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A Veneux-les-Sablons, en Seine-et-Marne, le maire a choisi d'alimenter en eau de pluie la buanderie de la maison de retraite. Usage ancestral, la récupération d'eau pluviale séduit un nombre croissant d'urbains dans les pays développés.

C'est une maison de retraite au fond d'une rue paisible de Veneux-les-Sablons, en Seine-et-Marne. Elle n'a pas de signe particulier sauf, peut-être, ses 1 200 mètres carrés de toiture. Ça n'a l'air de rien, mais c'est grâce à ce toit que les résidents laveront leur linge. A Veneux-les-Sablons, le maire a décidé de récupérer les pluies pour alimenter une partie des besoins du futur bâtiment. On l'avait oublié : l'eau qui tombe du ciel peut servir. Ça s'appelle réinventer la roue, ou plutôt la bassine au fond du jardin. Avec les sécheresses et les inondations à répétition, voilà bien une source antédiluvienne qui intéresse de très près collectivités, particuliers et parlementaires en plein débat de la loi sur l'eau.



«La consommation ne cesse de baisser»

Après avoir ruisselé sur les 1 200 mètres carrés de toiture, l'eau de Veneux empruntera donc l'une des seize gouttières du petit immeuble pour plonger dans la cuve de stockage. Cette larve géante en polyéthylène vient d'être installée au fond d'un trou encore béant. Plus tard, enfouie sous la terre et recouverte d'une sémillante pelouse, elle permettra de stocker 25 mètres cubes à l'abri de la lumière et de trop fortes chaleurs. «Pour choisir le bon volume de stockage, nous contactons la station météo la plus proche pour obtenir la pluviométrie annuelle moyenne de la zone», explique Patrick Lévy, l'un des 24 concessionnaires de Skywater en France, l'entreprise qui s'est spécialisée dans la fourniture de matériel pour la récupération des eaux pluviales. En l'occurrence, il pleut 764 millimètres de pluie par mètre carré et par an sur Veneux-les-Sablons. Dommage de s'en priver.

Machine à laver et arrosage

La maison de retraite a estimé sa consommation à 600 mètres cubes annuels. Au total, le toit amènera dans la cuve chaque année 716 mètres cubes. Toute cette eau alimentera la buanderie de la résidence où deux grosses machines à laver tourneront quotidiennement pour nettoyer le linge de table et de lit (30 mètres cubes par mois environ)... Elle servira aussi à l'arrosage des espaces verts (120 mètres cubes d'avril à septembre). D'après Skywater, les 13 500 euros investis devraient être amortis en quatre ans.

La résidence de Veneux n'est que l'un des nombreux projets de récupération d'eaux pluviales en cours en France. Le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) en a répertorié une centaine, dont une grande partie concerne des établissements scolaires. Gymnases, bâtiments publics, hangars agricoles, toutes les surfaces font l'affaire. L'eau récupérée alimente dans la grande majorité des cas les chasses d'eau, mais sert aussi parfois à l'arrosage et au lavage des sols. A Libourne, une cuve de 30 mètres cubes sert à stocker de l'eau pour le lavage des véhicules des services techniques. Ailleurs, ce sont des serres qui s'abreuvent à la pluie. «Mais il existe une multitude de pistes insuffisamment explorées : nettoyage des voiries, usage industriel, alimentation de bassins d'agrément, du réseau d'incendie, préparation de béton...», relève Bernard de Gouvello, animateur du pôle de l'eau du CSTB.

Récupérer les eaux pluviales présente, pour les municipalités, un premier intérêt : éviter les inondations. Saint-Malo expérimente la gestion des eaux pluviales depuis trente ans dans ce but. Un schéma directeur de lutte contre les inondations, adopté en 1978, comprend différents moyens comme les postes de crues, les bassins de retenue paysagers, les bassins tampons.

L'autre attrait de la récupération de l'eau de pluie est d'ordre économique. Alors que le prix moyen du mètre cube d'eau du robinet tourne autour des 3,5 euros, tout ce qui tombe du ciel est bienvenu. Les professionnels de la récupération d'eau, de plus en plus nombreux à vendre des systèmes clés en main à des collectivités, l'ont compris. Pour le particulier, des cuves plus modestes se vendent avec succès dans les magasins de bricolage. Pour 4 000 euros, on peut installer un récupérateur de 6,5 mètres cubes au fond du jardin, un bon complément pour une famille de 4 à 5 personnes qui, selon le Centre d'information de l'eau (www.cieau.com), prélève 200 mètres cubes par an via ses robinets. Certes, l'eau de pluie, dépourvue de sels minéraux et souvent chargée de polluants glanés au cours du ruissellement, n'est pas considérée, sous nos cieux, comme potable. Pas question donc de l'utiliser dans l'alimentation (7 % des usages des particuliers), le lavage de la vaisselle (6 %), les bains et douches (39 %). Mais elle pourrait se tailler un bel avenir dans les autres usages domestiques, qui représentent environ 40 % de la consommation des ménages : arrosage du jardin et nettoyage de la voiture (10 %) et éventuellement du linge (12 %), sanitaires (20 %).

Le climat donne un argument supplémentaire aux cueilleurs de la manne céleste. Météo France relève qu'au cours du dernier siècle, entre 1901 et 2000, il y a une augmentation significative (entre 15 et 25 %) des quantités de pluie pendant la saison hivernale. Dans le même temps, les épisodes de sécheresse se sont aggravés en été. Et les inondations, à présent, se multiplient. «Il tombe en moyenne 500 à 700 mm par mètre carré chaque année sur le territoire français et on gaspille toute cette eau !» déplore James Chéron, hydrogéologue et coauteur d'un ouvrage sur le sujet. «La France a accumulé un retard considérable dans ce domaine, notamment par rapport à l'Allemagne, où la récupération est systématique. Ces techniques sont utilisées depuis longtemps au Japon et tendent à se développer en Chine.»

A Singapour, 50% des toits sont équipés

En Allemagne, une installation nouvelle sur deux est équipée de systèmes de récupération (soit 100 000 par an). A Singapour, c'est 50 % des toits. En Thaïlande, au Bangladesh ou sur certaines îles du Pacifique Sud, on récupère l'eau du ciel, polluée ou pas, pour la boire. «En Australie, j'ai vu de l'eau en bouteille avec une étiquette indiquant que c'était de la rain water, signale James Chéron. Les Français réinventent donc la récupération toute simple de la pluie alors que, dans certains pays, se développent des sommets d'ingéniosité pour récupérer l'eau céleste sous toutes ces formes : les brouillards comme à Oman, au Chili et au Pérou, la rosée en Chine, ou la neige dans la province afghane du Takhar.

Une ruée massive sur la pluie pourrait toutefois poser quelques épineuses questions économiques (lire ci-contre). En France, l'usager de l'eau du robinet paye, dans sa facture, à la fois le volume acheté et son assainissement. Or, en collectant de l'eau pluviale, il échappe au paiement de son assainissement qui sera néanmoins nécessaire. Le poids du traitement de l'eau usée deviendra donc de plus en plus lourd à porter. Moins d'eau vendue et autant à épurer, une équation qui ne ravit pas les entreprises. Pour compenser le manque à gagner, d'aucuns proposent donc une taxe spéciale d'assainissement pour les eaux de pluie usées, tout comme en Allemagne. Le débat est en cours, dans le cadre de la discussion du projet de loi sur l'eau à l'Assemblée. Don du ciel, la pluie ne serait alors plus tout à fait gratuite.



Sauf qu'en Allemagne, le rejet des eaux pluviales au réseau est taxé lui aussi, et fortement : de 1 à 2,5 (e)/m3, ça fait toute la différence
Sauf également que les "polluants" ne sont pas présents dans l'eau distribuée quand les matériels choisis sont bons, ce qui ne signifie pas non plus que l'eau soit potable dans ce cas, mais qu'elle est au moins conforme à la norme européenne "eau de baignade"
Quant aux citernes en polyéthylène, leur solidité n'est pas évidente... Et les bons matériels de filtration, de stockage et de pompage sont encore très peu diffusés en France.


S-EAU-S
Le Blog de Marc Laimé, Journaliste et membre de l'association ACME
Association Agir Pour l'Environnement
Evelyne Gaillet Licenciée par DALKIA, VEOLIA Energie.
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