Cyanobactéries : peu d'informations récoltées malgré une présence grandissante
29/09/2006
Deux agences de sécurité sanitaire viennent de publier un rapport d’évaluation sur les risques liés aux cyanobactéries et leurs toxines.
Malgré un risque faible pour la population humaine, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) et l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) travaillent sur le sujet.
Capables de se multiplier très rapidement en présence d’azote, créant ainsi un film vert bleuté à la surface des eaux douces et marines, certaines de ces cyanobactéries peuvent produire des toxines –les cyanotoxines- qui atteignent le système nerveux ou le foie en cas d’ingestion.
Mais le risque qu’une personne décède en France après une ingestion de cyanobactéries s’avère très faible. «Contrairement aux cas des animaux morts", après ingestion des cyanobactéries, "la couleur et l’aspect mousseux des dépôts contaminés nous mettent en garde», explique Michèle Froment-Védrine, directrice générale de l’Afsset.
Cependant l’Afssa et l’Afsset ont transmis un certain nombre de recommandations à la Direction générale (DG) de la santé, à cause du manque de recueil de données sur le sujet, des départements et de la toxicité et du caractère cancérogène des microorganismes.»
La situation pourrait évoluer à cause du changement climatique qui devrait favoriser la multiplication des cyanobactéries.