l’Inspection générale de l’environnement (IGE) dresse un bilan "contrasté "dans son rapport sur le dispositif sécheresse. Trois bassins (Seine-Normandie, Loire-Bretagne, et Adour-Garonne), sont étudiés, considérés comme échantillon représentatif, depuis fin novembre 2005.
- Des problèmes de coordination pourraient être réglés par le renforcement du rôle du préfet coordonnateur de bassin, qui donnerait ainsi délégation à des « préfets de sous bassin » qui signeraient "les arrêtés cadres interdépartementaux".
- Les maires pourraient délivrer des arrêtés municipaux afin de fixer les restrictions d’usages non prioritaires en eau potable en cas de crise.
- Des difficultés de mise en oeuvre seraient moindres en relevant les seuils de déclenchement des mesures: délai jugé incompressible entre l’alerte et l’entrée en
vigueur effective des mesures (évalué à une semaine au moins),pour une meilleure efficacité du plan avec une méthodologie nationale.
- La gestion doit être plus intégrée et plus coordonnée entre les rivières et les nappes qui leur sont reliées, quitte à reconsidérer le principe de réserver certaines nappes souterraines exclusivement aux besoins futurs en eau potable.
- Il faut renforcer, dans les zones déficitaires, l’effort déjà engagé pour assurer la gestion quantitative de la ressource au travers de la police de l’eau.
- il faut un retour sur l’efficacité des mesures prises jusqu’ici dans le cadre des plans sécheresse. Une grille d’analyse devrait être mise en place.
Lire le rapport de l'IGE : ici