EMMANUEL MACRON RATTRAPÉ PAR LA CRISE DE L’EAU
27/11/2017
L’exécutif a multiplié les annonces choc au 100ème Congrès des maires de France. Le transfert de la gestion communale de l’eau le 1er janvier 2020, contesté par de nombreux élus, deviendrait optionnel sous certaines conditions. Les collectivités se verraient offrir des moyens de financement nouveaux pour « rénover les réseaux », des « Assises de l’eau » se tiendraient prochainement… Ces annonces improvisées, qui ne résoudront rien à une crise structurelle encore largement sous estimée, expriment surtout le désarroi d’un exécutif ne connaissant rien au sujet, en proie aux pressions de tous les lobbies, obsédés par le maintien d’un système qui court à sa perte.
Le 1er ministre indiquait vouloir faire évoluer la loi NOTRe, en donnant aux communes qui le souhaitent, "pour une période transitoire", la "même souplesse que celle qui a prévalu pour la mise en œuvre des plans locaux d’urbanisme intercommunaux" (PLUi), avec la même procédure laissant la possibilité de "maintenir la compétence au niveau des communes si un certain nombre de maires s’expriment clairement en ce sens". (25% des maires représentant au moins 20% de la population)