l'article paru dans la revue Environmental science and technology
Les stations d’épuration n’ayant pas été conçues pour éliminer tout ou partie des médicaments et produits d’entretien mais seulement pour retenir des composés comme le phosphore et l’azote, on les retrouvait à la sortie dans le milieu naturel.
Selon un article de la revue
Environmental science and technology du 27 décembre, une étude américaine "montrerait qu’un temps de rétention des particules solides de 5 à 15 jours est suffisant pour éliminer plusieurs des composés pharmaceutiques et cosmétiques testés". Des composés volatils comme les cétones résistent toutefois à la biodégradation par les bactéries. Cette étude confirme des résultats obtenus en Europe, et a été menée au niveau d’usines à grande échelle dont les capacités se situent entre 5 et 300 millions de gallons (18.950 à 1,1 million de mètres cubes) par jour.
Selon Rolf Halden, assistant professeur à l’école de santé publique John Hopkins Bloomberg, «cette étude fournit davantage de preuves montrant que le temps de rétention des solides est un paramètre opérationnel important, qui influence l’élimination des substances médicamenteuses et des produits d’entretien corporel pendant le traitement biologique des eaux usées». Pour Joan Oppenheimer, qui a mené les recherches pour MWH, ces résultats ont de l’importance dans l’optique éventuelle de la consommation des eaux usées recyclées."
le JDE