La planète se dirige vers une importante pénurie d’eau, s’alarment les chercheurs du World Resources Institute. À l’horizon 2030, environ 470 millions de personnes seront en proie à un manque d’eau avec, dans la foulée, des répercussions sur la santé publique et des troubles sociaux.
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“Plusieurs pays représentant un quart de la population mondiale sont de plus en plus confrontés à la perspective de manquer d’eau.” C’est la conclusion du World Resources Institute, qui a publié un rapport alarmant sur les ressources en eau de la planète le 6 août.
Dix-sept pays à travers la planète se trouvent actuellement en situation de “stress hydrique extrêmement grave”, c’est-à-dire qu’ils consomment presque la totalité de l’eau dont ils disposent. Plus parlant encore, le New York Times a élaboré plusieurs graphiques montrant l’évolution des ressources en eau jusqu’en 2040.
Concrètement, parmi les pays les plus à risque, beaucoup sont aujourd’hui “des pays arides ; certains gaspillent le peu d’eau dont ils disposent. Plusieurs sollicitent trop les nappes phréatiques, qu’ils devraient laisser se reconstituer et économiser pour les périodes de sécheresse”. Le réchauffement climatique avec ses précipitations plus erratiques et les températures élevées vient aggraver le problème.
Les villes grandes gourmandes
Mais les endroits qui posent le plus de problèmes sont les grandes métropoles, explique le quotidien américain, telles que São Paulo, au Brésil, Madras (Chennai), dans l’est de l’Inde, ou encore Le Cap, en Afrique du Sud. Toutes ces villes ont en commun d’avoir connu récemment des pénuries critiques et d’être extrêmement gourmandes en eau.
Ainsi, la ville de Mexico “pompe l’eau à une telle vitesse qu’elle est littéralement en train de sombrer. Dacca, au Bangladesh, sollicite tellement sa nappe phréatique pour ses habitants et ses usines de confection qu’elle va chercher l’eau dans des aquifères situés à des centaines de mètres de profondeur. Les habitants de Madras ont pompé la nappe phréatique pendant des années et constatent maintenant qu’elle est à sec”. En 2030, 470 millions de personnes dans 45 villes seront concernées.
Et la dynamique est compliquée à inverser, souligne le New York Times, qui donne tout de même quelques pistes suivant le principe “à problèmes locaux, solutions locales” : la (re)mise en état des systèmes de distribution d’eau défectueux, le recyclage des eaux usées, le stockage de l’eau de pluie et la transformation progressive d’une agriculture consommatrice d’eau comme le riz, qui serait remplacée par des cultures de végétaux moins “assoiffés”, comme le millet
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