctionnement. Il produit un million de litres par jour, débit qui tombe à 775 000 litres en 1861, lors de la mise en service du puits de Passy, dépendant de la même nappe. La production ne cessera de diminuer et en 1903, le puits de Grenelle finira par être comblé. D’autres puits seront forés tout au long du siècle et jusqu’en 1931.

Plan eau : l’UFC-Que choisir dénonce des mesures de faible portée  28/10/2005

PARIS, 26 oct 2005 (AFP) - Le Plan de gestion de la rareté de l’eau présenté mercredi matin par le ministère de l’Ecologie se contente d’"énumérer des mesures de faible portée" et "ne permettra en aucun cas de réduire les pénuries" d’eau , estime l’UFC-Que Choisir. Avec un tel plan, indique l’association de consommateurs dans un communiqué, "les consommateurs resteraient soumis au risque de rupture de l’alimentation en eau potable qui pourrait survenir dès l’été 2006 dans certaines agglomérations". L’association redoute également que les usagers domestiques soient contraints de financer les investissements de gestion de la pénurie, comme les barrages ou les retenues d’eau . Elle demande la mise en place d’aides qui favorisent la reconversion des cultures pour amener les agriculteurs à diminuer leur consommation d’eau . Elle réclame aussi le triplement de la redevance sur la consommation d’eau pour les agriculteurs. Le projet de loi sur l’eau qui doit être présenté au Parlement en février prévoit de relever à 4%, contre 1% actuellement, la part des redevances payées par les agriculteurs, qui alimentent le budget des Agence de l’eau . L’UFC souhaite que cette part soit portée à 10 ou 15%, afin d’inciter les agriculteurs à réduire leurs prélèvements. L’agriculture représente jusqu’à 80% de la consommation nette d’eau durant l’été. La ministre de l’Ecologie, Nelly Olin, a présenté mercredi en Conseil des ministres un plan qui vise à anticiper les sécheresses à venir.

infos sur l'ONG privilégiée de la Saur-Paribas-Bouygues(Afrique) PlaNetfinance  26/10/2005

Après Veoliawaterforce et Aqua assistance

Cette ONG se nomme PlaNetfinance (microcrédits pour l'eau)
elle reçoit plus de 4 millions de subvention dont 58% des entreprises privées, le reste provient de la Banque Mondiale et de lCommission Européenne
Elle est dirigée par Jacques Attali avec :
B Kouchner, Michel Rocard,Etienne Davignon (Suez), un représentant de la Banque Lazard (d'où provenait JMMessier), un représentant de Sanofi, Abdou Diouf (ancien Président du Sénégal), Shimon Peres, Boutros Boutros Ghali, Marcel Desailly,...

YVAN STEFANOVITCH PRÉSENTE SON LIVRE et REPOND AUX QUESTIONS DES LECTEURS  24/10/2005

YVAN STEFANOVITCH PRÉSENTE SON LIVRE et REPOND AUX QUESTIONS DES LECTEURS

Listes des sites pollués en France  24/10/2005

un document sur les sites pollués en France et leur incidence sur l'eau potable =CLIQUEZ:http://permanent.nouvelobs.com/cgi/edition/qobs_google?sita=2&q=eau+pollution+v%E9olia&go.x=9&go.y=6.

CAMPAGNE L'EAU LIBRE de la fondation Danielle Mitterrand  22/10/2005

Le lancement par la Fondation France Libertés-Danielle Mitterrand.france-libertes.frde la campagne l'eau libre, potable, gratuite (sensibilisation et dons) s'ouvrira par une conférence de presse mardi 25 octobre après-midi à la Maison de la Radio (Paris) et durera 2 mois.
Des passages de D Mitterrand sont prévus dès mardi dans les médias (télés, radios, journaux) et seront accompagnés d'un spot audiovisuel et d'affiches.
Plusieurs déplacements sont déjà prévus en province.


Etude sur la performance des services d'eau et d'assainissement en ligne sur le site du ministère chargé de l'environnement  20/10/2005



le site du ministère qui présente l'étude

Cette étude, réalisée par Service public 2000 et Ecodécision, expose les coûts et les bénéfices économiques de la performance dans les services d'eau et d'assainissement. Objectif: avoir un critère pertinent autre que les aspects classiques mis en avant pour expliquer la disparité des tarifs des services d'eau, comme le particularisme géographique, la qualité de gestion et l'équilibre des contrats de délégation.

La performance est basée sur les coûts qui se rapportent à l'investissement et à l'exploitation et sur les bénéfices, et plus particulièrement sur la qualité du service, les bénéfices économiques et environnementaux. Cette étude montre que le suivi de la performance n'est pas un facteur d'augmentation significative du prix et qu'il incite les collectivités vers une démarche de qualité.




Accord sur les eaux de baignade : une hausse de leur qualité attendue pour 2015  20/10/2005

nouvelle réglementation "Qualité des eaux de baignade" "

b[Un accord a été trouvé entre le Conseil, le Parlement européen et la Commission européenne le 12 octobre sur les eaux de baignade.

La demande du Parlement sur les exigences à appliquer à la catégorie «suffisante» dans les degrés de qualité a été acceptée:
- les paramètres pour les entérocoques intestinaux seront de 330 pour les eaux intérieures et de 185 pour les eaux côtières mesurés à 90 percentiles .
- Les valeurs pour la bactérie escherichia coli n'ont pas été modifiées .

Au Parlement, on affirme que cela représente une diminution du risque sanitaire pour les baigneurs de 12 à 8% . La qualité suffisante devra avoir été atteinte d'ici 2015. La pertinence de ce niveau sera revue lors de la révision de la directive en 2020. En outre, les députés ont obtenu des Etats membres le renforcement des dispositifs d'information aux baigneurs, avec notamment la publication sur internet des résultats des analyses. La mise en œuvre de la directive est prévue début 2008 .]b

Montréal reconnaît l’eau comme un droit humain fondamental  20/10/2005

Le Conseil municipal de la Ville de Montréal a officiellement adhéré à la Déclaration sur l’eau de la Campagne nationale lancée par l’association “Développement et Paix”. Les élus locaux ont reconnu que l’eau constitue un bien commun et que l’accès à l’eau potable est un droit humain fondamental.

La métropole québécoise se joint ainsi à quelque 89 municipalités canadiennes - dont 74 au Québec - et à plus de 230’000 personnes qui ont déjà signé cette Déclaration qui est ouverte à l’adhésion des citoyens et des municipalités jusqu’à mars 2006. Les déclarations signées seront alors remises au gouvernement du Canada afin de lui rappeler la valeur de l’eau pour les citoyennes et les citoyens et influencer positivement les politiques du pays en la matière.

La campagne triennale 2003-2006 « L’eau : la vie avant le profit » de l’association “Développement et Paix” - exhorte le Canada à promouvoir un accès universel à l’eau potable, à l’échelle nationale et internationale. Cette campagne demande au gouvernement fédéral d’appuyer les services d’eau publics ou coopératifs fondés sur une véritable participation des collectivités locales.

Au mois d’août 2005, une délégation de l’association a déjà remis plus de 227’000 cartes postales signées par des citoyennes et citoyens du pays au bureau du ministre fédéral des Finances. Les cartes postales invitaient le Canada à exiger de la Banque mondiale qu’elle mette fin aux pressions subies par les pays pauvres pour qu’ils privatisent leurs services de distribution d’eau.

Les quatre principes de la Déclaration sur l’eau

L’eau est un don sacré reliant toute source de vie ;
L’accès à l’eau potable est un droit humain fondamental ;
La valeur de l’eau douce pour le bien commun a priorité sur toute valeur commerciale ;
L’eau potable est un héritage.
(Source : communiqué “Développement et Paix”)

La campagne Eau sur le site de «Développement et Paix»

1 ... « 19 20 21 22 23

S-EAU-S
Le Blog de Marc Laimé, Journaliste et membre de l'association ACME
Association Agir Pour l'Environnement
Evelyne Gaillet Licenciée par DALKIA, VEOLIA Energie.
Les News
Mentions légales
Pour une recherche d'articles par thèmes, cliquez sur le mot de votre choix !
actions juridiques adhésion affaires troubles afrique agences de l'eau agriculture algerie algues bleues algérie angleterre anti-gaspillage argentine arnaques ? asie assainissement assainissement non collectif associations associations en lutte australie banque mondiale barrage barrages ben s'mim biogaz bolivie bordeaux bretagne brésil canada castres cge chili chine coca cola cognac colloque colloque 2006 colloques 2006 compteurs condamnation contentieux contrats contrats en contentieux corruption corse cyanobactéries danasi dessalement droits de l'eau déchets eau embouteillée eau potable ecocide edf enel film financements de projets france-libertés fuites fusion gabon gestion alternative grenelle de l'environnement guerre de l'eau inde investissement islande israel l'europe de l'eau las vegas les antilles lille lobby lobbying loi oudin santini loi sur l'eau luttes lyon maladies mali manifestations marché de l'eau maroc mauvais rendement messier mexico 2006 mexique mortalité médicaments neufchateau niger nitrates nucléaire observatoire parisien paris pascua lama pauvretés perou pollution pollution de l'eau pollution de l'eau potable pollution des nappes pollution eau potable pollution minière pollutions pollutions agricoles pollutions de l'eau pollutions des nappes pollutions des rivières pollutions industrielles portraits ppp privatisation prix de l'eau proglio pérou pétition que choisir? quebec quimper radio radioactivité rechauffement climatique remunicipalisation renégociation réchauffement climatique réunions publiques santini saur sedif services publics à vendre services publiques à vendre solutions suez suisse sécheresse tentatives remunicipalisation toulouse touly unesco université de l'eau uruguay usa varages veolia veolia orient, l'affaire vivendi véolia zimbabwe écocide